HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre V

γενονέναι



Texte grec :

[5,50] VI. Καὶ γὰρ Ἀσίνιος αὐτίκα καὶ Πλάγκος καὶ Οὐεντίδιος καὶ Κράσσος καὶ Ἀτήιος καὶ ὅσοι τῆσδε τῆς γνώμης ὄντες ἕτεροι στρατὸν εἶχον οὐκ εὐκαταφρόνητον, ἀλλ' εἰς τρισκαίδεκα τέλη γεγυμνασμένα καὶ ἱππέας ἑξακισχιλίους ἐπὶ πεντακοσίοις, ἡγούμενοι τὸ κεφάλαιον τοῦ πολέμου Λεύκιον γενονέναι ἐπὶ θάλασσαν ᾔεσαν, ἕτερος ἑτέρας ὁδούς, οἱ μὲν ἐς Βρεντέσιον, οἱ δ' ἐπὶ Ῥαβέννης, οἱ δ' ἐς Τάραντα καὶ οἱ μὲν ἐς Μοῦρκον ἢ Ἀηνόβαρβον, οἱ δὲ ἐς Ἀντώνιον, διωκόντων αὐτοὺς τῶν Καίσαρος φίλων καὶ σπονδὰς προτεινόντων καὶ οὐκ ἐθέλουσιν ἐνοχλούντων τὰ πεζὰ μάλιστα· ὧν δὴ καὶ μόνων Ἀγρίππας ἔπεισε μεταθέσθαι δύο τέλη Πλάγκου, ἀποληφθέντα ἐν Καμερίᾳ. Ἔφευγε δὲ καὶ Φουλβία μετὰ τῶν τέκνων ἐς Δικαιάρχειαν καὶ ἀπὸ Δικαιαρχείας ἐς τὸ Βρεντέσιον, μετὰ τρισχιλίων ἱππέων οἳ αὐτῇ παρὰ τῶν στρατηγῶν πομποὶ ἀπεστάλησαν. Ἐν δὲ τῷ Βρεντεσίῳ νεῶν πέντε μακρῶν ἐκ Μακεδονίας οἱ μεταπέμπτων γενομένων ἐπιβᾶσα ἀνήγετο· καὶ αὐτῇ Πλάγκος συνέπλει, τὸν ἔτι λοιπὸν αὑτοῦ στρατὸν ἐκλιπὼν ὑπὸ δειλίας. Οἱ δὲ Οὐεντίδιον σφῶν εἵλοντο ἄρχειν. Ἀσίνιος δὲ Ἀηνοβάρβῳ συνετίθετο φιλίαν εἶναι πρὸς Ἀντώνιον· καὶ ἐπέστελλον ἄμφω τάδε τῷ Ἀντωνίῳ καὶ ἀποβάσεις αὐτῷ καὶ ἀγορὰν ὡς αὐτίκα ἥξοντι εὐτρέπιζον ἀνὰ τὴν Ἰταλίαν.

Traduction française :

[5,50] VI. Alors Asinius, Plancus, Ventidius, Crassus, Ateius, et les autres de ce parti, qui possédaient encore des forces non dédaignables, comptant environ treize légions de troupes bien disciplinées et environ 6500 chevaux, considérant Lucius comme le commandant en chef de la guerre, se retirèrent vers le littoral par de divers itinéraires, certains à Brindisi, d'autres à Ravenne, d'autres encore à Tarente, certains chez Murcus et chez Ahenobarbus, et d'autres encore chez Antoine. Les amis d'Octave les suivirent, leur proposant la paix, et harcelant ceux qui refusaient, particulièrement l'infanterie. Parmi eux deux légions seulement, appartenant à Plancus, qui furent arrêtées à Cameria, furent persuadées par Agrippa de se rendre à lui. Fulvia se sauva avec ses enfants à Dicaearchia, et de là à Brindisi, avec 3000 cavaliers, qui lui furent envoyés par les généraux comme escorte. A Brindisi il y avait cinq vaisseaux de guerre qui avaient été envoyés de Macédoine, et elle y embarqua et prit la mer, accompagnée de Plancus, qui avait abandonné les restes de son armée par la lâcheté. Ses soldats choisirent Ventidius comme chef. Asinius fit passer Ahenobarbus du côté d'Antoine. Asinius et Ventidius écrivirent tout cela à Antoine, et ils préparèrent des lieux de débarquement, dans l'espérance de son arrivée prochaine, et des stocks de vivres dans l'ensemble de l'Italie.





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Dernière mise à jour : 5/04/2007