HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

ARISTOPHANE, Les Thesmophories (texte complet)

τοῦ



Texte grec :

[750] Αὕτη δ´ ἀποσφαγήσεται μάλ´ αὐτίκα.
751 (ΓΥΝΗ Αʹ) Μὴ δῆθ´, ἱκετεύω ς´· ἀλλ´ ἔμ´ ὅ τι χρῄζεις πόει
752 ὑπέρ γε τούτου.
752 (ΜΝΗΣΙΛΟΧΟΣ) Φιλότεκνός τις εἶ φύσει.
753 Ἀλλ´ οὐδὲν ἧττον ἥδ´ ἀποσφαγήσεται.
754 (ΓΥΝΗ Αʹ) Οἴμοι, τέκνον. Δὸς τὸ σφαγεῖον, Μανία,
755 ἵν´ οὖν τό γ´ αἷμα τοῦ τέκνου τοὐμοῦ λάβω.
756 (ΜΝΗΣΙΛΟΧΟΣ) Ὕπεχ´ αὐτό· χαριοῦμαι γὰρ ἕν γε τοῦτό σοι.
757 (ΓΥΝΗ Αʹ) Κακῶς ἀπόλοι´. Ὡς φθονερὸς εἶ καὶ δυσμενής.
758 (ΜΝΗΣΙΛΟΧΟΣ) Τουτὶ τὸ δέρμα τῆς ἱερείας γίγνεται.
759 (ΓΥΝΗ Βʹ) Τί τῆς ἱερείας γίγνεται;
759 (ΜΝΗΣΙΛΟΧΟΣ) Τουτί. Λαβέ.
760 (ΓΥΝΗ Βʹ) Ταλαντάτη Μίκα, τίς ἐξεκόρησέ σε;
761 Τίς τὴν ἀγαπητὴν παῖδά σου ´ξηράσατο;
762 (ΓΥΝΗ Αʹ) Ὁ πανοῦργος οὗτος. Ἀλλ´ ἐπειδήπερ πάρει,
763 φύλαξον αὐτόν, ἵνα λαβοῦσα Κλεισθένη
764 τοῖσιν πρυτάνεσιν ἃ πεπόηχ´ οὗτος φράσω.
765 (ΜΝΗΣΙΛΟΧΟΣ) Ἄγε δή, τίς ἔσται μηχανὴ σωτηρίας;
766 Τίς πεῖρα, τίς ἐπίνοι´; Ὁ μὲν γὰρ αἴτιος
767 κἄμ´ εἰσκυλίσας εἰς τοιαυτὶ πράγματα
768 οὐ φαίνεταί πω. Φέρε, τίν´ οὖν ἂν ἄγγελον
769 πέμψαιμ´ ἐπ´ αὐτόν; Οἶδ´ ἐγὼ καὶ δὴ πόρον
770 ἐκ τοῦ Παλαμήδους. Ὡς ἐκεῖνος, τὰς πλάτας
771 ῥίψω γράφων. {Ἀλλ´ οὐ πάρεισιν αἱ πλάται.}
772 Πόθεν οὖν γένοιντ´ ἄν μοι πλάται; {Πόθεν; πόθεν;}
773 Τί δ´ ἄν, εἰ ταδὶ τἀγάλματ´ ἀντὶ τῶν πλατῶν
774 γράφων διαρρίπτοιμι; Βέλτιον πολύ.
775 Ξύλον γέ τοι καὶ ταῦτα, κἀκεῖν´ ἦν ξύλον.
776 Ὦ χεῖρες ἐμαί,
777 νῦν ἐγχειρεῖν ἔργῳ πορίμῳ.
778 Ἄγε δή, πινάκων ξεστῶν δέλτοι,
779 δέξασθε σμίλης ὁλκούς,
780 κήρυκας ἐμῶν μόχθων. Οἴμοι,
781 τουτὶ τὸ ῥῶ μοχθηρόν.
782 Χωρεῖ, χωρεῖ. Ποίαν αὔλακα;
783 Βάσκετ´, ἐπείγετε πάσας καθ´ ὁδούς,
784 κείνᾳ, ταύτᾳ· ταχέως χρή.
785 (ΧΟΡΟΣ) Ἡμεῖς τοίνυν ἡμᾶς αὐτὰς εὖ λέξωμεν παραβᾶσαι.
786 Καίτοι πᾶς τις τὸ γυναικεῖον φῦλον κακὰ πόλλ´ ἀγορεύει,
787 ὡς πᾶν ἐσμὲν κακὸν ἀνθρώποις κἀξ ἡμῶν ἐστιν ἅπαντα,
788 ἔριδες, νείκη, στάσις ἀργαλέα, λύπη, πόλεμος. Φέρε δή νυν,
789 εἰ κακόν ἐσμεν, τί γαμεῖθ´ ἡμᾶς, εἴπερ ἀληθῶς κακόν ἐσμεν,
790 κἀπαγορεύετε μήτ´ ἐξελθεῖν μήτ´ ἐκκύψασαν ἁλῶναι,
791 ἀλλ´ οὑτωσὶ πολλῇ σπουδῇ τὸ κακὸν βούλεσθε φυλάττειν;
792 Κἂν ἐξέλθῃ τὸ γύναιόν ποι, κᾆθ´ εὕρητ´ αὐτὸ θύρασιν,
793 μανίας μαίνεσθ´, οὓς χρῆν σπένδειν καὶ χαίρειν, εἴπερ ἀληθῶς
794 ἔνδοθεν ηὕρετε φροῦδον τὸ κακὸν καὶ μὴ κατελαμβάνετ´ ἔνδον.
795 Κἂν καταδάρθωμεν ἐν ἀλλοτρίων παίζουσαι καὶ κοπιῶσαι,
796 πᾶς τις τὸ κακὸν τοῦτο ζητεῖ περὶ τὰς κλίνας περινοστῶν.
797 Κἂν ἐκ θυρίδος παρακύπτωμεν, τὸ κακὸν ζητεῖτε θεᾶσθαι·
798 κἂν αἰσχυνθεῖς´ ἀναχωρήσῃ, πολὺ μᾶλλον πᾶς ἐπιθυμεῖ
799 αὖθις τὸ κακὸν παρακύψαν ἰδεῖν. Οὕτως ἡμεῖς ἐπιδήλως

Traduction française :

[750] mais cette petite est égorgée à l'instant. SIXIÈME FEMME. Non, non! je t'en conjure. Fais-moi tout ce que tu voudras plutôt qu'à elle. MNÉSILOQUE. Tu es de ta nature une tendre mère. Mais je ne l'en égorgerai pas moins. SIXIÈME FEMME. Hélas! Ma fille! Donne-moi la coupe, Mania, afin que je recueille le sang de mon enfant. MNÉSILOQUE. Tiens-la dessous : c'est la seule grâce que je t'accorderai. SIXIÈME FEMME. Va-t'en' à la malemort! Tu es un être détestable et cruel. MNÉSILOQUE. Cette peau est pour la prêtresse. SIXIÈME FEMME. Qu'est-ce qui est pour la prêtresse? MNÉSILOQUE. Ceci, prends. SEPTIÈME FEMME. Infortunée Mica, qui t'a privée de ta fille? Qui t'a ravi ton enfant chérie? SIXIÈME FEMME. Ce monstre-là. Mais, puisque te voici, garde-le bien pendant qu'avec Clisthène, je vais dénoncer aux Prytanes ce qu'il a fait. (765) MNÉSILOQUE. Voyons, quel sera mon moyen de salut? Quelle tentative ? Quelle invention ? La cause de tout ceci, celui qui m'a jeté dans ces affaires ne paraît pas encore. Allons, quel messager pourrais-je lui envoyer? Il y a, à ma connaissance, un expédient renouvelé de Palamède. Ainsi que lui, j'écrirai sur le plat d'une rame que j'abandonnerai aux flots. Mais je n'ai pas de rames sous la main. Où? Où, malheureux, trouverai-je donc des rames? Où? Eh ! Pourquoi ne pas jeter à bas ces statues? J'écrirai dessus en guise de rame. Cela vaut beaucoup mieux. Bois pour bois des deux parts. O mes mains, mettez-vous à la besogne qui va me tirer d'affaire. Allons, feuillets de mes tablettes polies, recevez les empreintes du stylet, messagères de mes infortunes. Oh! oh! Voilà un P (Rho) défectueux! II sort de la ligne! Quel sillon! Partez, élancez-vous sur toutes les routes, par-ci, par-là; hâtez-vous, il le faut. (785) PARABASE ou CHŒUR. Pour nous, maintenant, disons du bien de nous-mêmes dans notre parabase. Il est d'usage qu'un chacun dise beaucoup de mal de la gent féminine, comme quoi nous sommes un fléau pour les hommes; que de nous viennent tous les maux, querelles, discordes, sédition funeste, douleur, guerre. Mais voyons, si nous sommes un fléau, pourquoi nous épousez-vous? Oui, si nous sommes réellement un fléau, pourquoi nous défendez-vous de sortir et d'être prises à regarder dehors ? Pourquoi vous donner tant de peine à vouloir garder votre fléau ? Si votre femme est sortie un instant et que vous la rencontriez devant la porte, vous devenez fous furieux, vous qui devriez rendre grâce au ciel et vous réjouir de ce que vous trouvez le fléau absent et que vous ne l'avez plus chez vous. Si nous nous endormons dans la maison des autres, lasses du jeu, chacun cherche son fléau et rôde autour des lits. Si nous regardons par la fenêtre, vous cherchez à voir le fléau. Si nous nous retirons par pudeur, chacun désire beaucoup plus voir le fléau se pencher de nouveau dehors.





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Dernière mise à jour : 30/10/2009