[5] ἀλλ´ ἐκεῖνό μοι πρῶτον εἰπέ, τῷ παιδὶ τῷ Ζήνωνι ὁ Ἀρισταίνετος
ἀγόμενος γυναῖκα εἱστία ὑμᾶς;
(ΛΥΚΙΝΟΣ)
Οὔκ, ἀλλὰ τὴν θυγατέρα ἐξεδίδου αὐτὸς τὴν Κλεανθίδα τῷ
Εὐκρίτου τοῦ δανειστικοῦ, τῷ φιλοσοφοῦντι.
(ΦΙΛΩΝ)
Παγκάλῳ νὴ Δία μειρακίῳ, ἁπαλῷ γε μὴν ἔτι καὶ οὐ πάνυ καθ´
ὥραν γάμων.
(ΛΥΚΙΝΟΣ)
Ἀλλ´ οὐκ εἶχεν ἄλλον ἐπιτηδειότερον, οἶμαι. τοῦτον οὖν
κόσμιόν τε εἶναι δοκοῦντα καὶ πρὸς φιλοσοφίαν ὡρμημένον,
ἔτι δὲ μόνον ὄντα πλουτοῦντι τῷ Εὐκρίτῳ, προείλετο νυμφίον ἐξ
ἁπάντων.
(ΦΙΛΩΝ)
Οὐ μικρὰν λέγεις αἰτίαν τὸ πλουτεῖν τὸν Εὔκριτον. ἀτὰρ οὖν,
ὦ Λυκῖνε, τίνες οἱ δειπνοῦντες ἦσαν;
| [5] Mais au fait, était-ce pour les noces de son fils Zénon qu'Aristénète vous a gavés
pareillement ?
LYCINOS
Non, il mariait sa fille Cléanthis au fils du banquier Eucrite, qui étudie la philosophie.
PHILON
Soit dit en passant, joli brin de garçon ! Mais à mon avis un peu trop gamin pour passer au
mariage.
LYCINOS
Le papa trouve le parti sans doute des plus convenables. Le garçon est d'une tranquillité
absolue et en plus se targue de philosophie ; enfin, c'est le fils unique d'un riche banquier :
parmi tous les prétendants, c'était là le meilleur filon.
PHILON
La fortune d'Eucrite est en effet une raison qui tient bien la route... Mais bon maintenant, cher
Lycinos, dis-moi donc qui participait à ce festin.
|