Texte grec :
[132] Ἀλλὰ γάρ, ὦ ἄνδρες, διὰ τί ποτε τοῖς ἐμοὶ νυνὶ
ἐπιτιθεμένοις μετὰ Καλλίου καὶ συμπαρασκευάσασι
τὸν ἀγῶνα καὶ χρήματα εἰσενεγκοῦσιν ἐπ' ἐμοὶ τρία
μὲν ἔτη ἐπιδημῶν καὶ ἥκων ἐκ Κύπρου οὐκ ἀσεβεῖν
ἐδόκουν αὐτοῖς, μυῶν μὲν Ἀ - - - Δελφόν, ἔτι δὲ ἄλλους
ξένους ἐμαυτοῦ, καὶ εἰσιὼν εἰς τὸ Ἐλευσίνιον καὶ
θύων, ὥσπερ ἐμαυτὸν ἄξιον νομίζω εἶναι· ἀλλὰ
τοὐναντίον λῃτουργεῖν οὗτοι προὐβάλλοντο, πρῶτον
μὲν γυμνασίαρχον Ἡφαιστίοις, ἔπειτα ἀρχεθέωρον
εἰς Ἰσθμὸν καὶ Ὀλυμπίαζε, εἶτα δὲ ταμίαν ἐν πόλει
τῶν ἱερῶν χρημάτων. Νῦν δὲ ἀσεβῶ καὶ ἀδικῶ εἰσιὼν
εἰς τὰ ἱερά.
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Traduction française :
[132] Maintenant, citoyens, pourquoi donc ces gens
qui m'attaquent aujourd'hui de concert avec Callias, qui
l'ont aidé à préparer ce procès, qui ont contribué de leur
argent à mes ennuis, durant les trois années que j'ai
passées dans mon pays au retour de Chypre ne
voyaient-ils pas en moi un impie, alors que j'initiais un
tel de Delphes et plusieurs autres de mes hôtes, entrant
dans le temple d'Eleusis et y sacrifiant, comme je crois
avoir le droit de le faire? Bien au contraire, ils me
proposaient pour des fonctions liturgiques, d'abord pour
celle de gymnasiarque aux fêtes d'Héphaïstos, puis pour
celle de chef des théores aux jeux Isthmiques et
Olympiques, enfin pour celle de trésorier à Athènes des
richesses sacrées.
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