HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristote, Physique, livre VIII

εἴγε



Texte grec :

[8,6] CHAPITRE VI. § 1 Ὥστε τοῦτο σκεπτέον λαβοῦσιν ἄλλην ἀρχήν, εἴ τι κινεῖ αὐτὸ αὑτό, πῶς κινεῖ καὶ τίνα τρόπον. § 2. Ἀναγκαῖον δὴ τὸ κινούμενον ἅπαν εἶναι διαιρετὸν εἰς ἀεὶ διαιρετά· τοῦτο γὰρ δέδεικται πρότερον ἐν τοῖς καθόλου τοῖς περὶ φύσεως, ὅτι πᾶν τὸ καθ' αὑτὸ κινούμενον συνεχές. § 3. Ἀδύνατον δὴ τὸ αὐτὸ αὑτὸ κινοῦν πάντῃ κινεῖν αὐτὸ αὑτό· φέροιτο γὰρ ἂν ὅλον καὶ φέροι τὴν αὐτὴν φοράν, ἓν ὂν καὶ ἄτομον τῷ εἴδει, καὶ ἀλλοιοῖτο καὶ ἀλλοιοῖ, ὥστε διδάσκοι ἂν καὶ μανθάνοι ἅμα, καὶ ὑγιάζοι καὶ ὑγιάζοιτο τὴν αὐτὴν ὑγίειαν. § 4. Ἔτι διώρισται ὅτι κινεῖται τὸ κινητόν· τοῦτο δ' ἐστὶν δυνάμει κινούμενον, οὐκ ἐντελεχείᾳ, τὸ δὲ δυνάμει εἰς ἐντελέχειαν βαδίζει, ἔστιν δ' ἡ κίνησις ἐντελέχεια κινητοῦ ἀτελής. Τὸ δὲ κινοῦν ἤδη ἐνεργείᾳ ἔστιν, οἷον θερμαίνει τὸ θερμὸν καὶ ὅλως γεννᾷ τὸ ἔχον τὸ εἶδος. Ὥσθ' ἅμα τὸ αὐτὸ κατὰ τὸ αὐτὸ θερμὸν ἔσται καὶ οὐ θερμόν. Ὁμοίως δὲ καὶ τῶν ἄλλων ἕκαστον, ὅσων τὸ κινοῦν ἀνάγκη ἔχειν τὸ συνώνυμον. § 5. Τὸ μὲν ἄρα κινεῖ τὸ δὲ κινεῖται τοῦ αὐτὸ αὑτὸ κινοῦντος. § 6. Ὅτι δ' οὐκ ἔστιν αὐτὸ αὑτὸ κινοῦν οὕτως ὥσθ' ἑκάτερον ὑφ' ἑκατέρου κινεῖσθαι, ἐκ τῶνδε φανερόν. Οὔτε γὰρ ἔσται πρῶτον κινοῦν οὐδέν, εἴ γε αὐτὸ ἑαυτὸ κινήσει ἑκάτερον (τὸ γὰρ πρότερον αἰτιώτερον τοῦ κινεῖσθαι τοῦ ἐχομένου καὶ κινήσει μᾶλλον. § 7. Διχῶς γὰρ κινεῖν ἦν, τὸ μὲν τὸ ὑπ' ἄλλου κινούμενον αὐτό, τὸ δ' αὑτῷ· ἐγγύτερον δὲ τὸ πορρώτερον τοῦ κινουμένου τῆς ἀρχῆς ἢ τὸ μεταξύ). § 8. Ἔτι οὐκ ἀνάγκη τὸ κινοῦν κινεῖσθαι εἰ μὴ ὑφ' αὑτοῦ· κατὰ συμβεβηκὸς ἄρα ἀντικινεῖ θάτερον. Ἔλαβον τοίνυν ἐνδέχεσθαι μὴ κινεῖν· ἔστιν ἄρα τὸ μὲν κινούμενον τὸ δὲ κινοῦν ἀκίνητον. § 9. Ἔτι οὐκ ἀνάγκη τὸ κινοῦν ἀντικινεῖσθαι, ἀλλ' ἢ ἀκίνητόν γέ τι κινεῖν ἀνάγκη ἢ αὐτὸ ὑφ' αὑτοῦ κινούμενον, εἴπερ ἀνάγκη ἀεὶ κίνησιν εἶναι. § 10. Ἔτι ἣν κινεῖ κίνησιν, κινοῖτ' ἄν, ὥστε τὸ θερμαῖνον θερμαίνεται. § 11. Ἀλλὰ μὴν οὐδὲ τοῦ πρώτως αὐτὸ αὑτὸ κινοῦντος οὔτε ἓν μόριον οὔτε πλείω κινήσει αὐτὸ αὑτὸ ἕκαστον. Τὸ γὰρ ὅλον εἰ κινεῖται αὐτὸ ὑφ' αὑτοῦ, ἤτοι ὑπὸ τῶν αὐτοῦ τινὸς κινήσεται ἢ ὅλον ὑφ' ὅλου. Εἰ μὲν οὖν τῷ κινεῖσθαί τι μόριον αὐτὸ ὑφ' αὑτοῦ, τοῦτ' ἂν εἴη τὸ πρῶτον αὐτὸ αὑτὸ κινοῦν (χωρισθὲν γὰρ τοῦτο μὲν κινήσει αὐτὸ αὑτό, τὸ δὲ ὅλον οὐκέτι)· εἰ δὲ ὅλον ὑφ' ὅλου κινεῖται, κατὰ συμβεβηκὸς ἂν ταῦτα κινοῖ αὐτὰ ἑαυτά. Ὥστε εἰ μὴ ἀναγκαῖον, εἰλήφθω μὴ κινούμενα ὑφ' αὑτῶν. Τῆς ὅλης ἄρα τὸ μὲν κινήσει ἀκίνητον ὂν τὸ δὲ κινηθήσεται· μόνως γὰρ οὕτως οἷόν τέ τι αὐτοκίνητον εἶναι. § 12. Ἔτι εἴπερ ἡ ὅλη αὐτὴ αὑτὴν κινεῖ, τὸ μὲν κινήσει αὐτῆς, τὸ δὲ κινήσεται. Ἡ ἄρα ΑΒ ὑφ' αὑτῆς τε κινηθήσεται καὶ ὑπὸ τῆς Α. § 13. Ἐπεὶ δὲ κινεῖ τὸ μὲν κινούμενον ὑπ' ἄλλου τὸ δ' ἀκίνητον ὄν, καὶ κινεῖται τὸ μὲν κινοῦν τὸ δὲ οὐδὲν κινοῦν, τὸ αὐτὸ αὑτὸ κινοῦν ἀνάγκη ἐξ ἀκινήτου εἶναι κινοῦντος δέ, καὶ ἔτι ἐκ κινουμένου μὴ κινοῦντος δ' ἐξ ἀνάγκης, ἀλλ' ὁπότερ' ἔτυχεν. Ἔστω γὰρ τὸ Α κινοῦν μὲν ἀκίνητον δέ, τὸ δὲ Β κινούμενόν τε ὑπὸ τοῦ Α καὶ κινοῦν τὸ ἐφ' ᾧ Γ, τοῦτο δὲ κινούμενον μὲν ὑπὸ τοῦ Β, μὴ κινοῦν δὲ μηδέν· εἴπερ γὰρ καὶ διὰ πλειόνων ἥξει ποτὲ εἰς τὸ Γ, ἔστω δι' ἑνὸς μόνου. Τὸ δὴ ἅπαν ΑΒΓ αὐτὸ ἑαυτὸ κινεῖ. Ἀλλ' ἐὰν ἀφέλω τὸ Γ, τὸ μὲν ΑΒ κινήσει αὐτὸ ἑαυτό, τὸ μὲν Α κινοῦν τὸ δὲ Β κινούμενον, τὸ δὲ Γ οὐ κινήσει αὐτὸ ἑαυτό, οὐδ' ὅλως κινήσεται. Ἀλλὰ μὴν οὐδ' ἡ ΒΓ κινήσει αὐτὴ ἑαυτὴν ἄνευ τοῦ Α· τὸ γὰρ Β κινεῖ τῷ κινεῖσθαι ὑπ' ἄλλου, οὐ τῷ ὑφ' αὑτοῦ τινὸς μέρους. Τὸ ἄρα ΑΒ μόνον αὐτὸ ἑαυτὸ κινεῖ. Ἀνάγκη ἄρα τὸ αὐτὸ ἑαυτὸ κινοῦν ἔχειν τὸ κινοῦν ἀκίνητον δέ, καὶ τὸ κινούμενον μηδὲν δὲ κινοῦν ἐξ ἀνάγκης, § 14. ἁπτόμενα ἤτοι ἄμφω ἀλλήλων ἢ θατέρου θάτερον. § 15. Εἰ μὲν οὖν συνεχές ἐστι τὸ κινοῦν (τὸ μὲν γὰρ κινούμενον ἀναγκαῖον εἶναι συνεχές), ἅψεται ἑκάτερον ἑκατέρου. Δῆλον δὴ ὅτι τὸ πᾶν αὐτὸ ἑαυτὸ κινεῖ οὐ τῷ αὐτοῦ τι εἶναι τοιοῦτον οἷον αὐτὸ αὑτὸ κινεῖν, ἀλλ' ὅλον κινεῖ αὐτὸ ἑαυτό, κινούμενόν τε καὶ κινοῦν τῷ αὐτοῦ τι εἶναι τὸ κινοῦν καὶ τὸ κινούμενον. Οὐ γὰρ ὅλον κινεῖ οὐδ' ὅλον κινεῖται, ἀλλὰ κινεῖ μὲν ἡ τὸ Α, κινεῖται δὲ ἡ τὸ Β μόνον {τὸ δὲ Γ ὑπὸ τοῦ Α οὐκέτι· ἀδύνατον γάρ}. § 16. Ἀπορίαν δ' ἔχει, ἐὰν ἀφέλῃ τις ἢ τῆς Α, εἰ συνεχὲς τὸ κινοῦν μὲν ἀκίνητον δέ, ἢ τῆς Β τῆς κινουμένης· ἡ λοιπὴ ἆρα κινήσει τῆς Α ἢ τῆς Β κινηθήσεται; εἰ γὰρ τοῦτο, οὐκ ἂν εἴη πρώτως κινουμένη ὑφ' αὑτῆς ἡ τὸ ΑΒ· ἀφαιρεθείσης γὰρ ἀπὸ τῆς ΑΒ, ἔτι κινήσει αὑτὴν ἡ λοιπὴ ΑΒ. § 17. Ἢ δυνάμει μὲν ἑκάτερον οὐδὲν κωλύει ἢ θάτερον, τὸ κινούμενον, διαιρετὸν εἶναι, ἐντελεχείᾳ δ' ἀδιαίρετον· ἐὰν δὲ διαιρεθῇ, μηκέτι εἶναι ἔχον τὴν αὐτὴν φύσιν· ὥστ' οὐδὲν κωλύει ἐν διαιρετοῖς δυνάμει πρώτως ἐνεῖναι. § 18. Φανερὸν τοίνυν ἐκ τούτων ὅτι ἔστιν τὸ πρώτως κινοῦν ἀκίνητον· εἴτε γὰρ εὐθὺς ἵσταται τὸ κινούμενον, ὑπό τινος δὲ κινούμενον, εἰς ἀκίνητον τὸ πρῶτον, εἴτε εἰς κινούμενον μέν, αὐτὸ δ' αὑτὸ κινοῦν καὶ ἱστάν, ἀμφοτέρως συμβαίνει τὸ πρώτως κινοῦν ἅπασιν εἶναι τοῖς κινουμένοις ἀκίνητον.

Traduction française :

[8,6] CHAPITRE VI. § 1. Comme conséquence de ce qui précède, et en partant d'un principe différent, il faut voir, en supposant qu'il y ait quelque chose qui se meuve soi-même, comment et de quelle manière il se meut. § 2. D'abord tout mobile est nécessairement divisible en parties qui sont elles-mêmes toujours divisibles ; car c'est un principe qu'on a démontré plus haut dans les généralités sur la nature, que tout ce qui est mobile en soi est continu. § 3. Or, il est impossible que ce qui se meut soi-même se meuve soi- même tout entier; car alors il serait transporté tout entier, en même temps qu'il transporterait par le même mouvement ; tout en restant un et indivisible spécifiquement, il serait altéré et il altérerait ; il instruirait en même temps qu'il serait instruit ; il guérirait et à la fois serait guéri, relativement à la même guérison. § 4. Il a de plus été établi que si tout mobile est mu, c'est seulement quand il est en puissance et non en acte; ce qui est en puissance tend à se compléter en devenant actuel, et le mouvement est l'acte incomplet du mobile. Mais le moteur est déjà en acte et en fait. Par exemple, ce qui est chaud échauffe ; et plus généralement, ce qui a la forme, engendre la forme. Il faudra donc conclure que la même chose sera tout à la fois et sous le même rapport chaude et non chaude. Même observation pour tous les autres cas, où le moteur doit nécessairement avoir l'affection synonyme. § 5. Reste donc à dire que dans l'être qui se meut lui-même, il y a une partie qui meut, et une autre partie qui est mue. § 6. Mais ce qui démontre bien que l'être qui se meut lui-même, ne peut pas se mouvoir de telle façon que l'une des deux parties puisse indifféremment mouvoir l'autre, c'est qu'en effet il n'y aurait plus de premier moteur, si l'une des deux parties pouvait indifféremment mouvoir l'autre à son tour. L'antérieur est bien plus cause du mouvement que ce qui ne vient qu'après lui, et il meut aussi bien davantage. § 7. Nous avons dit en effet que mouvoir peut se prendre en deux sens : l'un où le moteur est mu lui-même par un autre; l'autre où il meut par lui seul. Mais ce qui est éloigné du mobile plus que ne l'est le milieu, est aussi plus rapproché du principe. § 8. De plus, il n'y a de nécessité que le moteur soit mu que quand il l'est par lui-même. Ainsi, une des deux parties ne rend a l'autre le mouvement qu'elle a reçu que par accident; et voilà comment je supposais qu'elle pouvait ne pas mouvoir. L'une des parties sera donc mue; et l'autre sera moteur et immobile. § 9. Ainsi, il n'est pas nécessaire non plus que le moteur soit mu à son tour. Mais ce qui est de toute nécessité, c'est que le moteur qui donne le mouvement soit lui-même immobile, ou qu'il se meuve lui-même, puisqu'il faut toujours qu'il y ait mouvement. § 10. De plus, le moteur recevrait lui-même le mouvement qu'il donne ; et un corps qui échauffe serait alors lui-même échauffé. § 11. Cependant on ne peut pas dire davantage que ce soit une seule partie, ou plusieurs parties du moteur supposé doué primitivement de la faculté de se mouvoir lui-même, qui chacune se meuvent spontanément; car si le moteur entier se meut lui-même, il faut ou qu'il soit mu par une quelconque de ses parties, ou que le tout soit mu par le tout. Si donc il est mu parce qu'une de ses parties se meut spontanément, c'est alors cette partie spéciale qui sera le moteur qui primitivement se meut lui- même; car séparée du reste, cette partie pourra se mouvoir encore, tandis que sans elle l'entier ne le pourra plus. Si ensuite on suppose que c'est le corps entier qui se meut lui-même tout entier, alors les parties ne se donneront plus le mouvement qu'indirectement. Par conséquent, si elles ne sont pas nécessairement en mouvement, on peut supposer qu'elles ne se meuvent pas elles-mêmes. Ainsi sur la masse entière, une partie donnera le mouvement en demeurant immobile; et l'autre partie sera mue ; car c'est seulement ainsi qu'on peut comprendre le mouvement spontané. § 12. Admettons encore que ce soit une ligne qui se meuve ainsi elle- même tout entière ; une partie de cette ligne donne le mouvement ; une autre partie le reçoit. La ligne AB pourra donc tout à la fois et se mouvoir elle-même, et elle sera mise en mouvement par A. § 13. Mais puisque le mouvement peut être donné, soit par un moteur qui est mu lui-même par quelque autre chose, soit par un moteur immobile, et que le mouvement peut être reçu, soit par un mobile qui meut quelque chose à son tour, soit par un mobile qui ne meut plus rien, le moteur qui se meut lui-même doit donc nécessairement être composé et d'une partie immobile qui meut, et d'une partie mobile qui, elle, ne meut pas nécessairement, mais qui peut indifféremment mouvoir ou ne mouvoir pas. Soit A le moteur immobile ; et B, qui est mu par A et qui à son tour meut C ; enfin C, qui est mu par B, mais qui ne meut rien absolument; car bien que B puisse atteindre C par plusieurs intermédiaires, nous supposons ici que c'est par un seul. Le tout ABC a la puissance de se mouvoir lui-même. Si je retranche C, AB pourra toujours se mouvoir lui- même ; car c'est A qui donne le mouvement, et c'est B qui le reçoit. Mais C ne peut pas se mouvoir lui-même; et il ne sera mu en aucune façon. Mais BC lui-même ne pourrait non plus se mouvoir davantage sans A ; car B ne peut donner le mouvement que parce qu'il est mu lui-même par un autre, et non point par une de ses parties. Ainsi donc AB est seul à se mouvoir lui-même. Donc le corps qui se meut lui-même doit nécessairement avoir une partie qui est un moteur immobile, et aussi une partie qui est mue et qui ne meut plus rien nécessairement à son tour. § 14. Maintenant, ou ces deux éléments se touchent mutuellement, ou bien l'un des deux seulement touche l'autre. § 15. Si le moteur est continu, car pour le mobile il est continu de toute nécessité, il est clair que le tout se meut, non point parce qu'une partie en lui a la faculté spéciale de se mouvoir elle-même; mais c'est l'ensemble qui se meut tout entier lui-même, mobile et moteur tout à la fois, parce qu'il y a en lui quelque chose qui est mu et qui meut. Ce n'est pas le tout qui meut, et ce n'est pas non plus le tout qui est mu; mais c'est A tout seul qui donne le mouvement, et B tout seul qui le reçoit. § 16. En supposant que le moteur immobile soit continu, on peut se demander si, après qu'on aura enlevé une partie de A ou une partie de B qui est mu par A, le reste de A donnera encore le mouvement, ou si le reste de B le recevra encore. Si cela est possible, en effet, c'est que primitivement ce n'était pas AB qui pouvait se mouvoir lui-même, puisqu'un certain retranchement étant fait sur AB, le reste de AB pourra néanmoins continuer à. se mouvoir. § 17. Rien n'empêche qu'en puissance tous les deux, ou au moins l'un des deux, c'est-à-dire le mobile, ne soit divisible; mais, en fait, il reste absolument indivisible; et s'il est divisé, il ne conservera plus la même puissance. Par conséquent, rien ne s'oppose à ce que cette propriété de se mouvoir soi-même, ne se trouve primitivement dans des corps qui soient divisibles en puissance. § 18. De tout ceci, il résulte donc qu'évidemment le moteur primitif est immobile; car soit que le mobile, qui reçoit le mouvement d'un autre, s'arrête sans intermédiaire et tout à coup au primitif immobile; soit qu'il s'arrête à un autre mobile qui a en outre la faculté de se mouvoir lui- même et d'être en repos, des deux façons le moteur primitif ne s'en retrouve pas moins immobile, après tous les termes qu'il met en mouvement.





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Dernière mise à jour : 24/06/2010