HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristophane, Les grenouilles

τὸν



Texte grec :

[400] ἥδιστον εὑρών, δεῦρο συνακολούθει
πρὸς τὴν θεὸν
καὶ δεῖξον ὡς ἄνευ πόνου
πολλὴν ὁδὸν περαίνεις.
Ἴακχε φιλοχορευτὰ συμπρόπεμπέ με.
σὺ γὰρ κατεσχίσω μὲν ἐπὶ γέλωτι
κἀπ᾽ εὐτελείᾳ τόδε τὸ σανδαλίσκον
καὶ τὸ ῥάκος,
κἀξηῦρες ὥστ᾽ ἀζημίους
παίζειν τε καὶ χορεύειν.
410 Ἴακχε φιλοχορευτὰ συμπρόπεμπέ με.
καὶ γὰρ παραβλέψας τι μειρακίσκης
νῦν δὴ κατεῖδον καὶ μάλ᾽ εὐπροσώπου
συμπαιστρίας
χιτωνίου παραρραγέντος τιτθίον προκύψαν.
Ἴακχε φιλοχορευτὰ συμπρόπεμπέ με.
(Διόνυσος)
ἐγὼ δ᾽ ἀεί πως φιλακόλουθός εἰμι καὶ μετ᾽ αὐτῆς
παίζων χορεύειν βούλομαι.
(Ξανθίας) κἄγωγε πρός.
420 (Χορός)
βούλεσθε δῆτα κοινῇ
σκώψωμεν Ἀρχέδημον;
ὃς ἑπτέτης ὢν οὐκ ἔφυσε φράτερας.
νυνὶ δὲ δημαγωγεῖ
ἐν τοῖς ἄνω νεκροῖσι,
κἀστὶν τὰ πρῶτα τῆς ἐκεῖ μοχθηρίας.
τὸν Κλεισθένους δ᾽ ἀκούω
ἐν ταῖς ταφαῖσι πρωκτὸν
τίλλειν ἑαυτοῦ καὶ σπαράττειν τὰς γνάθους·
κἀκόπτετ᾽ ἐγκεκυφώς,
430 κἄκλαε κἀκεκράγει
Σεβῖνον ὅστις ἐστὶν ἁναφλύστιος.
καὶ Καλλίαν γέ φασι
τοῦτον τὸν Ἱπποβίνου
κύσθου λεοντῆν ναυμαχεῖν ἐνημμένον.
(Διόνυσος)
ἔχοιτ᾽ ἂν οὖν φράσαι νῷν
(Πλούτων)᾽ ὅπου ᾽νθάδ᾽ οἰκεῖ;
ξένω γάρ ἐσμεν ἀρτίως ἀφιγμένω.
(Χορός)
μηδὲν μακρὰν ἀπέλθῃς,
μηδ᾽ αὖθις ἐπανέρῃ με,
440 ἀλλ᾽ ἴσθ᾽ ἐπ᾽ αὐτὴν θύραν ἀφιγμένος.
(Διόνυσος) αἴροι᾽ ἂν αὖθις ὦ παῖ.
(Ξανθίας)
τουτὶ τί ἦν τὸ πρᾶγμα;
ἀλλ᾽ ἢ Διὸς Κόρινθος ἐν τοῖς στρώμασιν.
(Χορός)
χωρεῖτε
νῦν ἱερὸν ἀνὰ κύκλον θεᾶς, ἀνθοφόρον ἀν᾽ ἄλσος
παίζοντες οἷς μετουσία θεοφιλοῦς ἑορτῆς·
ἐγὼ δὲ σὺν ταῖσιν κόραις εἶμι καὶ γυναιξίν,
οὗ παννυχίζουσιν θεᾷ, φέγγος ἱερὸν οἴσων.

Traduction française :

[400] guide nos pas auprès de la Déesse, et montre que, sans fatigue,
tu accomplis une longue route.
Iakkhos, ami de la danse, conduis-moi : car c'est toi qui as
déchiré, pour provoquer le rire et pour être simple, ce brodequin
et ces vêtements négligés, et qui as trouvé de la sorte moyen de
rire impunément et de danser.
Iakkhos, ami de la danse, conduis-moi : car, il n'y a qu'un
instant, du coin de l'oeil, j'ai vu une fillette tout à fait charmante,
jouant avec ses compagnes, et, par un trou de sa tunique, sa
gorge saillir.
Iakkhos, ami de la danse, conduis-moi.
DIONYSOS. Moi, j'aime toujours à être l'un des vôtres, et je
veux, en dansant, m'ébattre avec cette fillette.
XANTHIAS. Et moi aussi.
LE CHOEUR. Voulez-vous que nous nous moquions ensemble
d'Archédémos qui, à sept ans, n'était pas encore inscrit dans sa
phratrie, et qui, maintenant, démagogue parmi les morts d'en
haut, y tient le premier rang de la perversité ? J'apprends que
Clisthène sur les tombeaux s'épile le derrière et se gratte les
joues, puis, le front contre terre, il gémit, il appelle Sébinos,
d'Anaphlystos. On ditaussi que Callias, l'illustre fils de
Hippobinos, s'est vêtu d'un pelage de lionne, pour aller
combattre sur mer.
DIONYSOS. Pourriez-vous nous dire où est la demeure de
Pluton ? Nous sommes deux étrangers, arrivés récemment.
LE CHOEUR. Ne va pas plus loin, et ne me réitère pas la
question ; mais sache que tu es arrivé devant la porte même.
DIONYSOS. Esclave, reprends tes paquets.
XANTHIAS. Toujours la même affaire ! C'est donc la Corinthos
de Zeus que ces paquets !
LE CHOEUR. Dansez une ronde, maintenant, en l'honneur de la
Déesse, et jouez dans ce bocage fleuri, vous qui êtes admis à
cette fête religieuse. Moi, je me joins aux filles et aux femmes, à
l'endroit où elles célèbrent la fête nocturne de la Déesse, et je
porterai le flambeau sacré.





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Dernière mise à jour : 14/07/2005