HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Les guerres civiles - La guerre d'Hannibal

φερόμενον



Texte grec :

[20] Ὁ δ' Ἀννίβας πρῶτα μέν, εἰδὼς περὶ μεσημβρίαν εὖρον ζοφώδη τὸν χῶρον ἐξ ἔθους ἐπιπνέοντα, προύλαβεν ὅπῃ κατὰ νώτου τὸ πνεῦμα ἔμελλεν ἕξειν· ἔπειτα ἐς ὄρος περίφυτον καὶ φαραγγῶδες ἱππέας προενήδρευσε καὶ ψιλούς, οἷς εἴρητο, ὅταν αἱ φάλαγγες ἔργων ἔχωνται καὶ τὸ πνεῦμα ἐπίῃ, κατόπιν γίγνεσθαι τῶν πολεμίων. Ἄνδρας τε πεντακοσίους Κελτίβηρας ἐπὶ τοῖς μακροῖς ξίφεσιν ὑπὸ τοῖς χιτῶσιν ἄλλα ξίφη βραχύτερα περιέζωσεν, οἷς ἔμελλεν αὐτὸς ὅτε δέοι χρῆσθαι σημανεῖν. Σύμπασαν δὲ τὴν στρατιὰν κἀκεῖνος ἐς τρία διῄρει, καὶ τοὺς ἱππέας τοῖς κέρασιν ἐπέτασσεν ἐκ μεγάλων διαστημάτων, εἰ δύναιντο κυκλώσασθαι τοὺς πολεμίους. Ἐπέστησε δὲ τῷ μὲν δεξιῷ Μάγωνα τὸν ἀδελφόν, τῷ δὲ ἑτέρῳ τὸν ἀδελφιδοῦν Ἄννωνα· τὸ δὲ μέσον αὐτὸς εἶχε κατὰ δόξαν Αἰμιλίου τῆς ἐμπειρίας. Δισχίλιοί τε ἱππεῖς ἐπίλεκτοι παρέθεον αὐτῷ, καὶ Μαάρβαλ ἑτέρους ἔχων χιλίους ἐφήδρευεν ὅπῃ τι πονούμενον ἴδοι. Καὶ τάδε πράσσων ἐς δευτέραν παρέτεινεν ὥραν, ἵνα τὸ πνεῦμα θᾶσσον ἐπέλθοι.

Traduction française :

[20] Hannibal avait observé précédemment qu'un vent d'est d'orage commençait à souffler dans cette région habituellement vers midi. Aussi il occupa le terrain où il aurait le vent dans le dos. Ensuite sur une colline boisée creusée par des ravins il plaça sa cavalerie et ses troupes légères pour dresser une embuscade : il leur donna l'ordre, lorsque la bataille serait entamée et que le vent se serait levé, de tomber sur les arrières de l'ennemi. En plus il plaça 500 Celtibères, qui en plus de leurs longues épées à leurs ceintures avaient de courts poignards sous leurs vêtements. Ceux-ci ne devaient pas bouger tant qu'il ne leur aurait pas donné lui-même le signal. Il divisa l'ensemble de son armée en trois lignes de bataille et plaça sa cavalerie sur les ailes à de longues distances afin de déborder si possible l'ennemi. Il donna le commandement de l'aile droite à son frère Magon et celle de l'aile gauche à son neveu Hannon, gardant pour lui le centre à cause de la réputation de militaire expérimenté d'Æmilius. Il avait 2000 cavaliers d'élite et Maharbal en avait 1000, à qui il avait commandé de rester dans les environs et de venir en aide là où une partie de l'armée serait en difficultés. Tout en faisant ces préparatifs, il fit traîner le temps jusqu'environ la deuxième heure afin que le vent lui vienne en aide plus tôt.





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Dernière mise à jour : 6/11/2008