HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristote, Histoire des animaux, livre IX

οὗ



Texte grec :

[9,19] CHAPITRE XIX. 1 Ὁ δὲ χλωρίων χλωρὸς ὅλος· οὗτος τὸν χειμῶνα οὐχ ὁρᾶται, περὶ δὲ τὰς τροπὰς τὰς θερινὰς φανερὸς μάλιστα γίνεται, ἀπαλλάττεται δ᾽ ὅταν Ἀρκτοῦρος ἐπιτέλλῃ. Τὸ δὲ μέγεθός ἐστιν ὅσον τρυγών. 2 Ὁ δὲ μαλακοκρανεὺς ἀεὶ ἐπὶ τὸ αὐτὸ καθιζάνει, 618 καὶ ἁλίσκεται ἐνταῦθα. Τὸ δ᾽ εἶδος, κεφαλὴ μὲν μεγάλη χονδρότυπος, τὸ δὲ μέγεθος ἐλάττων κίχλης μικρῷ· στόμα δ᾽ εὔρωστον, μικρόν, στρογγύλον· τὸ δὲ χρῶμα σποδοειδὴς ὅλος· εὔπους δὲ καὶ κακόπτερος. Ἁλίσκεται δὲ μάλιστα γλαυκί. 3 Ἔστι δὲ καὶ ὁ πάρδαλος. Τοῦτο δὲ τὸ ὄρνεόν ἐστιν ἀγελαῖον ὡς ἐπὶ τὸ πολύ, καὶ οὐκ ἔστι κατὰ ἕνα ἰδεῖν· τὸ δὲ χρῶμα σποδοειδὴς ὅλος, μέγεθος δὲ παραπλήσιος ἐκείνοις, εὔπους δὲ καὶ οὐ κακόπτερος, φωνὴ δὲ πολλὴ καὶ οὐ βαρεῖα. 4 Κολλυρίων δὲ τὰ αὐτὰ ἐσθίει τῷ κοττύφῳ· τὸ δὲ μέγεθος καὶ τούτου ταὐτὸν τοῖς πρότερον· ἁλίσκεται δὲ κατὰ χειμῶνα μάλιστα. Ταῦτα δὲ πάντα διὰ παντὸς φανερά ἐστιν. Ἔτι δὲ τὰ κατὰ πόλεις εἰωθότα μάλιστα ζῆν, κόραξ καὶ κορώνη· καὶ γὰρ ταῦτ᾽ ἀεὶ φανερά, καὶ οὐ μεταβάλλει τοὺς τόπους οὐδὲ φωλεῖ. 5 Κολοιῶν δ᾽ ἐστὶν εἴδη τρία, ἓν μὲν ὁ κορακίας· οὗτος ὅσον κορώνη, φοινικόρυγχος· ἄλλος δ᾽ ὁ λύκος καλούμενος· ἔτι δ᾽ ὁ μικρός, ὁ βωμολόχος. Ἔστι δὲ καὶ ἄλλο γένος κολοιῶν περὶ τὴν Λυδίαν καὶ Φρυγίαν, ὃ στεγανόπουν ἐστίν. 6 Κορυδάλων δ᾽ ἐστὶ δύο γένη, ἡ μὲν ἑτέρα ἐπίγειος καὶ λόφον ἔχουσα, ἡ δ᾽ ἑτέρα ἀγελαία καὶ οὐ σπορὰς ὥσπερ ἐκείνη, τὸ μέντοι χρῶμα ὅμοιον τῇ ἑτέρᾳ ἔχουσα, τὸ δὲ μέγεθος ἐλάττων· καὶ λόφον οὐκ ἔχει· ἐσθίεται δέ. Ἀσκαλώπας δ᾽ ἐν τοῖς κήποις ἁλίσκεται ἕρκεσιν· τὸ μέγεθος ὅσον ἀλεκτορίς, τὸ ῥύγχος μακρόν, τὸ χρῶμα ὅμοιον ἀτταγῆνι· τρέχει δὲ ταχύ, καὶ φιλάνθρωπόν ἐστιν ἐπιεικῶς. Ὁ δὲ ψάρος ἐστὶ ποικίλος· μέγεθος δ᾽ ἐστὶν ἡλίκον κόττυφος. 7 Αἱ δ᾽ ἴβιες αἱ ἐν Αἰγύπτῳ εἰσὶ μὲν διτταί, αἱ μὲν λευκαὶ αὐτῶν, αἱ δὲ μέλαιναι. Ἐν μὲν οὖν τῇ ἄλλῃ Αἰγύπτῳ αἱ λευκαί εἰσι, πλὴν ἐν Πηλουσίῳ οὐ γίνονται· αἱ δὲ μέλαιναι ἐν τῇ ἄλλῃ Αἰγύπτῳ οὐκ εἰσίν, ἐν Πηλουσίῳ δ᾽ εἰσίν. 8 Σκῶπες δ᾽ οἱ μὲν ἀεὶ πᾶσαν ὥραν εἰσί, καὶ καλοῦνται ἀεισκῶπες, καὶ οὐκ ἐσθίονται διὰ τὸ ἄβρωτοι εἶναι· 618a ἕτεροι δὲ γίνονται ἐνίοτε τοῦ φθινοπώρου, φαίνονται δ᾽ ἐφ᾽ ἡμέραν μίαν ἢ δύο τὸ πλεῖστον, καὶ εἰσὶν ἐδώδιμοι καὶ σφόδρα εὐδοκιμοῦσιν. Καὶ διαφέρουσι τῶν ἀεισκωπῶν καλουμένων οὗτοι ἄλλῳ μὲν ὡς εἰπεῖν οὐδενί, τῷ δὲ πάχει· καὶ οὗτοι μέν εἰσιν ἄφωνοι, ἐκεῖνοι δὲ φθέγγονται. Περὶ δὲ γενέσεως αὐτῶν ἥτις ἐστίν, οὐδὲν ὦπται, πλὴν ὅτι τοῖς ζεφυρίοις φαίνονται· τοῦτο δὲ φανερόν.

Traduction française :

[9,19] CHAPITRE XIX. 1 Le chlorion a le corps entier tout jaune. Quand il fait froid, on ne le voit plus ; et c'est surtout vers le solstice d'été qu'il se laisse voir. Il s'en va au lever de l'Arcture. Il est de la grosseur de la tourterelle. 2 L'oiseau nommé Tête-molle se perche toujours au même endroit; 618 et c'est là qu'on le prend. Voici sa forme : il a la tête forte et presque cartilagineuse; il est un peu plus petit qu'une grive ; son bec est très-fort, petit et rond; toute sa couleur est cendrée; il marche bien; mais il vole mal. On le prend à l'aide d'une chouette. 3 Il y a encore le Pardalos, qui vit habituellement en troupe, et qu'on ne voit jamais seul. Il est entièrement de couleur cendrée, de la même grosseur à peu près que ceux dont on vient de parler; il marche bien, et il ne vole pas trop mal. Sa voix est forte; sans être grave. 4 Le Collyrion a la même nourriture que le merle, et sa grosseur est celle des précédents ; c'est surtout en hiver qu'on peut le prendre. Mais tous ces oiseaux sont visibles en tout temps, comme le sont aussi le corbeau et la corneille, qui sont habitués à demeurer près des villes; car on voit ces derniers oiseaux dans toutes les saisons; ils ne migrent pas et ne se retirent jamais. 5 II y a trois espèces de geais. L'un, qu'on appelle le Goracias, est gros comme une corneille; et son bec est rouge. L'autre est celui qu'on surnomme le Loup; et enfin, le petit geai, dit le Moqueur. Il y a même une autre espèce de geai en Lydie et en Phrygie; mais celui-là est palmipède. 6 Les alouettes sont de deux espèces : l'une, qui marche sur terre, a une crête ; l'autre vit en troupe et n'est jamais isolée, comme la première. Elle est pourtant de la même couleur, bien qu'elle soit un peu plus petite ; elle est sans crête ; et c'est celle qu'on mange. L'ascalopas (la bécasse) se prend dans les vergers avec des filets; elle est de la grosseur d'une poule. Son bec est long; sa couleur se confond avec celle de l'attagen. Elle court, et même elle court très-vite. Elle se familiarise assez bien avec l'homme. L'étourneau est moucheté; et il est a peu près gros comme le merle. 7 Les ibis d'Egypte sont de deux espèces : l'une, qui est blanche, et l'autre, qui est noire. Les ibis blancs se trouvent dans toute l'Egypte, si ce n'est à Péluse; il n'y en a pas de noirs dans le reste de l'Egypte ; mais c'est à Péluse seulement qu'on les rencontre. 8 Les ducs se montrent en toutes saisons ; et on les appelle ducs-perpétuels; on ne les mange pas, parce qu'ils sont répugnants au goût. 618a Il y en a d'autres qui se montrent quelquefois à l'automne; mais ce n'est que pour un ou deux jours, tout au plus. Ils sont bons à manger, et ils sont très-réputés. Ils ne diffèrent des ducs surnommés perpétuels qu'en un point, à savoir qu'ils sont gras. Mais de plus, ils sont muets, tandis que les autres ont un cri. On ne sait point du tout d'où ils viennent; tout ce qu'on sait, c'est qu'ils paraissent avec l'arrivée du zéphyr ; et c'est ce que tout le monde peut voir.





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Dernière mise à jour : 13/04/2010