HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre II

οὐ



Texte grec :

[2,82] Ἀπέθανον δὲ ἑκατέρων, τῶν γε Ἰταλῶν (οὐ γὰρ δὴ τῶν γε συμμάχων οὐδ' ἐξαρίθμησις ἐγένετο ὑπὸ πλήθους καὶ καταφρονήσεως) ἐκ μὲν τοῦ Καίσαρος στρατοῦ τριάκοντα λοχαγοὶ καὶ ὁπλῖται διακόσιοι, ἤ, ὡς ἑτέροις δοκεῖ, χίλιοι καὶ διακόσιοι, ἐκ δὲ τῶν Πομπηίου βουλευταὶ μὲν δέκα, ὧν ἦν καὶ Λεύκιος Δομίτιος, ὁ αὐτῷ Καίσαρι πεμφθεὶς ἐπὶ τὴν Γαλατίαν διάδοχος, τῶν δὲ καλουμένων ἱππέων ἀμφὶ τεσσαράκοντα τῶν ἐπιφανῶν· ἐκ δὲ τῆς ἄλλης στρατιᾶς οἱ μὲν ἐπαίροντές φασι δισμυρίους ἐπὶ πεντακισχιλίοις, Ἀσίνιος δὲ Πολλίων, ὑπὸ Καίσαρι τῇς μάχης ἐκείνης στρατηγῶν, ἑξακισχιλίους ἀναγράφει νεκροὺς εὑρεθῆναι τῶν Πομπηίου. Τοῦτο τέλος ἦν τῆς ἀοιδίμου περὶ Φάρσαλον μάχης. Ἀριστεῖα δ' ὁ μὲν Καῖσαρ αὐτὸς καὶ πρῶτα καὶ δεύτερα ἐκ πάντων ἐφέρετο, ὁμολογούμενος ἀριστεῦσαι, καὶ σὺν αὐτῷ τὸ τέλος τὸ δέκατον· τὰ δὲ τρίτα Κρασσίνιος λοχαγός, ὃν Καῖσαρ μὲν ἐξιὼν ἐπὶ τὴν μάχην ἤρετο, ὅ τι προσδοκῴη, ὁ δὲ λαμπρῶς ἀνεβόησε· « Νικήσομεν, ὦ Καῖσαρ, κἀμὲ τήμερον ἢ ζῶντα ἢ νεκρὸν ἀποδέξῃ » · ἡ στρατιὰ δ' ἐμαρτύρει καθάπερ ἔνθουν ἐς ἑκάστην τάξιν μεταθέοντα πολλὰ καὶ λαμπρὰ δρᾶσαι. Ἐπεὶ δὲ ζητούμενος ἐν τοῖς νεκροῖς εὑρέθη, τὰ ἀριστεῖα ὁ Καῖσαρ αὐτῷ περιέθηκε καὶ συνέθαψε καὶ τάφον ἐξαίρετον ἀνέστησεν ἐγγὺς τοῦ πολυανδρίου.

Traduction française :

[2,82] Les pertes respectives furent, en s'en tenant aux Italiens — car on ne compta même pas celles des alliés, en raison de leur nombre et du mépris où on les tenait —, pour l'armée de César, de trente centurions et deux cents légionnaires, ou bien, selon certains, mille deux cents, pour les pompéiens, de dix sénateurs, parmi lesquels se trouva Lucius Domitius, qui avait été envoyé en Gaule pour succéder à César, environ quarante des hommes qu'on appelle chevaliers, et des plus illustres ; pour le reste de l'armée, certains, forçant les chiffres, parlent de vingt-cinq mille hommes, mais Asinius Pollion, un des officiers de César lors de cette bataille, rapporte que l'on trouva six mille cadavres de pompéiens. Telle fut la fin de la fameuse bataille de Pharsale. Les récompenses du premier et du second ordre furent à l'unanimité attribuées à César lui-même, reconnu comme le plus brave, et à la dixième légion avec lui. Le troisième rang fut pour le centurion Crassinius, auquel César, partant au combat, avait demandé quel était son pronostic, et qui s'était fièrement écrié : « Nous vaincrons, César, et, que je sois vivant ou mort, tu seras content de moi. » Et l'armée témoignait qu'il avait couru comme un possédé de rang en rang, accomplissant toutes sortes de brillantes prouesses. Puis, quand on l'eut cherché, et trouvé parmi les morts, César le couvrit d'honneurs militaires, assura ses funérailles et lui érigea un tombeau spécial à côté de la sépulture collective.





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Dernière mise à jour : 29/09/2006