HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Les guerres civiles - La guerre d'Hannibal

φαυλότατός



Texte grec :

[23] Τότε δὴ τὸν καιρὸν ὁρῶντες τὸν ἐπηγγελμένον σφίσιν οἱ πεντακόσιοι, τὰ ξίφη τὰ βραχύτερα ἐκ τῶν κόλπων ἐπισπάσαντες πρώτους ἀνῄρουν ὧν ἦσαν ὀπίσω, μετὰ δ' ἐκείνους, ἁρπάσαντες αὐτῶν τὰ ξίφη τὰ μείζω καὶ τὰς ἀσπίδας καὶ τὰ δόρατα, πᾶσιν ἐνέπιπτον καὶ μετεπήδων ἀφειδῶς· καὶ φόνον εἰργάζοντο πλεῖστον οὗτοι μάλιστα, ἅτε πάντων ὄντες ὀπίσω. Τό τε κακὸν ἤδη πολὺ τοῖς Ῥωμαίοις καὶ ποικίλον ἦν, πονουμένοις μὲν ὑπὸ τῶν ἐναντίων, κεκυκλωμένοις δ' ὑπὸ τῆς ἐνέδρας, ἀναιρουμένοις δ' ὑπὸ τῶν ἀναμεμιγμένων. Οὐδ' ἐπιστρέψαι πρὸς αὐτοὺς ἐδύναντο διὰ τοὺς ἐπικειμένους σφίσιν ἐκ μετώπου· οὐδ' ἐπεγίγνωσκον ἔτι αὐτοὺς εὐμαρῶς, Ῥωμαϊκὰς ἀσπίδας ἔχοντας. Ὑπὲρ ἅπαντα δ' αὐτοὺς ὁ κονιορτὸς ἠνώχλει, καὶ οὐκ εἶχον οὐδ' εἰκάσαι τὸ συμβαῖνον, ἀλλ' οἷον ἐν θορύβῳ καὶ φόβῳ, πάντα πλείω νομίζοντες εἶναι, καὶ τὰς ἐνέδρας οὐ τοσαύτας, οὐδὲ τοὺς πεντακοσίους εἰδότες ὅτι ἦσαν πεντακόσιοι, ἀλλ' ὅλον σφῶν τὸ στρατόπεδον ὑπὸ ἱππέων καὶ αὐτομόλων ἡγούμενοι κεκυκλῶσθαι, τραπέντες ἔφευγον ἀκόσμως, πρῶτοι μὲν οἱ ἐπὶ τοῦ δεξιοῦ, καὶ ὁ Τερέντιος αὐτοῖς ἐξῆρχε τῆς φυγῆς, μετὰ δ' ἐκείνους οἱ τὸ λαιὸν ἔχοντες, ὧν ὁ Σερουίλιος ἡγούμενος πρὸς τὸν Αἰμίλιον διέδραμε· καὶ περὶ αὐτοὺς ἦν ὅσον ἄριστον ἱππέων τε καὶ πεζῶν, ἀμφὶ τοὺς μυρίους.

Traduction française :

[23] A ce moment là les 500 Celtibères, voyant que l'occasion se présentait, tirèrent les poignards de leurs tuniques et tuèrent d'abord ceux qui étaient justes devant eux, puis, saisissant les épées, les boucliers et les lances des morts, surgirent sur la ligne entière des Romains, frappant partout et ils firent un énorme carnage puisqu'ils étaient derrière tout le monde. Les Romains furent alors en grandes difficultés : attaqués par l'ennemi devant, par des embuscades sur le flanc, et massacrés par des ennemis au milieu de leurs propres rangs. Ils ne pouvaient pas retourner sur ces derniers à cause de la pression de l'ennemi devant eux et parce qu'il n'était pas facile de distinguer les assaillants, car ceux-ci possédaient des boucliers romains. Et surtout ils étaient gênés par la poussière, qui les empêchaient même de deviner ce qui se passait lieu. Mais (comme il se produit habituellement en cas de désordre et de panique) ils considéraient leur état plus critique qu'il ne l'était, les embuscades plus redoutables et les 500 plus nombreux que les 500 effectifs. Bref, ils imaginèrent que leur armée entière était encerclée par la cavalerie et par des déserteurs hostiles. Ainsi ils tournèrent le dos et se mirent en fuite en plein désordre, d'abord l'aile droite où Varro lui-même donna le signal de la retraite, et après elle, l'aile gauche, dont le commandant, Servilius, cependant, alla porter secours à Æmilius. Autour de ces derniers se rassemblèrent les plus courageux cavaliers et fantassins, au nombre environ de 10.000.





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Dernière mise à jour : 6/11/2008