Texte grec :
[37] Ἐπαρθεὶς οὖν τοῖς τῆς πόλεως κακοῖς εἰσαγγέλλει
Διοκλείδης εἰς τὴν βουλήν, φάσκων εἰδέναι τοὺς
περικόψαντας τοὺς Ἑρμᾶς, καὶ εἶναι αὐτοὺς εἰς
τριακοσίους· ὡς δ' ἴδοι Καὶ περιτύχοι τῷ πράγματι,
ἔλεγε. Καὶ τούτοις, ὦ ἄνδρες, δέομαι ὑμῶν
προσέχοντας τὸν νοῦν ἀναμιμνῄσκεσθαι, ἐὰν ἀληθῆ
λέγω, καὶ διδάσκειν ἀλλήλους· ἐν ὑμῖν γὰρ ἦσαν οἱ
λόγοι, καί μοι ὑμεῖς τούτων μάρτυρές ἐστε.
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Traduction française :
[37] Encouragé par les malheurs publics, Dioclide se
présente au Sénat comme accusateur et déclare qu'il
connaît les auteurs de la mutilation, qu'ils sont environ
trois cents; il ajoutait qu'il avait vu, qu'il avait assisté à
la scène. Et ici, je vous prie, citoyens, de me prêter
votre attention, de demander à vos souvenirs si je dis
vrai et de vous instruire les uns les autres; car ces
discours se tenaient devant vous, c'est vous qui m'êtes
témoins de ce que j'avance.
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