HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre III

ἱππεῦσιν



Texte grec :

[3,66] 66. Καὶ τάδε μὲν ἦν ἀμφὶ τῇ Μουτίνῃ, τὰ δ' ἐν Ῥώμῃ τῶν ὑπάτων οὐ παρόντων ὁ Κικέρων ἦγεν ὑπὸ δημοκοπίας· καὶ συνεχεῖς ἦσαν ἐκκλησίαι, ὅπλα τε εἰργάζετο συναγαγὼν τοὺς δημιουργοὺς ἀμισθὶ καὶ χρήματα συνέλεγε καὶ βαρυτάτας ἐσφορὰς τοῖς Ἀντωνίου φίλοις ἐπετίθει. Οἱ δὲ ἑτοίμως ἐσέφερον ἐκλυόμενοι τὴν διαβολήν, μέχρι Πούπλιος Οὐεντίδιος, ἐστρατευμένος τε Γαΐῳ Καίσαρι καὶ Ἀντωνίῳ φίλος ὤν, οὐκ ἤνεγκε τὴν βαρύτητα τοῦ Κικέρωνος, ἀλλ' ἐς τὰς Καίσαρος ἀποικίας ἐκδραμὼν ὡς γνώριμος δύο ἐς τὸν Ἀντώνιον ἀνεστράτευσε τέλη καὶ ἐς τὴν Ῥώμην συλλαβεῖν Κικέρωνα ἠπείγετο. Τότε μὲν δὴ θόρυβός τε ἦν ἄπλετος, καὶ τέκνα καὶ γυναῖκας ὑπεξέφερον οἱ πλείους μετὰ δυσελπιστίας, καὶ ὁ Κικέρων τῆς πόλεως ἀπεδίδρασκε. Καὶ ὁ Οὐεντίδιος μαθων ἐς τὸν Ἀντώνιον ἀνέστρεφε. Διακλειόμενος δὲ ὑπὸ Καίσαρός τε καὶ Ἱρτίου ἐς τὴν Πικηνίτιδα παρῆλθε καὶ τέλος ἄλλο συλλογίσας ἐφήδρευε τοῖς ἐσομένοις. Οἱ δὲ ἀμφὶ τὸν Καίσαρα, τοῦ Πάνσα μετὰ στρατιᾶς πλησιάζοντος, Καρσουλήιον αὐτῷ προσέπεμπον ἄγοντα τὴν Καίσαρος στρατηγίδα τάξιν καὶ τὸ Ἄρειον τέλος ἐς βοήθειαν τῆς διόδου τῶν στενῶν. Ὁ δὲ Ἀντώνιος τῶν μὲν στενῶν ὑπερεῖδεν ὡς οὐδὲν πλέον ἢ κωλύσων ἐν αὐτοῖς, ἐπιθυμίᾳ δὲ ἀγῶνος, οὐκ ἔχων τοῖς ἱππεῦσιν ἐλλαμπρύνασθαι διὰ τὸ πεδίον ἑλωδέστερον ὂν καὶ τεταφρευμένον, δύο ἐνήδρευσε τέλη τὰ ἄριστα ἐν τῷ ἕλει, τῆς ὁδοῦ, χειροποιήτου καὶ στενῆς οὔσης, ἑκατέρωθεν τῷ δόνακι κρύπτων.

Traduction française :

[3,66] 66. Tel était le cours des événements autour de Mutina. À Rome, en l'absence des consuls, Cicéron tenait le haut du pavé par ses discours. Il tenait de nombreuses assemblées, obtint des armes en amenant les armuriers à travailler sans salaire, assembla de l'argent, et exigea de lourdes contributions aux Antoniens. Ceux-ci payèrent sans se plaindre afin d'éviter la calomnie, jusqu'à ce que Publius Ventidius, qui avait servi sous Caius César et qui était un ami d'Antoine, incapable de supporter les exactions de Cicéron, se rendit lui-même dans les colonies de César, où il était bien connu, et apporta plus de deux légions à Antoine et se dirigea vers Rome pour se saisir de Cicéron. Le consternation fut extrême. Ce fut la panique chez les femmes et les enfants, et Cicéron lui-même s'enfuit de la ville. Quand Ventidius apprit ceci il changea de route pour rejoindre Antoine, mais arrêté par Octave et Hirtius, il partit dans le Picenum, où il recruta une autre légion et attendit de voir ce qui allait se passer. Comme Pansa approchait avec son armée, Octave et Hirtius lui envoyèrent Carsuleius avec la cohorte prétorienne d'Octave et la légion de Mars pour l'aider à passer le défilé. Antoine n'avait pas voulu occuper ce défilé car il ne servait qu'à gêner l'ennemi; mais, désireux de combattre, et n'ayant aucune chance de l'emporter avec sa cavalerie, parce que la terre était marécageuse et coupée par des fossés, il plaça ses deux meilleures légions en embuscade dans les marais, où elles étaient cachées par les roseaux et où la route, construite artificiellement, était étroite.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 5/10/2006