Texte grec :
[3,20] Τήλεφος δὲ ἐκ τῆς Μυσίας, ἀνίατον τὸ τραῦμα ἔχων, εἰπόντος
αὐτῷ τοῦ Ἀπόλλωνος τότε τεύξεσθαι θεραπείας, ὅταν ὁ τρώσας
ἰατρὸς γένηται, τρύχεσιν ἠμφιεσμένος εἰς Ἄργος ἀφίκετο, καὶ
δεηθεὶς Ἀχιλλέως καὶ ὑπεσχημένος τὸν εἰς Τροίαν πλοῦν δεῖξαι
θεραπεύεται ἀποξύσαντος Ἀχιλλέως τῆς Πηλιάδος μελίας τὸν ἰόν.
θεραπευθεὶς οὖν ἔδειξε τὸν πλοῦν, τὸ τῆς δείξεως ἀσφαλὲς
πιστουμένου τοῦ Κάλχαντος διὰ τῆς ἑαυτοῦ μαντικῆς.
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Traduction française :
[3,20] Cependant, Télèphe, dont la blessure ne parvenait pas à
guérir, avait reçu un oracle d’Apollon : sa blessure guérirait à la
condition qu’elle fût soignée par celui qui l’avait occasionnée. Alors,
vêtu de haillons, de Mysie il se rendit à Argos, et supplia Achille de lui
prodiguer ses soins, promettant, en retour, de leur indiquer la route
de Troie. Achille le soigna avec la rouille qu’il recueillit en grattant sa
lance de frêne du Pélion. Une fois guéri, Télèphe leur montra la route, et
Calchas, grâce à son art de la divination, confirma la justesse de l’information.
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