HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aratus, les Phénomènes

τετράδας



Texte grec :

[550] Ἐν τοῖς ἠέλιος φέρεται δυοκαίδεκα πᾶσιν
πάντ´ ἐνιαυτὸν ἄγων, καί οἱ περὶ τοῦτον ἰόντι
κύκλον ἀέξονται πᾶσαι ἐπικάρπιοι ὧραι.
Τοῦ δ´ ὅσσον κοίλοιο κατ´ ὠκεανοῖο δύηται,
τόσσον ὑπὲρ γαίης φέρεται· πάσῃ δ´ ἐπὶ νυκτὶ
ἓξ αἰεὶ δύνουσι δυωδεκάδες κύκλοιο,
τόσσαι δ´ ἀντέλλουσι. Τόσον δ´ ἐπὶ μῆκος ἑκάστη
νὺξ αἰεὶ τετάνυσται, ὅσον τέ περ ἥμισυ κύκλου
ἀρχομένης ἀπὸ νυκτὸς ἀείρεται ὑψόθι γαίης.
Οὔ κεν ἀπόβλητον δεδοκημένῳ ἤματος εἴη
μοιράων σκέπτεσθαι ὅτ´ ἀντέλλῃσιν ἑκάστη·
αἰεὶ γὰρ τάων γε μιῇ συνανέρχεται αὐτὸς
ἠέλιος. Τὰς δ´ ἄν κε περισκέψαιο μάλιστα
εἰς αὐτὰς ὁρόων· ἀτὰρ εἰ νεφέεσσι μέλαιναι
γίνοιντ´ ἢ ὄρεος κεκρυμμέναι ἀντέλλοιεν,
σήματ´ ἐπερχομένῃσιν ἀρηρότα ποιήσασθαι.
Αὐτὸς δ´ ἂν μάλα τοι κεράων ἑκάτερθε διδοίη
ὠκεανὸς τά τε πολλὰ περιστέφεται ἑοῖ αὐτῷ
νειόθεν ὁππῆμος κείνων φορέῃσιν ἑκάστην.
Οὔ οἱ ἀφαυρότατοι, ὅτε Καρκίνος ἀντέλλῃσιν,
ἀστέρες ἀμφοτέρωθεν ἑλισσόμενοι περίκεινται,
τοὶ μὲν δύνοντες, τοὶ δ´ ἐξ ἑτέρης ἀνιόντες.
Δύνει μὲν Στέφανος, δύνει δὲ κατὰ ῥάχιν Ἰχθῦς·
ἥμισυ μέν κεν ἴδοιο μετήορον, ἥμισυ δ´ ἤδη
ἐσχατιαὶ βάλλουσι κατερχομένου Στεφάνοιο.
Αὐτὰρ ὅγ´ ἐξόπιθεν τετραμμένος ἄλλα μὲν οὔπω
γαστέρι νειαίρῃ, τὰ δ´ ὑπέρτερα νυκτὶ φορεῖται.
Τὸν δὲ καὶ εἰς ὤμους κατάγει μογερὸν Ὀφιοῦχον
Καρκίνος ἐκ γονάτων, κατάγει δ´ Ὄφιν αὐχένος ἐγγύς.
Οὐδ´ ἂν ἔτ´ Ἀρκτοφύλαξ εἴη πολὺς ἀμφοτέρωθεν,
μείων ἠμάτιος, τὸ δ´ ἐπὶ πλέον ἔννυχος ἤδη.
Τέτρασι γὰρ μοίραις ἄμυδις κατιόντα Βοώτην
ὠκεανὸς δέχεται· ὁ δ´ ἐπὴν φάεος κορέσηται,
βουλυτῷ ἐπέχει πλεῖον δίχα νυκτὸς ἰούσης,
ἦμος ὅτ´ ἠελίοιο κατερχομένοιο δύηται.
Κεῖναί οἱ καὶ νύκτες ἐπ´ ὀψὲ δύοντι λέγονται.
Ὥς οἱ μὲν δύνουσιν, ὁ δ´ ἀντίος οὐδὲν ἀεικής,
ἀλλ´ εὖ μὲν ζώνῃ εὖ δ´ ἀμφοτέροισι φαεινὸς
ὤμοις Ὠρίων, ξίφεός γε μὲν ἶφι πεποιθώς,
πάντα φέρων Ποταμόν, κέραος παρατείνεται ἄλλου.
Ἐρχομένῳ δὲ Λέοντι τὰ μὲν κατὰ πάντα φέρονται
Καρκίνῳ ὅσς´ ἐδύοντο, καὶ Αἰετός. Αὐτὰρ ὅγε γνὺξ
ἥμενος ἄλλα μὲν ἤδη, ἀτὰρ γόνυ καὶ πόδα λαιὸν
οὔπω κυμαίνοντος ὑποστρέφει ὠκεανοῖο.
Ἀντέλλει δ´ Ὕδρης κεφαλὴ χαροπός τε Λαγωὸς
καὶ Προκύων πρότεροί τε πόδες Κυνὸς αἰθομένοιο.
Οὐ μέν θην ὀλίγους γαίης ὑπὸ νείατα βάλλει
Παρθένος ἀντέλλουσα. Λύρη τότε Κυλληναίη
καὶ Δελφὶς δύνουσι καὶ εὐποίητος Ὀϊστός.
Σὺν τοῖς Ὄρνιθος πρῶτα πτερὰ μέσφα παρ´ αὐτὴν

Traduction française :

[550] Le soleil, en parcourant chaque année ces douze signes, produit les saisons qui fertilisent la terre pendant qu'il décrit ce cercle dodécadaire qui est d'une part autant élevé au-dessus de la terre qu'il est de l'autre part enfoncé sous le convexe Océan. Six de ces douze signes se couchent toutes les nuits pendant que les six autres se lèvent, et la longueur de chaque nuit est proportionnée à la quantité dont la moitié de ce cercle est élevée au-dessus de la terre depuis le commencement de la nuit. Il ne sera pas inutile d'observer en quels jours se lève chacune des parties de ce cercle, car il y en a toujours quelqu'une avec laquelle le soleil se lève. On les reconnaît aisément à la simple inspection ; mais comme elles sont souvent obscurcies par des nuées, ou cachées par des montagnes lors de leur lever, il faut se faire d'autres marques pour savoir dans quel temps elles se lèvent. L'Océan vous en présente les moyens de part et d'autre, puisque ces constellations, toutes nombreuses qu'elles sont, font leur circulation dans leurs cercles respectifs, chacune depuis le bord de l'horizon oriental. Quand le Cancer se lève, vous voyez quelles sont les étoiles qui marchent en même temps que lui ; les unes se couchent à l'occident, les autres se lèvent à l'orient. La couronne se couche, ainsi que le haut de l'épine du Poisson. On voit la moitié supérieure, tandis que la moitié inférieure descend par ses extrémités. Mais à l'opposé, le Poisson avance ses parties supérieures pendant la nuit, mais non le bord de son ventre. Le Cancer entraîne le Serpentaire qui à peine à le suivre par les genoux jusqu'à ses épaules, et il amène le Serpent jusqu'au cou. Le gardien de l'Ourse ne se montre plus en égale portion, de jour et de nuit, mais la moindre pendant le jour et la plus grande pendant la nuit. L'océan reçoit le Bouvier qui y descend de quatre de ses parties, et qui, quand il est rassasié de la lumière du jour, y demeure jusqu'à plus de la moitié de la nuit, depuis le soir qu'il se couche quand le soleil s'incline vers l'occident. Ces nuits sont dites celles où il se couche tard. Tel est alors le coucher de ces astres. Mais Orion qui leur est opposé, brillant de son baudrier et de ses épaules, et confiant dans son épée, se lève avec le fleuve entier, et paraît de toute sa grandeur. Quand le Lion se lève, tout ce qui accompagne le Cancer se baisse vers l'occident, et l'Aigle aussi tout entier. Mais l'homme à genoux ne descend dessous l'horizon que jusqu'au genou droit qu'il ne plonge pas dans l'Océan orageux. La tête de l'Hydre se lève alors, ainsi que le Lièvre gris, le Petit Chien, et les pieds antérieurs du Chien brûlant. La Vierge en se levant ne fait pas descendre un moindre nombre d'astres sous la terre, car alors la Lyre de Cyllène et le Dauphin se couchent, ainsi que la flèche, en même temps que le devant des ailes du Cygne jusqu'à sa queue





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 19/10/2007