Texte grec :
[1,41] ἔπειτα, ὦ ἄνδρες, οὐκ ἂν δοκῶ ὑμῖν τοῖς ἐπιτηδείοις μεθ'
ἡμέραν παραγγεῖλαι, καὶ κελεῦσαι αὐτοὺς συλλεγῆναι εἰς οἰκίαν <του> τῶν
φίλων ἐγγυτάτω, μᾶλλον ἢ ἐπειδὴ τάχιστα ᾐσθόμην τῆς νυκτὸς περιτρέχειν, οὐκ
εἰδὼς ὅντινα οἴκοι καταλήψομαι καὶ ὅντινα ἔξω; καὶ ὡς ῾Αρμόδιον μὲν καὶ τὸν
δεῖνα ἦλθον οὐκ ἐπιδημοῦντας (οὐ γὰρ ᾔδἠ), ἑτέρους δὲ οὐκ ἔνδον ὄντας
κατέλαβον, οὓς δ' οἷός τε ἦ λαβὼν ἐβάδιζον.
|
|
Traduction française :
[1,41] Et puis, croyez-vous que j'aurais laissé partir mon invité,
restant seul et sans secours, au lieu de le retenir pour m'aider à me
venger de l'adultère ? Ne vous semble-t-il pas encore que j'aurais
convoqué mes amis dans la journée, que je leur aurais demandé
de se réunir chez l'un d'entre eux, tout près de chez moi, au
lieu d'attendre l'alerte pour courir dans la nuit de droite et
de gauche, sans savoir qui je trouverais chez lui et qui était
absent? J'allai ainsi chez Harmodios et tel autre qui, je l'ignorais,
étaient en voyage ; d'autres n'étaient pas chez eux; je
ramenai donc ceux que je pus.
|
|