Texte grec :
[1,600] ὡς ἴδον Ἥφαιστον διὰ δώματα ποιπνύοντα.
Ὣς τότε μὲν πρόπαν ἦμαρ ἐς ἠέλιον καταδύντα
δαίνυντ᾿, οὐδέ τι θυμὸς ἐδεύετο δαιτὸς ἐΐσης,
οὐ μὲν φόρμιγγος περικαλλέος ἣν ἔχ᾿ Ἀπόλλων,
Μουσάων θ᾿ αἳ ἄειδον ἀμειϐόμεναι ὀπὶ καλῇ.
605 Αὐτὰρ ἐπεὶ κατέδυ λαμπρὸν φάος ἠελίοιο,
οἳ μὲν κακκείοντες ἔϐαν οἶκον δὲ ἕκαστος,
ἧχι ἑκάστῳ δῶμα περικλυτὸς ἀμφιγυήεις
Ἥφαιστος ποίησεν ἰδυίῃσι πραπίδεσσι·
Ζεὺς δὲ πρὸς ὃν λέχος ἤϊ᾿ Ὀλύμπιος ἀστεροπητής,
610 ἔνθα πάρος κοιμᾶθ᾿ ὅτε μιν γλυκὺς ὕπνος ἱκάνοι·
ἔνθα καθεῦδ᾿ ἀναϐάς, παρὰ δὲ χρυσόθρονος Ἥρη.
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Traduction française :
[1,600] à voir Héphaïstos s'empresser ainsi dans la salle. Tout
le jour, jusqu'au coucher du soleil, ils banquetèrent, et
le désir ne leur manquait pas du banquet où tous sont
égaux, ni de la cithare magnifique, que tenait Apollon,
ni du chant des Muses, qui se répondaient de leurs belles voix.
Mais quand se fut enfoncée l'éclatante lumière du
soleil, les dieux, pour se coucher, allèrent chacun chez
eux, là où, pour chacun, l'illustre boiteux Héphaïstos
avait fait une demeure avec un art savant. Zeus, l'Olym-
pien foudroyant, alla vers son lit,
1,610 là où d'habitude il se couchait, quand le doux sommeil
lui venait. Là il s'endormit, y étant monté, avec, près de lui,
Héra au trône d'or.
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