HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Homère, Iliade, chant II

Διὶ



Texte grec :

[2,850] Ἀξιοῦ οὗ κάλλιστον ὕδωρ ἐπικίδναται αἶαν.
Παφλαγόνων δ᾽ ἡγεῖτο Πυλαιμένεος λάσιον κῆρ
ἐξ Ἐνετῶν, ὅθεν ἡμιόνων γένος ἀγροτεράων,
οἵ ῥα Κύτωρον ἔχον καὶ Σήσαμον ἀμφενέμοντο
ἀμφί τε Παρθένιον ποταμὸν κλυτὰ δώματ᾽ ἔναιον
Κρῶμνάν τ᾽ Αἰγιαλόν τε καὶ ὑψηλοὺς Ἐρυθίνους.
Αὐτὰρ Ἁλιζώνων Ὀδίος καὶ Ἐπίστροφος ἦρχον
τηλόθεν ἐξ Ἀλύβης, ὅθεν ἀργύρου ἐστὶ γενέθλη.
Μυσῶν δὲ Χρόμις ἦρχε καὶ Ἔννομος οἰωνιστής·
ἀλλ᾽ οὐκ οἰωνοῖσιν ἐρύσατο κῆρα μέλαιναν,
860 ἀλλ᾽ ἐδάμη ὑπὸ χερσὶ ποδώκεος Αἰακίδαο
ἐν ποταμῷ, ὅθι περ Τρῶας κεράϊζε καὶ ἄλλους.
Φόρκυς αὖ Φρύγας ἦγε καὶ Ἀσκάνιος θεοειδὴς
τῆλ᾽ ἐξ Ἀσκανίης· μέμασαν δ᾽ ὑσμῖνι μάχεσθαι.
Μῄοσιν αὖ Μέσθλης τε καὶ Ἄντιφος ἡγησάσθην
υἷε Ταλαιμένεος τὼ Γυγαίη τέκε λίμνη,
οἳ καὶ Μῄονας ἦγον ὑπὸ Τμώλῳ γεγαῶτας.
Νάστης αὖ Καρῶν ἡγήσατο βαρβαροφώνων,
οἳ Μίλητον ἔχον Φθιρῶν τ᾽ ὄρος ἀκριτόφυλλον
Μαιάνδρου τε ῥοὰς Μυκάλης τ᾽ αἰπεινὰ κάρηνα·
870 τῶν μὲν ἄρ᾽ Ἀμφίμαχος καὶ Νάστης ἡγησάσθην,
Νάστης Ἀμφίμαχός τε Νομίονος ἀγλαὰ τέκνα,
ὃς καὶ χρυσὸν ἔχων πόλεμον δ᾽ ἴεν ἠΰτε κούρη
νήπιος, οὐδέ τί οἱ τό γ᾽ ἐπήρκεσε λυγρὸν ὄλεθρον,
ἀλλ᾽ ἐδάμη ὑπὸ χερσὶ ποδώκεος Αἰακίδαο
875 ἐν ποταμῷ, χρυσὸν δ᾽ Ἀχιλεὺς ἐκόμισσε δαΐφρων.
Σαρπηδὼν δ᾽ ἦρχεν Λυκίων καὶ Γλαῦκος ἀμύμων
τηλόθεν ἐκ Λυκίης, Ξάνθου ἄπο δινήεντος.

Traduction française :

[2,850] de l'Axios dont l'eau très belle se répand sur la terre.
Les Paphlagoniens avaient pour chef Pylaiménès au
coeur poilu; ils venaient de la région des Enètes, pays
d'origine des mules sauvages. C'étaient eux qui tenaient
Kytcros, peuplaient la région de Sésame, et habitaient
de belles demeures dans la région du fleuve Parthénios,
de Cromna, d'Aigialos et des hautes Erythines.
Aux Halizones commandaient Odios et Epistrophos;
ils venaient de loin, d'Alybè d'où sort l'argent.
Aux Mysiens commandaient Chromis et Ennomos,
augure. Mais les oiseaux ne lui permirent pas d'éviter la
noire divinité et il fut dompté par les mains du rapide
descendant d'Eaque, dans le fleuve où celui-ci tua bien
d'autres Troyens.
Phorcys conduisait les Phrygiens (avec Ascagne semblable
à un dieu), venus de la lointaine Ascagne; ils brûlaient
de combattre dans la mêlée.
Les Méoniens étaient conduits par Mesthlès et Antiphos,
tous deux fils de Talaiménès, qu'enfanta le lac de
Gygée; c'étaient eux aussi qui conduisaient les Méoniens
nés au pied du Tmolos.
Nastès conduisit les Cariens à la voix barbare, qui
tenaient Milet et le mont Phthirion au feuillage touffu,
le cours du Méandre et les têtes escarpées du mont
Mycale. Amphimachos et Nastès les conduisaient, Nastès
et Amphimachos, brillants enfants de Nomion. Amphimachos
allait au combat couvert d'or comme une femme,
l'insensé, cela n'écarta pas de lui la triste mort; il fut
dompté par les mains du rapide descendant d'Eaque,
dans le fleuve, et sa parure d'or, l'ardent Achille la mit à l'abri.
Sarpédon commandait les Lyciens (avec l'irréprochable
Glaucos) venus de la lointaine Lycie, du Xanthe tourbillonnant.





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Dernière mise à jour : 23/03/2005