Texte grec :
[1,45] 45. Σέξστος δὲ Καῖσαρ μετὰ τρισμυρίων πεζῶν καὶ ἱππέων
πεντακισχιλίων διεξιών τινα φάραγγα καὶ κρημνούς, ἄφνω
προσπεσόντος αὐτῷ Μαρίου Ἐγνατίου, ἐς τὴν φάραγγα περιωσθεὶς
ἔφυγεν ἐπὶ κλίνης διὰ νόσον ἐπί τινα ποταμόν, οὗ μία γέφυρα ἦν· καὶ
ἐνταῦθα τὸ πλέον τῆς στρατιᾶς ἀπολέσας καὶ τῶν ὑπολοίπων τὰ ὅπλα,
μόλις ἐς Τεανὸν καταφυγὼν ὥπλιζεν, οὓς ἔτι εἶχεν, ὡς ἐδύνατο. Ἑτέρου
δὲ πλήθους αὐτῷ κατὰ σπουδὴν ἐπελθόντος, ἐπὶ Ἀχέρρας ἔτι
πολιορκουμένας ὑπὸ τοῦ Παπίου μετῄει.
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Traduction française :
[1,45] 45. D'un autre côté, Sextus César, à la tête de trente mille hommes
d'infanterie et de cinq mille hommes de cavalerie, filait au travers de
quelques gorges escarpées, lorsque Marius Égnatius se jeta sur lui à
l'improviste. Refoulé dans ces gorges, Sextus César se sauva en litière
(car il était malade) vers une rivière qui n'avait qu'un pont. Il perdit
dans cette défaite la plupart de ses troupes ; le reste fut désarmé. Il eut
de la peine à se réfugier dans Téanum, où il réarma comme il put le
peu de monde qu'il avait encore. Il rassembla à la hâte de nouvelles
forces pour marcher au secours d'Acerrie, devant laquelle Papius
venait de mettre encore une fois le siège. Ils campèrent l'un en face de
l'autre, et craignirent respectivement de s'attaquer.
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