HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre V

οὐδεμίαν



Texte grec :

[5,49] Τὴν δὲ Περυσίαν αὐτὴν ἐγνώκει μὲν ὁ Καῖσαρ ἐς διαρπαγὴν ἐπιτρέψαι τῷ στρατῷ, Κέστιος δέ τις αὐτῶν ὑπομαργότερος, ἐν Μακεδονίᾳ πεπολεμηκὼς καὶ ἐκ τοῦδε Μακεδονικὸν αὑτὸν ὀνομάζων, ἐνέπρησε τὴν οἰκίαν καὶ ἑαυτὸν ἐς τὸ πῦρ ἐνέβαλε, καὶ ἄνεμοι τὴν φλόγα ὑπολαβόντες περιήνεγκαν ἐκ ὅλην Περυσίαν, καὶ ἐνεπρήσθη χωρὶς τοῦ Ἡφαιστείου μόνου. Τόδε μὲν δὴ τῇ Περυσίᾳ τέλος ἦν, δόξαν ἀρχαιότητος ἐχούσῃ καὶ ἀξιώσεως· ὑπὸ γὰρ Τυρρηνῶν πάλαι φασὶν αὐτὴν ἐν ταῖς πρώταις δυώδεκα πόλεσιν ἐν Ἰταλίᾳ γενέθαι. Διὸ καὶ τὴν Ἥραν ἔσεβον, οἷα Τυρρηνοί· τότε δὲ ὅσοι τὰ λείψανα τῆς πόλεως διέλαχον, τὸν Ἥφαιστον σφίσιν ἔθεντο θεὸν εἶναι πάτριον ἀντὶ τῆς Ἥρας. Τῆς δ' ἐπιούσης ὁ μὲν Καῖσαρ ἐσπένδετο ἅπασιν, ὁ δὲ στρατὸς οὐκ ἐπαύετο ἐπί τισι θορυβῶν, ἕως ἀνῃρέθησαν· καὶ ἦσαν οἱ μάλιστα Καίσαρος ἐχθροί, Καννούτιός τε καὶ Γάιος Φλάυιος καὶ Κλώδιος ὁ Βιθυνικὸς καὶ ἕτεροι. Τοῦτο μὲν δὴ τέλος ἦν τῆς ἐν Περυσίᾳ Λευκίου πολιορκίας, καὶ ὁ πόλεμος ὧδε ἐξελέλυτο, χαλεπώτατός τε καὶ χρόνιος ἐλπισθεὶς ἔσεσθαι τῇ Ἰταλίᾳ.

Traduction française :

[5,49] Octave avait prévu de laisser Pérouse aux soldats pour la piller, mais Cestius, un des citoyens, qui n'avait plus tous ses esprits, qui avait combattu en Macédoine et pour cette raison s'était proclamé Macédonien, mit le feu à sa maison et la plongea dans les flammes. Un vent fort attisa les flammes et l'incendie se propagea à tout Pérouse, qui fut entièrement détruite, sauf le temple de Vulcain. Telle fut la fin de Pérouse, ville renommée pour son ancienneté et son importance. On dit d'elle qu'elle fut l'une des douze premières villes construites par les Étrusques en Italie dans les temps anciens. Pour cette raison le culte de Junon y était répandu, comme généralement chez les Étrusques. Mais plus tard ceux qui se partagèrent les restes de la ville prirent Vulcain comme divinité tutélaire au lieu de Junon. Le jour suivant Octave fit la paix avec tous, mais les soldats ne renoncèrent pas à s'attaquer à certains d'entre eux jusqu'à ce que ces derniers furent tués. C'étaient principalement les ennemis personnels d'Octave, à savoir, Canutius, Gaius Flavius, Clodius Bithynicus, et d'autres. Telle fut la conclusion du siège de Lucius à Pérouse, et c'est ainsi que se termina une guerre qui devait être longue et très pénible pour l'Italie.





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Dernière mise à jour : 5/04/2007