HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristote, Histoire des animaux, livre V

ὑγρότητα



Texte grec :

[5,5] CHAPITRE V. {542a} 1 Τὰ δὲ μαλάκια, οἷον πολύποδες καὶ σηπίαι καὶ τευθίδες, τὸν αὐτὸν τρόπον πάντα πλησιάζουσιν ἀλλήλοις· κατὰ τὸ στόμα γὰρ συμπλέκονται, τὰς πλεκτάνας πρὸς τὰς πλεκτάνας συναρμόττοντες. Ὁ μὲν οὖν πολύπους ὅταν τὴν λεγομένην κεφαλὴν ἐρείσῃ πρὸς τὴν γῆν καὶ διαπετάσῃ τὰς πλεκτάνας, ἅτερος ἐφαρμόττει ἐπὶ τὸ πέτασμα τῶν πλεκτανῶν, καὶ συνεχεῖς ποιοῦνται τὰς κοτυληδόνας πρὸς ἀλλήλας. 2 Φασὶ δέ τινες καὶ τὸν ἄρρενα ἔχειν αἰδοιῶδές τι ἐν μιᾷ τῶν πλεκτανῶν, ἐν ᾗ δύο αἱ μέγισται κοτυληδόνες εἰσίν· εἶναι δὲ τὸ τοιοῦτον ὥσπερ νευρῶδες, μέχρι εἰς μέσην τὴν πλεκτάνην προσπεφυκὸς ἅπαν, ᾗ ἐσπιφράναι εἰς τὸν μυκτῆρα τῆς θηλείας. 3 Αἱ δὲ σηπίαι καὶ αἱ τευθίδες νέουσιν ἅμα συμπεπλεγμέναι, τὰ στόματα καὶ τὰς πλεκτάνας ἐφαρμόττουσαι καταντικρὺ ἀλλήλαις, νέουσαι ἐναντίως· ἐναρμόττουσι δὲ καὶ τὸν καλούμενον μυκτῆρα εἰς τὸν μυκτῆρα. Τὴν δὲ νεῦσιν ἡ μὲν ἐπὶ τὸ ὄπισθεν, ἡ δ´ ἐπὶ τὸ στόμα ποιεῖται. Ἐκτίκτει δὲ κατὰ τὸν φυσητῆρα καλούμενον, καθ´ ὃν ἔνιοι καὶ ὀχεύεσθαί φασιν αὐτάς.

Traduction française :

[5,5] CHAPITRE V. {542a} 1 Les mollusques, tels que les polypes, les seiches, et les calmars, se rapprochent tous de la même manière pour l'accouplement. Ils se joignent bouche à bouche, entrelaçant régulièrement tentacules à tentacules. Ainsi, le polype appuie contre terre ce qu'on appelle sa tête, et il étend ses bras ; l'autre polype se déploie symétriquement sur l'envergure des bras du premier ; et ils font que les cavités se correspondent les unes aux autres. 2 On prétend même quelquefois que le mâle a une espèce de verge dans un de ses bras, et que, dans ce bras, se trouvent les deux plus grandes cavités; cette verge est, dit-on, assez nerveuse; elle est attachée vers le milieu du bras où elle est ; et le mâle la fait entrer tout entière dans la trompe de la femelle. 3 Les seiches et les calmars nagent ainsi accouplés, arrangeant leurs bouches et leurs bras à l'opposé les uns des autres, et nageant en sens opposé. Elles disposent ce qu'on appelle leur trompe dans la trompe de l'autre ; et l'une nage alors en arrière, tandis que l'autre nage dans le sens de sa bouche. Elles produisent leurs œufs par l'organe qu'on appelle leur évent, et qui, selon quelques personnes, leur sert aussi à être fécondées par le mâle.





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Dernière mise à jour : 15/01/2009