Texte grec :
[2,12] CHAPITRE XII.
1 Οἱ δ´ ὄρνιθες τοὺς πόρους μόνον ἔχουσι διὰ τὴν τοῦ δέρματος σκληρότητα, καὶ τὸ ἔχειν μὴ τρίχας ἀλλὰ πτερωτὰ εἶναι· οὐκ οὖν ἔχει τοιαύτην ὕλην ἐξ ἧς ἂν ἔπλασε τὰ ὦτα. Ὁμοίως δὲ καὶ τῶν τετραπόδων τὰ ᾠοτόκα καὶ φολιδωτά· ὁ γὰρ αὐτὸς ἁρμόσει καὶ ἐπ´ ἐκείνων λόγος. Ἔχει δὲ καὶ ἡ φώκη τῶν ζῳοτόκων οὐκ ὦτα ἀλλὰ πόρους ἀκοῆς, διὰ τὸ πεπηρωμένον εἶναι τετράπουν.
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Traduction française :
[2,12] CHAPITRE XII.
1 Les oiseaux n'ont pas d'oreilles ; ils n'en ont que les conduits, parce que leur peau est trop dure, et qu'au lieu des poils qu'ils n'ont pas, ils ont des plumes. Il n'y a pas là une matière que la nature aurait pu employer à faire des oreilles. Parmi les quadrupèdes, ceux qui sont ovipares, et qui ont des écailles, sont dans le même cas, et la raison est aussi la même pour eux. Cependant, parmi les vivipares, le phoque n'a pas d'oreilles, et il n'a non plus que les conduits auditifs; ce qui tient à ce qu'il n'est qu'un quadrupède imparfait.
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