HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristophane, Les guêpes

χειρὶ



Texte grec :

[1300] καὶ τῶν ξυνόντων πολὺ παροινικώτατος;
καίτοι παρῆν Ἵππυλλος Ἀντιφῶν Λύκων
Λυσίστρατος Θούφραστος οἱ περὶ Φρύνιχον.
τούτων ἁπάντων ἦν ὑβριστότατος μακρῷ.
εὐθὺς γὰρ ὡς ἐνέπλητο πολλῶν κἀγαθῶν,
1305 ἐνήλατ᾽ ἐσκίρτα ᾽πεπόρδει κατεγέλα
ὥσπερ καχρύων ὀνίδιον εὐωχημένον
κἄτυπτεν ἐμὲ νεανικῶς “παῖ παῖ” καλῶν.
εἶτ᾽ αὐτὸν ὡς εἶδ᾽ ᾔκασεν Λυσίστρατος·
“ἔοικας ὦ πρεσβῦτα νεοπλούτῳ τρυγὶ
1310 κλητῆρί τ᾽ εἰς ἀχυρμὸν ἀποδεδρακότι”.
ὁ δ᾽ ἀνακραγὼν ἀντῄκασ᾽ αὐτὸν πάρνοπι
τὰ θρῖα τοῦ τρίβωνος ἀποβεβληκότι,
Σθενέλῳ τε τὰ σκευάρια διακεκαρμένῳ.
οἱ δ᾽ ἀνεκρότησαν, πλήν γε Θουφράστου μόνου·
1315 οὗτος δὲ διεμύλλαινεν ὡς δὴ δεξιός.
ὁ γέρων δὲ τὸν Θούφραστον ἤρετ᾽· ᾽εἰπέ μοι,
ἐπὶ τῷ κομᾷς καὶ κομψὸς εἶναι προσποιεῖ,
κωμῳδολοιχῶν περὶ τὸν εὖ πράττοντ᾽ ἀεί;᾽
τοιαῦτα περιύβριζεν αὐτοὺς ἐν μέρει,
1320 σκώπτων ἀγροίκως καὶ προσέτι λόγους λέγων
ἀμαθέστατ᾽ οὐδὲν εἰκότας τῷ πράγματι.
ἔπειτ᾽ ἐπειδὴ ᾽μέθυεν, οἴκαδ᾽ ἔρχεται
τύπτων ἅπαντας, ἤν τις αὐτῷ ξυντύχῃ.
ὁδὶ δὲ καὶ δὴ σφαλλόμενος προσέρχεται.
1325 ἀλλ᾽ ἐκποδὼν ἄπειμι πρὶν πληγὰς λαβεῖν.
(Φιλοκλέων)
ἄνεχε πάρεχε·
κλαύσεταί τις τῶν ὄπισθεν
ἐπακολουθούντων ἐμοί·
οἷον, εἰ μὴ ᾽ρρήσεθ᾽, ὑμᾶς
1330 ὦ πόνηροι ταυτῃὶ τῇ
δᾳδὶ φρυκτοὺς σκευάσω.
Ξυμότης τις
ἦ μὴν σὺ δώσεις αὔριον τούτων δίκην
ἡμῖν ἅπασι, κεἰ σφόδρ᾽ εἶ νεανίας.
ἁθρόοι γὰρ ἥξομέν σε προσκαλούμενοι.
1335 ἰὴ ἰεῦ, καλούμενοι.
ἀρχαῖά γ᾽ ὑμῶν· ἆρά γ᾽ ἴσθ᾽
ὡς οὐδ᾽ ἀκούων ἀνέχομαι
δικῶν; ἰαιβοῖ, αἰβοῖ.
τάδε μ᾽ ἀρέσκει· βάλλε κημούς.
1340 οὐκ ἄπεισι; ποῦ ᾽στιν <ἡμῖν>
ἡλιαστής; ἐκποδών.
ἀνάβαινε δεῦρο χρυσομηλολόνθιον,
τῇ χειρὶ τουδὶ λαβομένη τοῦ σχοινίου.
ἔχου· φυλάττου δ᾽, ὡς σαπρὸν τὸ σχοινίον·
ὅμως γε μέντοι τριβόμενον οὐκ ἄχθεται.
1345 ὁρᾷς ἐγώ σ᾽ ὡς δεξιῶς ὑφειλόμην
μέλλουσαν ἤδη λεσβιᾶν τοὺς ξυμπότας·
ὧν οὕνεκ᾽ ἀπόδος τῷ πέει τῳδὶ χάριν.
ἀλλ᾽ οὐκ ἀποδώσεις οὐδ᾽ ἐφιαλεῖς οἶδ᾽ ὅτι,
ἀλλ᾽ ἐξαπατήσεις κἀγχανεῖ τούτῳ μέγα·

Traduction française :

[1300] et le plus dévergondé des convives. Quoiqu'il y eût avec lui Hippyllos,
Antiphon, Lycon, Lysistratos, Théophraste, Phrynichos, il les a tous surpassés en
effronterie. Une fois qu'il se fut rempli de bons morceaux, il se mit à danser, à
sauter, à rire, à péter comme un âne gorgé d'orge, à me rosser
vigoureusement, criant : « Garçon ! garçon ! » Lysistratos, le voyant dans cet
état, l'apostropha en ces termes : « Vieillard, tu ressembles à un gueux enrichi,
ou à un âne qui court à l'écurie. - Et toi, reprit l'autre en criant, tu ressembles
à une sauterelle transie de froid, ou à Sthénélos dépouillé de sa
garde-robe. » Tous d'applaudir, à l'exception d'un seul, Théophraste, qui se
mordait les lèvres, en homme de bon ton. Le vieillard alors s'adresse à lui : «
Dis-moi, pourquoi es-tu si fier et fais-tu le suffisant, toi qui passes ta vie à
amuser les riches par tes bouffonneries ? » C'est ainsi qu'il distribuait à chacun
son paquet, avec des plaisanteries grossières, débitant les propos les plus
saugrenus et les plus impertinents. Il rentre enfin à la maison dans un état
d'ivresse complète, et frappant tous ceux qu'il rencontrait. Mais le voici qui
s'avance d'un pas chancelant ; je me sauve pour éviter ses coups.
PHILOCLÉON, - (Il est suivi des gens qu'il a maltraités, et il amène avec lui une
joueuse de flûte,) - Qu'on me laisse, qu'on se retire. Je ferai un mauvais parti
à quelques-uns de ceux qui m'escortent. Eh bien ! partirez-vous, marauds ? ou
je vous grille avec cette torche.
BDÉLYCLÉON. - Demain, sois-en sûr, tu nous payeras tout cela, malgré ton
impudence de jeune fat. Nous viendrons en foule t'assigner.
PHILOCLÉON. - Oh! oh! m'assigner! Ce n'est plus de mode. Savez-vous que je
ne puis plus même en-tendre le mot de procès ? Non, non ; j'ai d'autres passe-
temps ; jetez les urnes. Partirez-vous enfin ? Où est le juge? Qu'il aille se
pendre. (A la courtisane.) Monte ici, mon joli petit hanneton d'or, en serrant
cette corde dans ta main. Prends, mais avec précaution ; car la corde est
usée : cependant elle se laisse encore manier. Tu vois comme je t'ai soustraite
avec adresse aux sales caprices des convives. En reconnaissance, tu
devrais avoir un peu de complaisance pour moi. Mais tu ne le feras pas ; tu
n'essayeras pas même, je le sais ; tu te moqueras de moi, tu me riras au nez,





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Dernière mise à jour : 23/09/2005