Texte grec :
[116] «Ὦ Καλλία, πάντων ἀνθρώπων ἀνοσιώτατε, πρῶτον μὲν ἐξηγῇ
Κηρύκων ὤν, οὐχ ὅσιον σοι ἐξηγεῖσθαι· ἔπειτα δὲ
νόμον πάτριον λέγεις, ἡ δὲ στήλη παρ' ᾗ ἕστηκας
χιλίας δραχμὰς κελεύει ὀφείλειν, ἐάν τις ἱκετηρίαν θῇ
ἐν τῷ Ἐλευσινίῳ. Ἔπειτα δὲ τίνος ἤκουσας ὅτι
Ἀνδοκίδης θείη τὴν ἱκετηρίαν; Κάλεσον αὐτὸν τῇ
βουλῇ, ἵνα καὶ ἡμεῖς ἀκούσωμεν. » Ἐπειδὴ δὲ
ἀνεγνώσθη ἡ στήλη κἀκεῖνος οὐκ εἶχεν εἰπεῖν ὅτου
ἤκουσε, καταφανὴς ἦν τῇ βουλῇ αὐτὸς θεὶς τὴν ἱκετηρίαν.
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Traduction française :
[116] « Callias, ô le plus détestable des hommes, d'abord, tu donnes
ton interprétation, ce qui t'est interdit, puisque tu fais partie
des Céryces, ensuite tu parles d'une loi de nos pères, or
la stèle sur laquelle tu t'appuies condamne à 1.000
drachmes celui qui dépose le rameau dans l'Eleusinion.
Et puis par qui as-tu entendu dire qu'Andocide avait
déposé le rameau? Cite cet homme-là devant le conseil,
que nous l'entendions à notre tour. » La lecture de la
stèle une fois faite, et Callias n'ayant pu nommer
personne, il fut évident pour le conseil qu'il avait lui-même
déposé le rameau.
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