HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Homère, Iliade, chant II

δῖος



Texte grec :

[2,600] θεσπεσίην ἀφέλοντο καὶ ἐκλέλαθον κιθαριστύν·
τῶν αὖθ᾽ ἡγεμόνευε Γερήνιος ἱππότα Νέστωρ·
τῷ δ᾽ ἐνενήκοντα γλαφυραὶ νέες ἐστιχόωντο.
Οἳ δ᾽ ἔχον Ἀρκαδίην ὑπὸ Κυλλήνης ὄρος αἰπὺ
Αἰπύτιον παρὰ τύμβον ἵν᾽ ἀνέρες ἀγχιμαχηταί,
οἳ Φενεόν τ᾽ ἐνέμοντο καὶ Ὀρχομενὸν πολύμηλον
῾Ρίπην τε Στρατίην τε καὶ ἠνεμόεσσαν Ἐνίσπην
καὶ Τεγέην εἶχον καὶ Μαντινέην ἐρατεινὴν
Στύμφηλόν τ᾽ εἶχον καὶ Παρρασίην ἐνέμοντο,
τῶν ἦρχ᾽ Ἀγκαίοιο πάϊς κρείων Ἀγαπήνωρ
610 ἑξήκοντα νεῶν· πολέες δ᾽ ἐν νηῒ ἑκάστῃ
Ἀρκάδες ἄνδρες ἔβαινον ἐπιστάμενοι πολεμίζειν.
Αὐτὸς γάρ σφιν δῶκεν ἄναξ ἀνδρῶν Ἀγαμέμνων
νῆας ἐϋσσέλμους περάαν ἐπὶ οἴνοπα πόντον
Ἀτρεΐδης, ἐπεὶ οὔ σφι θαλάσσια ἔργα μεμήλει.
Οἳ δ᾽ ἄρα Βουπράσιόν τε καὶ Ἤλιδα δῖαν ἔναιον
ὅσσον ἐφ᾽ Ὑρμίνη καὶ Μύρσινος ἐσχατόωσα
πέτρη τ᾽ Ὠλενίη καὶ Ἀλήσιον ἐντὸς ἐέργει,
τῶν αὖ τέσσαρες ἀρχοὶ ἔσαν, δέκα δ᾽ ἀνδρὶ ἑκάστῳ
νῆες ἕποντο θοαί, πολέες δ᾽ ἔμβαινον Ἐπειοί.
620 Τῶν μὲν ἄρ᾽ Ἀμφίμαχος καὶ Θάλπιος ἡγησάσθην
υἷες ὃ μὲν Κτεάτου, ὃ δ᾽ ἄρ᾽ Εὐρύτου, Ἀκτορίωνε·
τῶν δ᾽ Ἀμαρυγκεΐδης ἦρχε κρατερὸς Διώρης·
τῶν δὲ τετάρτων ἦρχε Πολύξεινος θεοειδὴς
υἱὸς Ἀγασθένεος Αὐγηϊάδαο ἄνακτος.
Οἳ δ᾽ ἐκ Δουλιχίοιο Ἐχινάων θ᾽ ἱεράων
νήσων, αἳ ναίουσι πέρην ἁλὸς Ἤλιδος ἄντα,
τῶν αὖθ᾽ ἡγεμόνευε Μέγης ἀτάλαντος Ἄρηϊ
Φυλεΐδης, ὃν τίκτε Διῒ φίλος ἱππότα Φυλεύς,
ὅς ποτε Δουλίχιον δ᾽ ἀπενάσσατο πατρὶ χολωθείς·
630 τῷ δ᾽ ἅμα τεσσαράκοντα μέλαιναι νῆες ἕποντο.
Αὐτὰρ Ὀδυσσεὺς ἦγε Κεφαλλῆνας μεγαθύμους,
οἵ ῥ᾽ Ἰθάκην εἶχον καὶ Νήριτον εἰνοσίφυλλον
καὶ Κροκύλει᾽ ἐνέμοντο καὶ Αἰγίλιπα τρηχεῖαν,
οἵ τε Ζάκυνθον ἔχον ἠδ᾽ οἳ Σάμον ἀμφενέμοντο,
οἵ τ᾽ ἤπειρον ἔχον ἠδ᾽ ἀντιπέραι᾽ ἐνέμοντο·
τῶν μὲν Ὀδυσσεὺς ἦρχε Διὶ μῆτιν ἀτάλαντος·
τῷ δ᾽ ἅμα νῆες ἕποντο δυώδεκα μιλτοπάρῃοι.
Αἰτωλῶν δ᾽ ἡγεῖτο Θόας Ἀνδραίμονος υἱός,
οἳ Πλευρῶν᾽ ἐνέμοντο καὶ Ὤλενον ἠδὲ Πυλήνην
640 Χαλκίδα τ᾽ ἀγχίαλον Καλυδῶνά τε πετρήεσσαν·
οὐ γὰρ ἔτ᾽ Οἰνῆος μεγαλήτορος υἱέες ἦσαν,
οὐδ᾽ ἄρ᾽ ἔτ᾽ αὐτὸς ἔην, θάνε δὲ ξανθὸς Μελέαγρος·
τῷ δ᾽ ἐπὶ πάντ᾽ ἐτέταλτο ἀνασσέμεν Αἰτωλοῖσι·
τῷ δ᾽ ἅμα τεσσαράκοντα μέλαιναι νῆες ἕποντο.
Κρητῶν δ᾽ Ἰδομενεὺς δουρὶ κλυτὸς ἡγεμόνευεν,
οἳ Κνωσόν τ᾽ εἶχον Γόρτυνά τε τειχιόεσσαν,
Λύκτον Μίλητόν τε καὶ ἀργινόεντα Λύκαστον
Φαιστόν τε ῾Ρύτιόν τε, πόλεις εὖ ναιετοώσας,
ἄλλοι θ᾽ οἳ Κρήτην ἑκατόμπολιν ἀμφενέμοντο.

Traduction française :

[2,600] lui ravirent l'art divin du chant et lui firent
oublier le jeu de la cithare), ces hommes, donc, avaient
pour chef Nestor, l'écuyer de Gérénia avec lui s'alignaient
quatre-vingt-dix vaisseaux creux.
Ceux qui tenaient l'Arcadie, au pied du Cyllène
escarpé, près du tombeau d'Aepytos, là où les guerriers
combattent de près, ceux qui habitaient Phénéos et
Orchomène pleine de troupeaux, Rhipè, Stratiè et Enispè
l'aérée, qui tenaient Tégée et l'aimable Mantinée, tenaient
Stymphèlos, et habitaient Parrhasiè, à ceux-là commandait
l'enfant d'Ankaeos, le puissant Agapénor, avec
soixante vaisseaux; et nombreux, sur chaque vaisseau,
étaient venus les Arcadiens habiles au combat; car c'était
Agamemnon lui-même, roi de guerriers, qui leur avait
donné des vaisseaux bien charpentés pour traverser la
mer couleur de vin; c'était l'Atride; eux ne s'occupaient
pas des travaux de la mer.
Ceux qui peuplaient Bouprasion et la divine Élide,
tout le pays qu'Hyrminè, Myrsine, ville frontière, le
rocher d'Olénie et Alésion limitent, avaient quatre
commandants, suivis chacun de dix navires rapides, où
s'étaient embarqués beaucoup d'Épéens. Les uns étaient
conduits par Amphimachos et Thalpios, fils l'un de
Ctéatos, l'autre d'Eurytos, les deux descendants d'Actor;
d'autres étaient commandés par le fils d'Amarynkée, le
puissant Diorès; et le quatrième groupe par Polyxène
semblable à un dieu, fils du roi Agasthénès descendant d'Augias.
Ceux de Doulichion et des Échines, îles sacrées,
situées au delà de la mer, en face de l'Élide, avaient
pour guide Mégès, comparable à Arès et fils de Phylée,
engendré par l'écuyer Phylée aimé de Zeus, qui vint autrefois
habiter Doulichion, par colère contre son père. Quarante
vaisseaux noirs l'avaient suivi.
Ulysse conduisait les Céphalléniens au grand coeur,
qui tenaient Ithaque et le mont Nériton où s'agitent les
feuillages, habitaient Crocylée et la rude Aegilipe; ceux
qui tenaient Zacynthe et habitaient la région de Samos,
et ceux qui tenaient la terre ferme et habitaient en face
de ces îles. Ceux-là, Ulysse les commandait, comparable
en prudence à Zeus, et douze vaisseaux l'avaient suivi,
avec leurs joues fardées de rouge.
Les Etoliens étaient guidés par Thoas, fils d'Andraimon;
ils habitaient Pleuron, Olénon ou Pylène, Chalcis
au bord de la mer, et la pierreuse Calydon. Car ils n'étaient
plus, les fils d'Oenée au grand coeur; il n'était plus, Oenée
lui-même; et il était mort, le blond Méléagre. A Thoas
était confiée la royauté absolue sur les Etoliens, et quarante
vaisseaux noirs l'avaient suivi.
Les Crétois, Idoménée, illustre par sa lance, était leur
chef, ceux qui tenaient Cnossos et Gortyne avec ses murs,
Lyctos, Milet et la blanche Lycastos, Phaestos et Rytion,
villes bien peuplées, et d'autres qui habitaient la région
de la Crète aux cent villes.





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Dernière mise à jour : 23/03/2005