Texte grec :
[5,3] CHAPITRE III.
1 Τὸν αὐτὸν δὲ τρόπον καὶ τῶν πεζῶν τὰ τετράποδα καὶ ᾠοτόκα
ποιεῖται τὴν ὀχείαν. Τὰ μὲν γὰρ ἐπιβαίνοντα καθάπερ τὰ ζῳοτόκα, οἷον
χελώνη καὶ ἡ θαλαττία καὶ ἡ χερσαία. Ἔχουσι δέ τι εἰς ὃ οἱ πόροι
συνάπτουσιν καὶ ᾧ ἐν τῇ ὀχείᾳ πλησιάζουσιν, οἷον φρῦναι καὶ βάτραχοι καὶ
πᾶν τὸ τοιοῦτον γένος. 2 Τὰ δ´ ἄποδα καὶ μακρὰ τῶν ζῴων, οἷον ὄφεις τε
καὶ {541a} σμύραιναι, περιπλεκόμεναι τοῖς ὑπτίοις πρὸς τὰ ὕπτια. Οὕτω δὲ
σφόδρα οἵ γ´ ὄφεις περιελίττονται ἀλλήλοις, ὥστε δοκεῖν ἑνὸς ὄφεως
δικεφάλου τὸ σῶμα εἶναι ἅπαν. Τὸν αὐτὸν δὲ τρόπον καὶ τὸ τῶν σαύρων
γένος· ὁμοίᾳ γὰρ περιπλοκῇ ποιοῦνται τὴν ὀχείαν.
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Traduction française :
[5,3] CHAPITRE III. 1 Parmi les animaux qui ont des pieds et qui
marchent sur le sol, les quadrupèdes ovipares ont la même manière de
s'accoupler que les vivipares. Ainsi, chez les uns, le mâle couvre la
femelle, comme le fait la tortue de mer et de terre. Ils ont un organe où se
réunissent les canaux générateurs, et qui leur sert à s'approcher dans
l'accouplement, comme on le voit dans les trygons, dans les grenouilles et
dans toutes les espèces analogues. 2 Les autres qui n'ont pas de pieds et
qui sont de forme allongée, comme les serpents {541a} et les murènes,
s'entrelacent ventre contre ventre; et les serpents se serrent si fort l'un à
l'autre, dans cet enroulement, qu'ils semblent ne plus former que le corps
entier d'un seul serpent à deux têtes. C'est encore de la même manière
que l'accouplement se fait chez les lézards; et un entrelacement pareil
leur est nécessaire pour s'accoupler.
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