HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre IV

ἐγένοντο



Texte grec :

[4,86] Ὁ δὲ Καῖσαρ ἐπελθὼν νρηγίνοις μὲν καὶ Ἱππωνεῦσι μεγάλας πίστεις αὐτὸς ἔδωκεν ἀναλύσειν αὐτοὺς ἐκ τῶν ἐπινικίων (ἐδεδίει γὰρ ὄντας ἐπὶ τοῦ πορθμοῦ μάλιστα), καλοῦντος δ' αὐτὸν Ἀντωνίου κατὰ σπουδὴν διέπλει πρὸς αὐτὸν ἐς τὸ Βρεντέσιον, ἐν ἀριστερᾷ ἔχων Σικελίαν καὶ Πομπήιον καὶ Σικελίαν ὑπερθέμενος ἐν τῷ τότε. Μοῦρκος δὲ ἐπιόντος τοῦ Καίσαρος, ἵνα μὴ ἐν μέσῳ γένηται Ἀντωνίου τε καὶ Καίσαρος, μικρὸν ἀναχωρήσας τοῦ Βρεντεσίου, τὰς ὁλκάδας ἐφύλασσεν ἐν τῷ πόρῳ τὸν στρατὸν ἐς Μακεδονίαν ἐκ τοῦ Βρεντεσίου διαφερούσας. Αἱ δὲ προεπέμποντο μὲν ὑπὸ τριήρων, πνεύματος δὲ πολλοῦ κατὰ θεὸν οἰκείου γενομένου διέπτησαν ἀδεῶς, οὐδὲν τῶν προπομπῶν δεηθεῖσαι. Καὶ ὁ Μοῦρκος ἀχθόμενος ὅμως ἐφήδρευεν ἐπανιούσαις κεναῖς. Αἱ δὲ καὶ τότε, καὶ αὖθις ἕτερον στρατὸν ἄγουσαι, διέπλεον ἱστίοις στρογγύλοις, μέχρι πᾶς ὁ στρατὸς καὶ ἐπ' αὐτῷ Καῖσάρ τε καὶ Ἀντώνιος διέπλευσαν. Καὶ ὁ Μοῦρκος ὑπό του δαιμόνων βεβλάφθαι νομίζων, ὑπέμενεν ὅμως τὰς ἐκ τῆς Ἰταλίας αὐτοῖς διαπλεούσας παρασκευὰς ἢ τροφὰς ἢ τὸν ἐπισυλλεγόμενον στρατὸν βλάπτων, ὅσα δύναιτο. Καὶ αὐτῷ Δομίτιος Ἀηνόβαρβος ὑπὸ τῶν ἀμφὶ τὸν Κάσσιον ἐς τὸ αὐτὸ ἔργον, ὡς χρησιμώτατον δή, μετὰ νεῶν ἄλλων πεντήκοντα καὶ τέλους ἑτέρου καὶ τοξοτῶν ἐπέμφθη· ὡς γὰρ οὐκ ἔχουσι τοῖς ἀμφὶ τὸν Καίσαρα τροφὰς δαψιλεῖς ἑτέρωθεν ἐδόκει τὰ ἐκ τῆς Ἰταλίας διακλείσειν.

Traduction française :

[4,86] Quand Octave arriva il promit solennellement aux habitants de Rhegium et de Vibo qu'ils ne seraient pas repris dans la liste des prix de la victoire, parce que il les craignait à cause de leur proximité des détroits. Comme Antoine lui avait demandé de venir en hâte, il leva les voiles pour rejoindre ce dernier à Brundusium, laissant la Sicile et Pompée sur sa gauche; et remettant la conquête de l'île à plus tard. À l'approche d'Octave, Murcus se retira à petite distance de Brundusium pour ne pas se trouver entre Antoine et Octave, et de là il observa le passage des navires qui transportaient l'armée de Brundusium en Macédoine. Ces derniers étaient escortés par des trirèmes, mais un vent fort et favorable s'étant levé, ils traversèrent en toute sécurité, sans avoir besoin d'aucune escorte. Murcus fut vexé, mais il s'installa pour attendre le retour des navires vides. Pourtant ceux-ci revinrent, prirent à leur bord le reste des soldats, et firent de nouveau voile jusqu'à ce que l'armée entière, ainsi qu'Octave et Antoine, aient traversé. Bien que Murcus vît ses plans ruinés par la fatalité, il garda cependant sa position, afin de gêner autant que possible le passage des munitions et des approvisionnements de l'ennemi, ou des troupes supplémentaires. Domitius Ahenobarbus fut envoyé par Brutus et Cassius pour l'aider dans ce travail, qu'ils considéraient de la plus grande utilité, ainsi que cinquante navires supplémentaires, une légion, et un corps d'archers; comme les triumvirs n'avaient pas d'approvisionnement abondant venant d'ailleurs, il semblait important de détruire leurs convois venant d'Italie.





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Dernière mise à jour : 25/01/2007