HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aratus, les Phénomènes

Vers 250-299

  Vers 250-299

[250] Αὐτὰρ ὅγ´ ἐν βορέω φέρεται περιμήκετος ἄλλων.
Καί οἱ δεξιτερὴ μὲν ἐπὶ κλισμὸν τετάνυσται
πενθερίου δίφροιο· τὰ δ´ ἐν ποσὶν οἷα διώκων
ἴχνια μηκύνει κεκονιμένος ἐν Διὶ πατρί.
Ἄγχι δέ οἱ σκαιῆς ἐπιγουνίδος ἤλιθα πᾶσαι.
Πληιάδες φορέονται. δ´ οὐ μάλα πολλὸς ἁπάσας
χῶρος ἔχει, καὶ δ´ αὐταὶ ἐπισκέψασθαι ἀφαυραί.
Ἑπτάποροι δὴ ταίγε μετ´ ἀνθρώπους ὑδέονται,
ἓξ οἶαί περ ἐοῦσαι ἐπόψιαι ὀφθαλμοῖσιν.
Οὐ μέν πως ἀπόλωλεν ἀπευθὴς ἐκ Διὸς ἀστήρ,
ἐξ οὗ καὶ γενεῆθεν ἀκούομεν, ἀλλὰ μάλ´ αὕτως
εἴρεται· ἑπτὰ δ´ ἐκεῖναι ἐπιρρήδην καλέονται
Ἀλκυόνη Μερόπη τε Κελαινώ τ´ Ἠλέκτρη τε
καὶ Στερόπη καὶ Τηϋγέτη καὶ πότνια Μαῖα.
Αἱ μὲν ὁμῶς ὀλίγαι καὶ ἀφεγγέες, ἀλλ´ ὀνομασταὶ
ἦρι καὶ ἑσπέριαι, Ζεὺς δ´ αἴτιος, εἱλίσσονται,
σφισι καὶ θέρεος καὶ χείματος ἀρχομένοιο
σημαίνειν ἐπένευσεν ἐπερχομένου τ´ ἀρότοιο.
Καὶ Χέλυς ἥδ´ ὀλίγη. Τὴν ἆρ´ ἔτι καὶ παρὰ λίκνῳ
Ἑρμείης ἐτόρησε, Λύρην δέ μιν εἶπε λέγεσθαι,
κὰδ δ´ ἔθετο προπάροιθεν ἀπευθέος εἰδώλοιο
οὐρανὸν εἰσαγαγών. Τὸ δ´ ἐπὶ σκελέεσσι πέτηλον
γούνατί οἱ σκαιῷ πελάει· κεφαλή γε μὲν ἄκρη
ἀντιπέρην Ὄρνιθος ἑλίσσεται· δὲ μεσηγὺ
ὀρνιθέης κεφαλῆς καὶ γούνατος ἐστήρικται.
Ἤτοι γὰρ καὶ Ζηνὶ παρατρέχει αἰόλος Ὄρνις,
ἄλλα μὲν ἠερόεις, τὰ δέ οἱ ἐπὶ τετρήχυνται
ἀστράσιν οὔτι λίην μεγάλοις, ἀτὰρ οὐ μὲν ἀφαυροῖς.
Αὐτὰρ ὅγ´ εὐδιόωντι ποτὴν ὄρνιθι ἐοικὼς
οὔριος εἰς ἑτέρην φέρεται, κατὰ δεξιὰ χειρὸς
Κηφείης ταρσοῖο τὰ δεξιὰ πείρατα τείνων.
Λαιῇ δὲ πτέρυγι σκαρθμὸς παρακέκλιται Ἵππου.
Τὸν δὲ μετὰ σκαίροντα δύ´ Ἰχθύες ἀμφινέμονται
Ἵππον· πὰρ δ´ ἄρα οἱ κεφαλῇ χεὶρ Ὑδροχόοιο
δεξιτερὴ τάνυται. δ´ ὀπίστερος Αἰγοκερῆος
τέλλεται· αὐτὰρ ὅγε πρότερος καὶ νειόθι μᾶλλον
κέκλιται Αἰγόκερως, ἵνα ἲς τρέπετ´ ἠελίοιο.
Μὴ κείνῳ ἐνὶ μηνὶ περικλύζοιο θαλάσσῃ
πεπταμένῳ πελάγει κεχρημένος. Οὔτε κεν ἠοῖ
πολλὴν πειρήνειας, ἐπεὶ ταχινώταταί εἰσιν,
οὔτ´ ἄν τοι νυκτὸς πεφοβημένῳ ἐγγύθεν ἠὼς
ἔλθοι καὶ μάλα πολλὰ βοωμένῳ. Οἱ δ´ ἀλεγεινοὶ
τῆμος ἐπιρρήσσουσι νότοι, ὁπότ´ Αἰγοκερῆϊ
συμφέρετ´ ἠέλιος· τότε δὲ κρύος ἐκ Διός ἐστιν
ναύτῃ μαλκιόωντι κακώτερον. Ἀλλὰ καὶ ἔμπης
ἤδη πάντ´ ἐνιαυτὸν ὑπὸ στείρῃσι θάλασσα
πορφύρει· ἴκελοι δὲ κολυμβίσιν αἰθυίῃσιν
πολλάκις ἐκ νηῶν πέλαγος περιπαπταίνοντες
ἥμεθ´, ἐπ´ αἰγιαλοὺς τετραμμένοι· οἱ δ´ ἔτι πόρσω
κλύζονται· ὀλίγον δὲ διὰ ξύλον ἄϊδ´ ἐρύκει.
[250] mais il est plus boréal que les autres constellations du zodiaque, et sa main droite s'étend vers la chaise de sa belle-mère. Il avance les pieds comme s'il poursuivait quelqu'un dans les maux qu'il souffre de Jupiter son père. Près de lui et sous son genou gauche, les Pléiades vont en groupe, et, dans le peu d'espace qu'elles occupent, elles sont peu apparentes, mais célèbres parmi les hommes, au nombre de sept, quoiqu'il ne s'en voie que six ; mais nous n'avons jamais ouï dire qu'il s'en soit perdu quelqu'une que nous ne connaissions plus : c'est donc une erreur. Ces sept étoiles sont appelées encore Alcyone, Mérope, Caeléno, Électre, Stérope, Taygète et Maïa. Elles sont petites et peu brillantes, mais elles passent le matin et le soir, quand, par l'ordre de Jupiter, elles montrent l'été et le commencement de l'hiver, et l'approche du labourage. L'écaille de la Tortue est petite et auprès du berceau de Mercure. Il en a fait une lyre, et, en la transportant au ciel, il l'a placée devant la figure du malheureux qui, en étendant ses jambes, s'en approche par son genou gauche, ainsi que de l'Oiseau par le sommet de sa tête, entre laquelle et le genou de l'homme, elle est fixée. Cet oiseau paraît voler près d'elle dans le ciel, mais sans éclat, car ses ailes ont quatre petites étoiles assez sensibles pourtant, et ce vol tranquille se dirige vers l'opposé de la queue, en étendant l'aile droite jusqu'auprès de la main droite de Persée, et l'aile gauche jusqu'au sabot du Cheval dans son galop, les Poissons occupant les deux côtés. Près de la tête de ce Cheval, s'étend la main droite du Verseau, qui s'élève derrière le Capricorne. Mais celui-ci est plus avancé vers l'endroit où le soleil retourne sur ses pas. Vous ne ferez pas, pendant ce mois, beaucoup de chemin en un jour sur la mer orageuse, car les jours sont alors les plus courts, et le jour ne se lèvera pas assez promptement pour l'homme effrayé pendant la nuit, quoiqu'il l'appelle à grands cris. Les vents dangereux du midi se précipitent, lorsque le soleil se lève avec le Capricorne ; alors le froid tombe du ciel avec plus de violence sur le nautonier. La mer cependant s'obscurcit tous les ans sous les navires, d'où souvent, pendant que nous sommes assis au milieu des flots, comme des plongeons enfoncés dans les eaux, nous tournons les yeux vers le rivage ; mais ils sont encore éloignés, et une simple planche nous sépare de la mort.


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Dernière mise à jour : 19/10/2007