HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre V

ὤφειλον



Texte grec :

[5,77] IX. Καὶ Ἀντώνιος μὲν ἀμφὶ ταῦτα ἦν, Καίσαρι δὲ καὶ Πομπηίῳ διελύθησαν αἱ γενόμεναι σπονδαί, κατὰ μὲν αἰτίας, ὡς ὑπενοεῖτο, ἑτέρας, αἱ δὲ ἐς τὸ φανερὸν ὑπὸ τοῦ Καίσαρος ἐκφερόμεναι αἵδε ἦσαν. Πελοπόννησον Ἀντώνιος μὲν ἐδίδου Πομπηίῳ, κελεύων, ὅσα ἔτι ὤφειλον αὑτῷ Πελοποννήσιοι δόντα ἢ αὐτὸν ἀναδεξάμενον ἀποδώσειν παραλαβεῖν ἢ περιμεῖναι τὴν πρᾶξιν αὐτῶν. Ὁ δὲ οὐκ ἐδέχετο μὲν ἐπὶ τοῖσδε τὴν χώραν, ἡγούμενος αὑτῷ σὺν τοῖς ὀφλήμασι δεδόσθαι· χαλεπαίνων δέ, ὡς ὁ Καῖσαρ ἔλεγεν, εἴτε ἐπὶ τούτοις εἴτε κατὰ γνώμην ἄπιστον εἴθ' ὑπὸ ζήλου τῶν ἑτέρων μεγάλους στρατοὺς ἐχόντων εἴτε Μηνοδώρου διερεθίζοντος αὐτὸν ἀνοχὰς μᾶλλον ἢ βεβαίους σπονδὰς εἶναι νομίζειν, ναῦς ἄλλας ἐποιεῖτο καὶ ἐρέτας συνέλεγε καὶ τῷ στρατῷ ποτε ἐδημηγόρησε χρῆναι παντὸς οὕνεκα παρασκευάζεσθαι. Λῃστήριά τε αὖθις ἀφανῆ τὴν θάλασσαν ἠνώχλει, καὶ μικρὸν ἢ οὐδὲν ἄκος τοῦ λιμοῦ γεγένητο Ῥωμαίοις, ὥστε ἐβόων οὐκ ἀπαλλαγὴν τῶν κακῶν, ἀλλ' ἐπίληψιν τετάρτου τυράννου κατὰ σπονδὰς γεγονέναι. Καὶ ὁ Καῖσάρ τινα λῃστήρια συλλαβὼν ἐβασάνιζεν, οἳ Πομπήιον σφᾶς ἔλεγον ἐπιπέμψαι· καὶ τάδε αὐτὰ ὁ Καῖσαρ τῷ δήμῳ προσέφερε καὶ ἐπέστελλεν αὐτῷ Πομπηίῳ. Ὁ δὲ ἐξελογεῖτο μὲν ὑπὲρ τούτων, ἀντενεκάλει δὲ Πελοποννήσου χάριν.

Traduction française :

[5,77] IX. Tandis qu'Antoine s'occupait ainsi, le traité entre Octave et Pompée fut rompu pour d'autres raisons, comme on le soupçonna, que celles que donna Octave et qui selon lui étaient les suivantes : Antoine avait cédé le Péloponnèse à Pompée à condition que les tributs dus par les Péloponnésiens soient ou livrés immédiatement, ou garantis par Pompée à Antoine, ou Pompée devait attendre que la collection des impôts aie été faite. Pompée n'accepta pas ces conditions. Il pensait qu'on la lui avait donnée avec la collecte des impôts pour lui-même. Vexé, comme le prétend Octave, soit de cet état de choses, soit à cause de son infidélité, soit par jalousie parce que les autres possédaient de grandes armées, soit parce que Menodorus lui avait fait comprendre que cet accord était une trêve plus qu'une paix durable, il commença à faire construire des navires, et à recruter des équipages, et harangua ses soldats, leur disant qu'ils devaient être prêts à tout. Les brigands infestaient encore la mer, et la famine ne diminuait pas beaucoup chez les Romains, qui se désolaient de voir que le traité n'avait apporté aucun soulagement à leurs douleurs, mais avait simplement ajouté un quatrième associé à la tyrannie. Octave fit prisonnier des pirates et les fit mettre à la torture : ceux-ci avouèrent que c'était Pompée qui les avait envoyés. Octave le proclama au peuple et l'écrivit à Pompée lui-même, qui récusa la chose et qui déposa lui-même une plainte concernant le Péloponnèse.





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Dernière mise à jour : 5/04/2007