HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristote, Des parties des animaux, livre III

γὰρ



Texte grec :

[3,11] CHAPITRE XI. 1 Πάντα δὲ τὰ σπλάγχνα ἐν ὑμένι ἐστίν· προβολῆς τε γὰρ δεῖ πρὸς τὸ ἀπαθῆ εἶναι, καὶ ταύτης ἐλαφρᾶς, ὁ δ´ ὑμὴν τὴν φύσιν τοιοῦτος· πυκνὸς μὲν γὰρ ὥστ´ ἀποστέγειν, ἄσαρκος δὲ ὥστε μὴ ἕλκειν μηδ´ ἔχειν ἰκμάδα, λεπτὸς δ´, ὅπως κοῦφος ᾖ καὶ μηδὲν ποιῇ βάρος. 2 Μέγιστοι δὲ καὶ ἰσχυρότατοι τῶν ὑμένων εἰσὶν οἵ τε περὶ τὴν καρδίαν καὶ περὶ τὸν ἐγκέφαλον, εὐλόγως· ταῦτα γὰρ δεῖται πλείστης φυλακῆς. Ἡ μὲν γὰρ φυλακὴ περὶ τὰ κύρια, ταῦτα δὲ κύρια μάλιστα τῆς ζωῆς.

Traduction française :

[3,11] CHAPITRE XI. 1 Tous les viscères sont renfermés dans une membrane, parce qu'il faut qu'ils soient garantis pour que rien ne puisse les atteindre; et il faut en outre que l'abri qui les garantit soit léger. C'est là précisément ce qu'est la membrane par sa nature même. D'une part, elle est assez épaisse pour pouvoir servir de tégument; et d'autre part, elle n'a pas de chair, de façon qu'elle n'attire ni ne produit aucune humeur; elle est mince pour rester légère et pour ne produire aucune pesanteur. 2 Les membranes les plus grandes et les plus fortes sont celles qui entourent le cœur et l'encéphale. C'est fort rationnel; car ce sont-là les parties qui ont le plus besoin d'être protégées. La bonne conservation est surtout nécessaire pour les parties maîtresses ; et ces deux parties-là sont avant tout les maîtresses de la vie.





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Dernière mise à jour : 17/12/2009