HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

ARISTOPHANE, Les Oiseaux (texte complet)

τὸ



Texte grec :

[300] (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οὐ γάρ ἐστι Σποργίλος;
301 (ΕΠΟΨ) Χαὐτηί γε γλαῦξ.
301 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Τί φῄς; Τίς γλαῦκ´ Ἀθήναζ´ ἤγαγεν;
302 (ΕΠΟΨ) Κίττα, τρυγών, κορυδός, ἐλεᾶς, ὑποθυμίς, περιστερά,
303 νέρτος, ἱέραξ, φάττα, κόκκυξ, ἐρυθρόπους, κεβλήπυρις,
304-305 πορφυρίς, κερχνῄς, κολυμβίς, ἀμπελίς, φήνη, δρύοψ.
306 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Ἰοὺ ἰού, τῶν ὀρνέων.
306 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Ἰοὺ ἰού, τῶν κοψίχων.
307 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οἷα πιπίζουσι καὶ τρέχουσι διακεκραγότες.
308 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Ἆρ´ ἀπειλοῦσίν γε νῷν;
308 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Οἴμοι, κεχήνασίν γέ τοι
309 καὶ βλέπουσιν εἰς σὲ κἀμέ.
309 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Τοῦτο μὲν κἀμοὶ δοκεῖ.
310-311 (ΧΟΡΟΣ)
310-311 Ποποποποποπο ποῦ μ´ ὃς ἐκάλεσε; Τίνα τόπον ἄρα νέμεται;
312-313 (ΕΠΟΨ) Οὑτοσὶ πάλαι πάρειμι κοὐκ ἀποστατῶ φίλων.
314-315 (ΧΟΡΟΣ) Τιτιτιτιτιτιτι τίνα λόγον ἄρα ποτὲ πρὸς ἐμὲ φίλον ἔχων;
316 (ΕΠΟΨ) Κοινόν, ἀσφαλῆ, δίκαιον, ἡδύν, ὠφελήσιμον.
317-318 Ἄνδρε γὰρ λεπτὼ λογιστὰ δεῦρ´ ἀφῖχθον ὡς ἐμέ.
319 (ΧΟΡΟΣ) Ποῦ; πᾷ; πῶς φῄς;
320 (ΕΠΟΨ) Φήμ´ ἀπ´ ἀνθρώπων ἀφῖχθαι δεῦρο πρεσβύτα δύο·
321 ἥκετον δ´ ἔχοντε πρέμνον πράγματος πελωρίου.
322 (ΧΟΡΟΣ) Ὦ μέγιστον ἐξαμαρτὼν ἐξ ὅτου ´τράφην ἐγώ,
323 πῶς λέγεις;
323 (ΕΠΟΨ) Μήπω φοβηθῇς τὸν λόγον.
323 (ΧΟΡΟΣ) Τί μ´ ἠργάσω;
324 (ΕΠΟΨ) Ἄνδρ´ ἐδεξάμην ἐραστὰ τῆσδε τῆς ξυνουσίας.
325 (ΧΟΡΟΣ) Καὶ δέδρακας τοῦτο τοὔργον;
325 (ΕΠΟΨ) Καὶ δεδρακώς γ´ ἥδομαι.
326 (ΧΟΡΟΣ) Κἀστὸν ἤδη που παρ´ ἡμῖν;
326 (ΕΠΟΨ) Εἰ παρ´ ὑμῖν εἴμ´ ἐγώ.
327 (ΧΟΡΟΣ) Ἔα ἔα·
328 προδεδόμεθ´ ἀνόσιά τ´ ἐπάθομεν· ὃς γὰρ
329 φίλος ἦν ὁμότροφά θ´ ἡμῖν ἐνέμετο
330 πεδία παρ´ ἡμῖν,
331 παρέβη μὲν θεσμοὺς ἀρχαίους,
332 παρέβη δ´ ὅρκους ὀρνίθων.
333 Εἰς δὲ δόλον ἐκάλεσε, παρέβαλέ τ´ ἐμὲ παρὰ γένος
334 ἀνόσιον, ὅπερ ἐξότ´ ἐγένετ´ ἐπ´ ἐμοὶ
335 πολέμιον ἐτράφη.
336 Ἀλλὰ πρὸς τοῦτον μὲν ἡμῖν ἐστιν ὕστερος λόγος·
337 τὼ δὲ πρεσβύτα δοκεῖ μοι τώδε δοῦναι τὴν δίκην
338 διαφορηθῆναί θ´ ὑφ´ ἡμῶν.
338 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Ὡς ἀπωλόμεσθ´ ἄρα.
339 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Αἴτιος μέντοι σὺ νῷν εἶ τῶν κακῶν τούτων μόνος.
340 Ἐπὶ τί γάρ μ´ ἐκεῖθεν ἦγες;
340 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Ἵν´ ἀκολουθοίης ἐμοί.
341 (ΕΥΕΛΠΙΔΗΣ) Ἵνα μὲν οὖν κλάοιμι μεγάλα.
341 (ΠΙΣΘΕΤΑΙΡΟΣ) Τοῦτο μὲν ληρεῖς ἔχων
342 κάρτα· πῶς κλαύσει γάρ, ἢν ἅπαξ γε τὠφθαλμὼ ´κκοπῇς;
343 (ΧΟΡΟΣ) Ἰὼ ἰώ·
344 ἔπαγ´ ἔπιθ´ ἐπίφερε πολέμιον ὁρμὰν
345 φονίαν, πτέρυγά τε παντᾷ περίβαλε
346 περί τε κύκλωσαι·
347 ὡς δεῖ τώδ´ οἰμώζειν ἄμφω
348 καὶ δοῦναι ῥύγχει φορβάν.
349 Οὔτε γὰρ ὄρος σκιερὸν οὔτε νέφος αἰθέριον

Traduction française :

[300] (PISTHÉTÈRE) Est-ce qu'il n'y a pas Sporgilos ? Voici la chouette. (EUELPIDE) Que dis-tu ? Qui a donc amené une chouette à Athènes ? (PISTHÉTÈRE) A la suite pie, tourterelle, alouette, éléas, hypothymis, colombe, nertos, épervier, ramier, coucou, rouget, céblépyris, porphyris, kerkhné, plongeon, pie-grièche, orfraie, pivert. (EUELPIDE) Iou! Iou ! Que d'oiseaux ! (PISTHÉTÈRE) Iou ! Iou ! Que de merles ! Comme ils gazouillent, comme ils arrivent à grands cris ! (EUELPIDE) Est-ce qu'ils nous menacent ? Oh ! là, là ! Ils ouvrent le bec, ils nous regardent, toi et moi. (PISTHÉTÈRE) Cela me paraît être ainsi. (310) (LE CHOEUR) Popopopopopop ! Où est celui qui m'a appelé ? Dans quel endroit se tient-il ? (LA HUPPE) Je suis ici depuis longtemps, et je ne lâche pas mes amis. (LE CHOEUR) Tititititititititi ! Quelle bonne idée as-tu à me communiquer ? (LA HUPPE) D'un intérêt commun, sûre, juste, agréable, utile. Deux hommes d'un jugement délié sont venus ici me trouver. (LE CHOEUR) Où ? Comment ? Que dis-tu ? (LA HUPPE) Je dis que, de chez les hommes, deux vieillards sont venus me parler d'une affaire prodigieuse. (LE CHOEUR) Oh ! quelle faute! C'est la plus grosse depuis que je suis né ! Que dis-tu ? (LA HUPPE) Que mes paroles ne t'effraient pas. (LE CHOEUR) Qu'as-tu fait ? (LA HUPPE) J'ai accueilli deux hommes qui désirent vivement notre alliance. (LE CHOEUR) Et tu as fait cela ? (LA HUPPE) Je l'ai fait, et je m'en réjouis. (LE CHOEUR) Et ils sont maintenant chez nous ? (LA HUPPE) Comme je suis chez vous moi-même ? (LE CHOEUR) Ea ! Ea ! Trahison ! Sacrilège ! Un ami, nourri avec nous des produits de nos campagnes, a violé nos antiques lois, violé les serments des oiseaux. Il m'a attiré dans un piège, il m'a jeté en proie à une race impie qui, depuis qu'elle existe, m'a déclaré la guerre. Nous aurons, plus tard, une explication avec cet oiseau ; mais il faut commencer par le châtiment de ces deux vieillards et les mettre en pièces. (338) (PISTHÉTÈRE) C'en est fait de nous ! (EUELPIDE) C'est pourtant toi seul qui es la cause de tous les maux qui nous arrivent. Pourquoi m'as-tu amené ici ? (PISTHÉTÈRE) Afin de t'avoir pour compagnon. (EUELPIDE) Pour me faire pleurer de grands malheurs. (PISTHÉTÈRE) En vérité, tu radotes absolument. Comment pleureras-tu donc, quand une fois tu auras les deux yeux arrachés ? (343) (LE CHOEUR) Ia ! Ia ! En avant, attaque, élance-toi sur l'ennemi, verse le sang, déploie tes ailes de toutes parts, enveloppe-le. Il faut qu'ils gémissent tous les deux et qu'ils servent de pâture à notre bec. Il n'y a ni montagne ombragée, ni nuage aérien,





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Dernière mise à jour : 29/10/2009