HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre III

ἴσα



Texte grec :

[3,94] 94. Ὁ δὲ Καῖσαρ ἐπιγελάσας αὐτοῖς τὸν μὲν στρατὸν ἐγγυτέρω τῆς πόλεως προήγαγεν, ἐς τὸ πεδίον τὸ καλούμενον Ἄρειον, τῶν δὲ στρατηγῶν τότε μὲν οὐδένα ἠμύνατο, οὐδὲ Κράσσον τὸν ἐς Πικήνην ἐκδραμόντα, καίπερ οἱ προσαχθέντα ὡς εἶχε ληφθεὶς ἐν σχήματι οἰκέτου, ἀλλὰ μεθῆκεν ἅπαντας ἐς δόξαν φιλανθρωπίας. Οὐ πολὺ δὲ ὕστερον ἐπὶ θανάτῳ προυγράφησαν. Τὰ χρήματα δέ, ὅσα τε κοινὰ ἦν ἐν τῷ Ἰανούκλῳ ἢ ἑτέρωθι καὶ ἄλλα συνενεχθῆναι κελεύσας, ὁπόσα Κικέρωνος ἐσηγουμένου πρότερον αὐτοῖς ἐπεγέγραπτο, διένειμεν ἀνὰ δισχιλίας καὶ πεντακοσίας δραχμὰς τῷ στρατῷ, καὶ τὸ ἐπίλοιπον ἐπιδώσειν ὑπέσχετο. Καὶ τῆς πόλεως ὑπεξῆλθε, μέχρι χειροτονήσαιεν ὑπάτους αἱρετούς. Αἱρεθεὶς δὲ αὐτὸς σὺν ᾧ περ ἐβούλετο Κοΐντῳ Πεδίῳ, ὃς τὸ μέρος αὐτῷ δεδώρητο τῆς Καίσαρος κληρονομίας, ἐς τὴν πόλιν αὖθις ὡς ὕπατος ἐσῄει, καὶ ἔθυε, δώδεκά οἱ γυπῶν φανέντων, ὅσους φασὶ καὶ Ῥωμύλῳ τὴν πόλιν οἰκίζοντι ὀφθῆναι. Ἀπὸ δὲ τῶν θυσιῶν ἑαυτὸν εἰσεποιεῖτο τῷ πατρὶ αὖθις κατὰ νόμον κουριάτιον. Ἔστι δ' ἐπὶ τοῦ δήμου γίγνεσθαι τὴν θέσιν· κουρίας γὰρ ἐς μέρη τὰς φυλὰς ἢ τοὺς δήμους διαιροῦντες καλοῦσιν, ὡς Ἕλληνες, εἰκάζοντι φάναι, φατρίας. Ἐπινομώτατος δ' ἐστὶ Ῥωμαίοις ὁ τρόπος οὗτος ἐπὶ τῶν ἀπατόρων· καὶ δύνανται μάλιστα αὐτοὶ ἴσα τοῖς γνησίοις παισὶν ἄγειν τοὺς συγγενεῖς τῶν θεμένων καὶ ἀπελευθέρους. Γαΐῳ δ' ἦν τά τε ἄλλα λαμπρὰ καὶ ἐξελεύθεροι πολλοί τε καὶ πλούσιοι, καὶ διὰ τόδ' ἴσως μάλιστα ὁ Καῖσαρ ἐπὶ τῇ προτέρᾳ θέσει, κατὰ διαθήκας οἱ γενομένῃ, καὶ τῆσδε ἐδεήθη.

Traduction française :

[3,94] 94. Octave se moqua d'eux et rapprocha son armée de la ville et la plaça dans le Champ de Mars. Alors il ne punit aucun des préteurs, ni Crassus, qui s'était enfui dans le Picénum, bien que ce dernier fût amené devant lui, alors qu'il venait d'être attrapé déguisé en esclave, mais il leur pardonna tous afin d'acquérir une réputation de clémence. Mais peu après ils furent mis sur la liste des proscrits. Il ordonna que l'argent public présent sur le Janicule ou ailleurs lui soit apporté, et la somme qui avait été précédemment promise à l'armée sur prescription de Cicéron, il l'a distribua, à savoir 2500 drachmes par homme, et il promit de leur donner le reste. Alors il quitta la ville jusqu'à l'élection des consuls par les comices. Après avoir été élu, ainsi que Quintus Pedius, l'homme qu'il désirait avoir comme collègue, et qui lui avait donné sa propre partie de l'héritage de César, il rentra dans la ville de nouveau comme consul. Tandis qu'il sacrifiait on vit douze vautours; c'est le même nombre, dit-on, qui apparurent à Romulus quand il fonda la ville. Après les sacrifices il fit ratifier de nouveau son adoption par son père, selon la "lex curiata", - (il est possible de faire ratifier l'adoption par le peuple) - une partie provenant de la division d'une tribu ou d'un dème s'appelle des curies, juste comme, je le suppose, les divisions semblables chez les Grecs s'appellent les phratries. Chez les Romains c'était la méthode d'adoption la plus conforme à la loi dans le cas des orphelins; et ceux qui la suivent ont les mêmes droits que les vrais fils à l'égard des parents et des affranchis des personnes qui les adoptent. Parmi les autres accessoires splendides de César il y avait un grand nombre d'affranchis et beaucoup d'eux étaient fort riches, et c'était peut-être la raison principale pour laquelle Octave avait voulu être adopté par la voix du peuple en plus de l'ancienne adoption qui lui venait de la volonté de César.





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Dernière mise à jour : 5/10/2006