Texte grec :
[25] Εἰ δὲ δείπνου ἕνεκα ὀργίζεσθαί σοι δοκῶ, τὸ κατὰ τὸν Οἰνέα
ἐννόησον· ὄψει γὰρ καὶ τὴν Ἄρτεμιν ἀγανακτοῦσαν, ὅτι μόνην
αὐτὴν οὐ παρέλαβεν ἐκεῖνος ἐπὶ τὴν θυσίαν τοὺς ἄλλους θεοὺς
ἑστιῶν. φησὶ δὲ περὶ αὐτῶν Ὅμηρος ὧδέ πως·
ἢ λάθετ´ ἢ οὐκ ἐνόησεν, ἀάσατο δὲ μέγα θυμῷ·
καὶ Εὐριπίδης·
Καλυδὼν μὲν ἥδε γαῖα, Πελοπίας χθονὸς
ἐν ἀντιπόρθμοις, πεδί´ ἔχους´ εὐδαίμονα.
καὶ Σοφοκλῆς·
συὸς μέγιστον χρῆμ´ ἐπ´ Οἰνέως γύαις
ἀνῆκε Λητοῦς παῖς ἑκηβόλος θεά.
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Traduction française :
[25] Et si tu t'imagines que je fais tout ce raffut pour un vulgaire dîner, rappelle-toi l'histoire
d'Oenée. Tu sauras qu'Artémis fut animée d'une intense colère à l'idée d'être la seule à ne
point être conviée au sacrifice alors que tous les autres immortels y avaient pris part. Homère
n'a-t-il pas écrit ce vers sur ce thème :
Oubli ou grave erreur, il commit une faute.
Euripide fit ces vers :
C'est ici Calydon, aux plaines si fécondes,
La contrée faisant face au séjour de Pélops
Opposé au détroit...
Sophocle aussi :
La fille de Latone au trait qui vise juste
Lâcha aux champs d'Oenée le sanglier robuste.
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