HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristophane, Les Nuées

αὐτοὺς



Texte grec :

[1450] μετὰ Σωκράτους
καὶ τὸν λόγον τὸν ἥττω ;
Ταυτὶ δι᾿ ὑμᾶς, ὦ Νεφέλαι, πέπονθ᾿ ἐγώ,
ὑμῖν ἀναθεὶς ἅπαντα τἀμὰ πράγματα.
(ΧΟΡΟΣ) Αὐτὸς μὲν οὖν σαυτῷ σὺ τούτων αἴτιος,
στρέψας σεαυτὸν εἰς πονηρὰ πράγματα.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Τί δῆτα ταῦτ᾿ οὔ μοι τότ᾿ ἠγορεύετε,
ἀλλ᾿ ἄνδρ᾿ ἄγροικον καὶ γέροντ᾿ ἐπήρατε ;
(ΧΟΡΟΣ) Ἡμεῖς ποιοῦμεν ταῦθ᾿ ἑκάστοθ᾿, ὅντιν᾿ ἂν
γνῶμεν πονηρῶν ὄντ᾿ ἐραστὴν πραγμάτων,
ἕως ἂν αὐτὸν ἐμβάλωμεν εἰς κακόν,
ὅπως ἂν εἰδῇ τοὺς θεοὺς δεδοικέναι.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Ὤμοι, πονηρά γ᾿, ὦ Νεφέλαι, δίκαια δέ·
οὐ γάρ με χρῆν τὰ χρήμαθ᾿ ἁδανεισάμην
ἀποστερεῖν. Νῦν οὖν ὅπως, ὦ φίλτατε,
τὸν Χαιρεφῶντα τὸν μιαρὸν καὶ Σωκράτη
ἀπολεῖς μετ᾿ ἐμοῦ ᾿λθών, οἳ σὲ κἄμ᾿ ἐξηπάτων.
(ΦΕΙΔΙΠΠΙΔΗΣ) Ἀλλ᾿ οὐκ ἂν ἀδικήσαιμι τοὺς διδασκάλους.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Ναὶ ναί, καταιδέσθητι πατρῷον Δία.
(ΦΕΙΔΙΠΠΙΔΗΣ) Ἰδού γε Δία πατρῷον. Ὡς ἀρχαῖος εἶ.
Ζεὺς γάρ τις ἐστίν ;
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Ἐστίν.
(ΦΕΙΔΙΠΠΙΔΗΣ) Οὐκ ἔστ᾿, οὔκ, ἐπεὶ
Δῖνος βασιλεύει, τὸν Δί᾿ ἐξεληλακώς.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Οὐκ ἐξελήλακ᾿, ἀλλ᾿ ἐγὼ τοῦτ᾿ ᾠόμην
διὰ τουτονὶ τὸν δῖνον. Ὤμοι δείλαιος,
ὅτε καὶ σὲ χυτρεοῦν ὄντα θεὸν ἡγησάμην.
(ΦΕΙΔΙΠΠΙΔΗΣ) Ἐνταῦθα σαυτῷ παραφρόνει καὶ φληνάφα.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Οἴμοι παρανοίας. Ὡς ἐμαινόμην ἄρα
ὅτ᾿ ἐξέβαλον καὶ τοὺς θεοὺς διὰ Σωκράτη.
Ἀλλ᾿ ὦ φίλ᾿ Ἑρμῆ, μηδαμῶς θύμαινέ μοι,
μηδέ μ᾿ ἐπιτρίψῃς, ἀλλὰ συγγνώμην ἔχε
ἐμοῦ παρανοήσαντος ἀδολεσχίᾳ.
Καί μοι γενοῦ ξύμβουλος, εἴτ᾿ αὐτοὺς γραφὴν
διωκάθω γραψάμενος, εἴθ᾿ ὅτι σοι δοκεῖ.
Ὀρθῶς παραινεῖς οὐκ ἐῶν δικορραφεῖν
ἀλλ᾿ ὡς τάχιστ᾿ ἐμπιμπράναι τὴν οἰκίαν
τῶν ἀδολεσχῶν. Δεῦρο δεῦρ᾿, ὦ Ξανθία,
κλίμακα λαβὼν ἔξελθε καὶ σμινύην φέρων,
κἄπειτ᾿ ἐπαναβὰς ἐπὶ τὸ φροντιστήριον
τὸ τέγος κατάσκαπτ᾿, εἰ φιλεῖς τὸν δεσπότην,
ἕως ἂν αὐτοῖς ἐμβάλῃς τὴν οἰκίαν.
Μοὶ δὲ δᾷδ᾿ ἐνεγκάτω τις ἡμμένην.
Κἀγώ τιν᾿ αὐτῶν τήμερον δοῦναι δίκην
ἐμοὶ ποήσω, κεἰ σφόδρ᾿ εἴσ᾿ ἀλαζόνες.
(ΜΑΘΗΤΗΣ Α.) Ἰοὺ ἰού.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Σὸν ἔργον, ὦ δᾷς, ἱέναι πολλὴν φλόγα.
(ΜΑΘΗΤΗΣ) Ἄνθρωπε, τί ποεῖς ;
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Ὅ τι ποιῶ ; Τί δ᾿ ἄλλο γ᾿ ἢ
διαλεπτολογοῦμαι ταῖς δοκοῖς τῆς οἰκίας ;
(ΜΑΘΗΤΗΣ) Τίς ἡμῶν πυρπολεῖ τὴν οἰκίαν ;
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Ἐκεῖνος οὗπερ θοἰμάτιον εἰλήφατε.
(ΜΑΘΗΤΗΣ) Ἀπολεῖς, ἀπολεῖς.
(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ) Τοῦτ᾿ αὐτὸ γὰρ καὶ βούλομαι,

Traduction française :

[1450] toi, Socrate et le Raisonnement faible.
{épisode 3.}
(STREPSIADE) Voilà, Nuées, ce que j'endure, pour vous avoir commis toutes mes affaires !
(LE CHOEUR) C'est bien toi qui t'es attiré cela, te tournant vers le mal.
(STREPSIADE) Pourquoi donc ne me le disiez-vous pas, au lieu d'abuser un homme campagnard et vieux ?
(LE CHOEUR) C'est ce que nous faisons constamment avec les gens que nous savons portés vers les choses mauvaises, jusqu'à ce que nous les lancions dans quelque infortune qui leur apprenne à craindre les dieux.
(STREPSIADE) Hélas ! C'est dur, ô Nuées, mais juste... Il ne fallait pas frustrer mes créanciers de ce qui leur était dû. Maintenant, mon cher fils, avisons au moyen d'aller mettre à mal ce coquin de Chéréphon ainsi que Socrate, qui nous on: trompés, toi et moi.
(PHILIPPIDE) Mais je ne veux pas maltraiter mes maîtres.
(STREPSIADE) Oui, oui ; mais respecte Zeus Paternel.
(PHILIPPIDE) Zeus Paternel ! Que tu es arriéré. Est-ce qu'il y a un Zeus ?
(STREPSIADE) Il y en a un.
(PHILIPPIDE) Mais non, il n'yen a pas, puisque c'est le Tourbillon qui règne, après avoir chassé Zeus.
(STREPSIADE) Non, il ne l'a pas chassé. Seulement je le croyais, à cause du Tourbillon qui est là. Insensé que j'étais. J'ai pris ce vase d'argile pour un dieu.
(PHILIPPIDE) Eh bien, déraisonne et extravague à ton aise.
(Il s'en va.)
{Exorde}
(STREPSIADE) Malheureux que je suis. Quel délire ! Que j'étais donc fou de rejeter les dieux, sur la foi de Socrate. Mais, ô cher Hermès, ne sois pas irrité contre moi, ne m'écrase pas; au contraire, pardonne à un homme égaré par leurs bavardages. Deviens mon conseiller, soit pour leur intenter un procès, soit pour prendre tel parti qu'il te conviendra... Oui, tu m'engages avec raison à ne pas faire un procès, mais à mettre le feu, le plus tôt possible, à cette maison de fous. J'ai, ici, Xanthias ; viens, prends une échelle, apporte une hache, monte ensuite sur le philosophoir, et, si tu aimes ton maître, abats le toit, jusqu'à ce que la maison s'écroule sur eux. Puis, que l'on m'apporte une torche allumée, et, dès ce moment même, je me ferai justice, quoique ce soient de fameux hâbleur.
(PREMIER DISCIPLE) Hé ! hé !
(STREPSIADE) Fais ton oeuvre, ô torche ! jette une vive flamme !
(PREMIER DISCIPLE) Hé ! l'homme! Que fais-tu ?
(STREPSIADE) Ce que je fais ? Mais rien qu'un dialogue subtil avec les poutres de la maison.
(DEUXIÈME DISCIPLE) Malheur à moi ! Qui met le feu à notre maison ?
(STREPSIADE) Celui à qui vous avez pris son manteau.
(DEUXIÈME DISCIPLE) Tu nous tues, tu nous tues !
(STREPSIADE) C'est justement ce que je veux,





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Dernière mise à jour : 4/04/2005