Texte grec :
[42] Περὶ δὲ τῶν λῃτουργιῶν οὐκ ἀξιῶ μεμνῆσθαι, πλὴν κατὰ
τοσοῦτον, ὅτι τὰ προσταττόμενα δαπανῶ οὐκ ἀπὸ τῶν κοινῶν
ἀλλ' ἀπὸ τῶν ἰδίων. Καίτοι τυγχάνω νενικηκὼς
εὐανδρίᾳ καὶ λαμπάδι καὶ τραγῳδοῖς, οὐ τύπτων τοὺς
ἀντιχορηγοῦντας, οὐδ' αἰσχυνόμενος εἰ τῶν νόμων
ἔλαττον δύναμαι. Τοὺς οὖν τοιούτους τῶν πολιτῶν
πολὺ μᾶλλον ἐπιτηδείους ἡγοῦμαι μένειν ἢ φεύγειν.
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Traduction française :
[42] Je ne juge pas à propos de vous parler de mes liturgies, je
dirai seulement que j'acquitte de mes deniers, non avec
l'argent de l'État, les dépenses nécessaires. Et je me
trouve avoir été victorieux dans des luttes de force, aux
courses de flambeaux, aux représentations tragiques,
sans frapper les chorèges, mes rivaux, sans rougir dêtre
moins puissant que la loi. Des citoyens comme moi me
semblent bien plutôt faits pour demeurer ici que pour aller en exil.
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