Texte grec :
[119] « Ἡμᾶς γὰρ οὐ δίκαιόν ἐστιν οὔτε
χρήματα ἕτερα οὔτ' εὐτυχίαν ἀνδρὸς ἑλέσθαι, ὥστε
καταφρονῆσαι τῶν Ἐπιλύκου θυγατέρων. Καὶ γὰρ εἰ
ἔζη Ἐπίλυκος ἢ τεθνεὼς πολλὰ κατέλιπε χρήματα,
ἠξιοῦμεν ἂν γένει ὄντες ἐγγυτάτω ἔχειν τὰς παῖδας.
Τοιγάρτοι ἐκεῖνα μὲν δι' Ἐπίλυκον ἂν ἦν ἢ διὰ τὰ
χρήματα· νῦν δὲ διὰ τὴν ἡμετέραν ἀρετὴν τάδε ἔσται.
Τῆς μὲν οὖν σὺ ἐπιδικάζου, τῆς δὲ ἐγώ. »
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Traduction française :
[119] « Non, il n'est pas juste que tentés par une autre fortune,
par la prospérité d'un autre homme, nous délaissions les
filles d'Epilycos; car s'il vivait, ou s'il était mort riche,
nous voudrions, en qualité de plus proches parents,
épouser ses filles, et alors nous le ferions ou pour
Epilycos ou pour sa fortune; mais aujourd'hui c'est
notre vertu seule qui agira. Fais-toi donc adjuger l'une,
je prendrai l'autre. »
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