HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Homère, Iliade, chant II

ἀπ



Texte grec :

[2,800] λίην γὰρ φύλλοισιν ἐοικότες ἢ ψαμάθοισιν
ἔρχονται πεδίοιο μαχησόμενοι προτὶ ἄστυ.
Ἕκτορ σοὶ δὲ μάλιστ᾽ ἐπιτέλλομαι, ὧδε δὲ ῥέξαι·
πολλοὶ γὰρ κατὰ ἄστυ μέγα Πριάμου ἐπίκουροι,
ἄλλη δ᾽ ἄλλων γλῶσσα πολυσπερέων ἀνθρώπων·
τοῖσιν ἕκαστος ἀνὴρ σημαινέτω οἷσί περ ἄρχει,
τῶν δ᾽ ἐξηγείσθω κοσμησάμενος πολιήτας.
Ὣς ἔφαθ᾽, Ἕκτωρ δ᾽ οὔ τι θεᾶς ἔπος ἠγνοίησεν,
αἶψα δ᾽ ἔλυσ᾽ ἀγορήν· ἐπὶ τεύχεα δ᾽ ἐσσεύοντο·
πᾶσαι δ᾽ ὠΐγνυντο πύλαι, ἐκ δ᾽ ἔσσυτο λαὸς
810 πεζοί θ᾽ ἱππῆές τε· πολὺς δ᾽ ὀρυμαγδὸς ὀρώρει.
Ἔστι δέ τις προπάροιθε πόλιος αἰπεῖα κολώνη
ἐν πεδίῳ ἀπάνευθε περίδρομος ἔνθα καὶ ἔνθα,
τὴν ἤτοι ἄνδρες Βατίειαν κικλήσκουσιν,
ἀθάνατοι δέ τε σῆμα πολυσκάρθμοιο Μυρίνης·
ἔνθα τότε Τρῶές τε διέκριθεν ἠδ᾽ ἐπίκουροι.
Τρωσὶ μὲν ἡγεμόνευε μέγας κορυθαίολος Ἕκτωρ
Πριαμίδης· ἅμα τῷ γε πολὺ πλεῖστοι καὶ ἄριστοι
λαοὶ θωρήσσοντο μεμαότες ἐγχείῃσι.
Δαρδανίων αὖτ᾽ ἦρχεν ἐῢς πάϊς Ἀγχίσαο
820 Αἰνείας, τὸν ὑπ᾽ Ἀγχίσῃ τέκε δῖ᾽ Ἀφροδίτη
Ἴδης ἐν κνημοῖσι θεὰ βροτῷ εὐνηθεῖσα,
οὐκ οἶος, ἅμα τῷ γε δύω Ἀντήνορος υἷε
Ἀρχέλοχός τ᾽ Ἀκάμας τε μάχης εὖ εἰδότε πάσης.
Οἳ δὲ Ζέλειαν ἔναιον ὑπαὶ πόδα νείατον Ἴδης
ἀφνειοὶ πίνοντες ὕδωρ μέλαν Αἰσήποιο
Τρῶες, τῶν αὖτ᾽ ἦρχε Λυκάονος ἀγλαὸς υἱὸς
Πάνδαρος, ᾧ καὶ τόξον Ἀπόλλων αὐτὸς ἔδωκεν.
Οἳ δ᾽ Ἀδρήστειάν τ᾽ εἶχον καὶ δῆμον Ἀπαισοῦ
καὶ Πιτύειαν ἔχον καὶ Τηρείης ὄρος αἰπύ,
830 τῶν ἦρχ᾽ Ἄδρηστός τε καὶ Ἄμφιος λινοθώρηξ
υἷε δύω Μέροπος Περκωσίου, ὃς περὶ πάντων
ᾔδεε μαντοσύνας, οὐδὲ οὓς παῖδας ἔασκε
στείχειν ἐς πόλεμον φθισήνορα· τὼ δέ οἱ οὔ τι
πειθέσθην· κῆρες γὰρ ἄγον μέλανος θανάτοιο.
Οἳ δ᾽ ἄρα Περκώτην καὶ Πράκτιον ἀμφενέμοντο
καὶ Σηστὸν καὶ Ἄβυδον ἔχον καὶ δῖαν Ἀρίσβην,
τῶν αὖθ᾽ Ὑρτακίδης ἦρχ᾽ Ἄσιος ὄρχαμος ἀνδρῶν,
Ἄσιος Ὑρτακίδης ὃν Ἀρίσβηθεν φέρον ἵπποι
αἴθωνες μεγάλοι ποταμοῦ ἄπο Σελλήεντος.
840 Ἱππόθοος δ᾽ ἄγε φῦλα Πελασγῶν ἐγχεσιμώρων
τῶν οἳ Λάρισαν ἐριβώλακα ναιετάασκον·
τῶν ἦρχ᾽ Ἱππόθοός τε Πύλαιός τ᾽ ὄζος Ἄρηος,
υἷε δύω Λήθοιο Πελασγοῦ Τευταμίδαο.
Αὐτὰρ Θρήϊκας ἦγ᾽ Ἀκάμας καὶ Πείροος ἥρως
ὅσσους Ἑλλήσποντος ἀγάρροος ἐντὸς ἐέργει
Εὔφημος δ᾽ ἀρχὸς Κικόνων ἦν αἰχμητάων
υἱὸς Τροιζήνοιο διοτρεφέος Κεάδαο.
Αὐτὰρ Πυραίχμης ἄγε Παίονας ἀγκυλοτόξους
τηλόθεν ἐξ Ἀμυδῶνος ἀπ᾽ Ἀξιοῦ εὐρὺ ῥέοντος,

Traduction française :

[2,800] ils ressemblent tout à fait aux feuilles et aux
grains de sable, et viennent à travers la plaine, pour combattre,
vers notre ville. Hector - c'est à toi surtout que
je le conseille - agis ainsi : nombreux sont, dans la vaste
ville de Priam, les alliés, et ils parlent des langues différentes,
étant de diverses races. Que chaque chef commande
ses propres sujets, et conduise au combat, après
les avoir rangés, ses concitoyens.»
Elle parla ainsi, et Hector ne méconnut pas la voix
de la déesse. Aussitôt, il leva l'Assemblée. On courut aux
armes; toutes les portes de la ville furent ouvertes, et
les troupes s'élancèrent, fantassins et cavaliers. Un grand
tumulte s'éleva. Il y a devant la ville une hauteur escarpée,
isolée dans la plaine, dégagée de tous côtés; les hommes
l'appellent Batiée, et les immortels tombeau de Myrina
la bondissante. C'est là qu'alors les Troyens se rangèrent
en divers corps, ainsi que leurs alliés.
Les Troyens avaient pour chef le grand Hector au
Casque scintillant, fils de Priam. Avec lui, les troupes de
beaucoup les plus nombreuses et les meilleures s'armèrent,
impatientes de combattre à la lance.
Aux Dardaniens commandait le brave fils d'Anchise,
Enée, que de l'étreinte d'Anchise eut la divine Aphrodite,
déesse qui, sur les flancs boisés de l'Ida, coucha avec un mortel.
Il ne commandait pas seul, mais avec les deux fils d'Anténor,
Archélochos et Acamas, habiles en toutes sortes de combats.
Ceux qui peuplaient Zéleia, sous le dernier contrefort
de l'Ida, hommes riches, buvant l'eau noire de l'Aisépos,
Troyens, à ceux-là commandait le brillant fils de Lycaon,
Pandaros, auquel Apollon lui-même donna son arc.
Ceux qui tenaient Adrestée et le canton d'Apaisas,
qui tenaient Pityeia et les escarpements du mont Téreiè,
à ceux-là commandaient Adrastos et Amphios cuirassé de
lin, tous deux fils de Mérops de Percotè, qui mieux que
tous connaissait l'art prophétique, et ne permettait pas
à ses enfants d'aller à la guerre tueuse d'hommes; mais
eux ne lui avaient pas obéi, car les divinités de la noire
mort les poussaient.
Ceux qui habitaient la région de Perkotè et du fleuve
Practios, tenaient Sestos, et Abydos, et la divine Arisbè,
à ceux-là, d'autre part, commandait Asios fils d'Hyrtacos,
chef de guerriers, Asios fils d'Hyrtacos, que d'Arisbè
avaient amené de grands chevaux fauves, des bords du Selleis.
Hippothoos conduisait des tribus de Pélasges combattant
au javelot, de ceux qui habitaient la fertile Larissa.
A ceux-là commandaient Hippothoos et Pylaeos, rejeton
d'Arès, tous deux fils du Pélasge Lethos, issu de Teutamis.
Les Thraces, Acamas et le héros Piroos les conduisaient,
tous ceux que l'Hellespont au cours impétueux environne.
Euphémos était le commandant des piquiers Cicones
- le fils de Troïzénos, nourrisson de Zeus, et descendant
de Kéas.
Pyraichmès conduisait les Péoniens aux arcs recourbés,
venus de loin, d'Amydon, de l'Axios au large cours,





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Dernière mise à jour : 23/03/2005