HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre II

εἰ



Texte grec :

[2,110] Ὁ δέ, εἴτε ἀπογνούς, εἴτε κάμνων καὶ ἐκκλίνων ἤδη τήνδε τὴν πεῖραν ἢ διαβολήν, εἴτε τισὶν ἐχθροῖς τῆς πόλεως ἀφιστάμενος, εἴτε νόσημα τοῦ σώματος θεραπεύων, ἐπιληψίαν καὶ σπασμὸν αἰφνίδιον ἐμπίπτοντα αὐτῷ μάλιστα παρὰ τὰς ἀργίας, ἐπενόει στρατείαν μακρὰν ἔς τε Γέτας καὶ Παρθυαίους, Γέταις μὲν αὐστηρῷ καὶ φιλοπολέμῳ καὶ γείτονι ἔθνει προεπιβουλεύων, Παρθυαίους δὲ τινύμενος τῆς ἐς Κράσσον παρασπονδήσεως. Στρατιὰν δὴ προύπεμπεν ἤδη τὸν Ἰόνιον περᾶν, ἑκκαίδεκα τέλη πεζῶν καὶ ἱππέας μυρίους. Καὶ λόγος ἄλλος ἐφοίτα, Σιβύλλειον εἶναι προαγόρευμα μὴ πρὶν ὑπακούσεσθαι Ῥωμαίοις Παρθυαίους, εἰ μὴ βασιλεὺς αὐτοῖς ἐπιστρατεύσειε. Καί τινες ἀπὸ τοῦδε ἐτόλμων λέγειν, ὅτι χρὴ Ῥωμαίων μὲν αὐτόν, ὥσπερ ἦν, δικτάτορα καὶ αὐτοκράτορα καλεῖν καὶ ὅσα ἄλλα ἐστὶν αὐτοῖς ἀντὶ βασιλείας ὀνόματα, τῶν δὲ ἐθνῶν, ὅσα Ῥωμαίοις ὑπήκοα, ἄντικρυς ἀνειπεῖν βασιλέα. Ὁ δὲ καὶ τόδε παρῃτεῖτο καὶ τὴν ἔξοδον ὅλως ἐπετάχυνεν, ἐπίφθονος ὢν ἐν τῇ πόλει.

Traduction française :

[2,110] Pour sa part, soit qu'il abandonnât ses espérances, soit qu'il fût las et cherchât désormais à éviter ces tentatives ou ces manoeuvres calomnieuses, soit qu'il eût voulu se retirer de la ville à cause de ses adversaires, soit qu'il désirât soigner une maladie, qui se manifestait sous forme de perte de conscience et de convulsions, et qui l'affectait surtout dans des périodes d'inactivité, il projeta une grande campagne contre les Gètes et les Parthes ; il prévoyait d'attaquer d'abord les Gètes, une peuplade rude, belliqueuse et peu éloignée, et de tirer ensuite vengeance des Parthes pour la violation de la trêve avec Crassus. Il envoya donc une première armée traverser l'Adriatique, avec seize légions d'infanterie et dix mille cavaliers. Il circulait aussi une autre raison : un oracle sibyllin prédisait que les Parthes ne se soumettraient pas aux Romains avant que ceux-ci ne fussent sous le commandement d'un roi. Et certains, en vertu de cela, osèrent dire qu'il fallait l'appeler dictateur et imperator des Romains, comme il l'était en réalité, ou tout autre nom à leur disposition sauf celui de roi, mais qu'on devait, pour toutes les nations soumises à Rome, le nommer ouvertement roi. Mais il déclina cette proposition également et fit tout pour presser son départ, se sentant en butte à l'hostilité dans la Ville.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 29/09/2006