Texte grec :
[37] καὶ ὁ Ἕρμων,
Εὖ γε, ἔφη, ὦ Κλεόδημε, εἰπάτωσαν οὗτινος ἕνεκα ἡδονῆς κατηγοροῦσιν
αὐτοὶ ἥδεσθαι ὑπὲρ τοὺς ἄλλους ἀξιοῦντες. Οὔκ, ἀλλὰ
σύ, ἦ δ´ ὃς ὁ Ζηνόθεμις, εἰπέ, ὦ Κλεόδημε, καθ´ ὅ τι οὐκ ἀδιάφορον
ἡγῇ τὸν πλοῦτον. Οὐ μὲν οὖν, ἀλλὰ σύ. καὶ ἐπὶ πολὺ τὸ τοιοῦτον
ἦν, ἄχρι δὴ ὁ Ἴων προκύψας εἰς τὸ ἐμφανέστερον, Παύσασθε,
ἔφη· ἐγὼ γάρ, εἰ δοκεῖ, λόγων ἀφορμὰς ὑμῖν ἀξίων τῆς παρούσης
ἑορτῆς καταθήσω ἐς τὸ μέσον· ὑμεῖς δὲ ἀφιλονίκως ἐρεῖτε καὶ
ἀκούσεσθε ὥσπερ ἀμέλει καὶ παρὰ τῷ ἡμετέρῳ Πλάτωνι ἐν
λόγοις ἡ πλείστη διατριβὴ ἐγένετο. πάντες ἐπῄνεσαν οἱ παρόντες,
καὶ μάλιστα οἱ ἀμφὶ τὸν Ἀρισταίνετόν τε καὶ Εὔκριτον, ἀπαλλάξασθαι
τῆς ἀηδίας οὕτω γοῦν ἐλπίσαντες. καὶ μετῆλθέν τε ὁ
Ἀρισταίνετος ἐπὶ τὸν αὑτοῦ τόπον εἰρήνην γεγενῆσθαι ἐλπίσας,
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Traduction française :
[37] « Bravo, bravo, Cléodème, ajouta Hermon, qu'ils nous expliquent la raison pour laquelle
ils nous défendent de goûter au plaisir alors qu'ils en savourent les fruits plus que n'importe
qui ! » - Non, non, interrompit Zénothémis, c'est à toi, Cléodème, de nous expliquer pourquoi
tu ne considères pas le fric d'un oeil indifférent !
- Non, non, c'est à toi ! La dispute s'éternisait lorsque Ion se dressa de tout son corps pour bien
montrer qu'il existait encore et il dit : « Ça suffit comme ça ! S'il vous plaît, nous allons
dorénavant aborder des thèmes de digression qui sont ceux d'une fête honorable ! Discutez,
écoutez chacun à tour de rôle sans vous chamailler car c'est sous cette forme que notre maître
Platon conçoit la conversation comme un diversion agréable. » Cette proposition fut
largement plébiscitée par les convives, surtout par Aristénète et Eucrite qui avaient l'espoir de
redorer un peu la situation. De ce fait, Aristénète retourna à sa place, persuadé que la paix
était restaurée.
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