HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre V

ὥδευεν



Texte grec :

[5,113] Μεσσάλας δὲ οὗτος ἦν, ὃν οἱ τρεῖς ἐπὶ θανάτῳ προγεγράφεσαν ἐν Ῥώμῃ, καὶ χρήματα τῷ κτείναντι καὶ ἐλευθερίαν ἐπικεκηρύχεσαν· ὁ δὲ πρὸς Κάσσιον καὶ Βροῦτον φυγών, ἀποθανόντων ἐκείνων, τὸν στόλον ἐπὶ σπονδαῖς Ἀντωνίῳ παραδεδώκει. Καί μοι τοῦτο ἀναμνῆσαι νῦν ἔδοξεν ἐς ζήλωμα τῆς Ῥωμαίων ἀρετῆς, ὅπου Μεσσάλας, μόνον ἔχων ἐν τοσῇδε συμφορᾷ τὸν προγράψαντα, ἐθεράπευεν ὡς αὐτοκράτορα καὶ περιέσῳζε. Κορνιφίκιος δὲ ἀποτρέψασθαι μὲν ἐκ τοῦ χάρακος εὐμαρῶς εἶχε τοὺς πολεμίους, κινδυνεύων δ' ἐξ ἀπορίας ἐς μάχην ἐξέτασσε καὶ προυκαλεῖτο. Πομπηίου δὲ οὐ συμπλεκομένου μὲν ἀνδράσιν ἐν μόνῃ τῇ μάχῃ τὴν ἐλπίδα ἔχουσιν, παραστήσεσθαι δ' αὐτοὺς τῷ λιμῷ προσδοκῶντος, ὥδευεν ὁ Κορνιφίκιος, ἐν μέσῳ τοὺς ἀπὸ τῶν νεῶν διαφυγόντας ἀνόπλους ἔχων βαλλόμενός τε καὶ χαλεπῶς, ἐν μὲν τοῖς πεδινοῖς ὑπὸ τῶν ἱππέων, ἐν δὲ τοῖς τραχέσιν ὑπὸ τῶν ψιλῶν τε καὶ κούφων, οἳ Νομάδες Λίβυες ὄντες ἠκόντιζόν τε ἐπὶ πλεῖστον καὶ τοὺς ἐπεκθέοντας ὑπέφευγον.

Traduction française :

[5,113] C'était le même Messala que les triumvirs avaient proscrit de Rome, et pour le meurtre duquel on avait offert en récompense une prime et la liberté. Il s'était sauvé auprès de Cassius et de Brutus, et après leur mort il livra sa flotte à Antoine, en vertu d'un accord qu'ils avaient conclus. Il me semble à propos de rappeler ce fait pour montrer la magnanimité des romains, puisque Messala, quand il eut en son pouvoir l'homme qui l'avait proscrit, accablé de malheur, s'occupa de lui en tant que son commandant et lui sauva la vie. Cornificius pouvait facilement défendre son camp contre une attaque ; mais, en danger de manquer d'approvisionnements, il prépara ses hommes au combat et défia l'ennemi. Pompée ne désirait pas engager le combat contre des hommes dont le seul espoir reposait dans la bataille alors qu'il comptait les réduire par la faim. Cornificius, plaçant au centre les hommes sans armes qui l'avaient rejoint des navires, prit la route, exposé au milieu des plaines aux traits des cavaliers ennemis et dans les collines par des troupes de Numides africains, qui lançaient des traits de loin et se retiraient quand on les chargeait.





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Dernière mise à jour : 5/04/2007