Texte grec :
[1,53] 53. Καικίλιος δ' αὐτῷ Μέτελλος ἐπελθὼν ἐπὶ τὴν στρατηγίαν διάδοχος,
ἐς Ἰάπυγας ἐμβαλὼν ἐκράτει καὶ ὅδε μάχῃ τῶν Ἰαπύγων. Καὶ Ποπαίδιος,
ἄλλος τῶν ἀφεστώτων στρατηγός, ἐνταῦθα ἔπεσεν· οἱ δὲ λοιποὶ
σποράδην ἐς τὸν Καικίλιον διέφυγον. Καὶ τάδε μὲν ἦν περὶ τὴν Ἰταλίαν
ἀμφὶ τὸν συμμαχικὸν πόλεμον, ἀκμάσαντα δὴ μάλιστα μέχρι τῶνδε, ἕως
Ἰταλία πᾶσα προσεχώρησεν ἐς τὴν Ῥωμαίων πολιτείαν, χωρίς γε
Λευκανῶν καὶ Σαυνιτῶν τότε· δοκοῦσι γάρ μοι καὶ οἵδε τυχεῖν, ὧν
ἔχρῃζον, ὕστερον. Ἐς δὲ τὰς φυλὰς ὅμοια τοῖς προτυχοῦσιν ἕκαστοι
κατελέγοντο, τοῦ μὴ τοῖς ἀρχαίοις ἀναμεμιγμένοι ἐπικρατεῖν ἐν ταῖς
χειροτονίαις, πλέονες ὄντες.
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Traduction française :
[1,53] 53. Cécilius Métellus, qui lui succéda dans le commandement, entra
en Apulie et en vainquit à son tour les habitants dans une bataille où
Popaedius, un autre des chefs des insurgés, perdit la vie. Le reste des
vaincus passa par groupes sous les drapeaux du vainqueur. Tels
furent les principaux événements de la Guerre Sociale en Italie qu'on
poussa des deux côtés avec une grande vigueur jusqu'au moment où
le droit de cité fut enfin accordé à tous les alliés, à l'exception des
Lucaniens et des Samnites, qui pour lors furent laissés de côté : car je
crois que ceux-là même les obtinrent également dans la suite. On les
distribua dans les tribus de la même façon que ceux qui avaient les
premiers obtenu cette prérogative, de peur que, confondus avec les
citoyens de longue date, ils n'acquissent, par leur majorité numérique,
la prépondérance dans les élections.
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