Texte grec :
[2,48] 48. τῷ δὲ Διονύσῳ τῆς ἑορτῆς τῇ δορπίῃ χοῖρον πρὸ τῶν θυρέων σφάξας ἕκαστος
διδοῖ ἀποφέρεσθαι τὸν χοῖρον αὐτῷ τῷ ἀποδομένῳ τῶν συβωτέων. (2) τὴν δὲ ἄλλην
ἀνάγουσι ὁρτὴν τῷ Διονύσῳ (οἱ) Αἰγύπτιοι πλὴν χορῶν κατὰ ταὐτὰ σχεδὸν πάντα
Ἕλλησι? ἀντὶ δὲ φαλλῶν ἄλλα σφι ἐστὶ ἐξευρημένα, ὅσον τε πηχυαῖα ἀγάλματα
νευρόσπαστα, τὰ περιφορέουσι κατὰ κώμας γυναῖκες, νεῦον τὸ αἰδοῖον, οὐ πολλῷ τεῳ
ἔλασσον ἐὸν τοῦ ἄλλου σώματος? προηγέεται δὲ αὐλός, αἳ δὲ ἕπονται ἀείδουσαι τὸν
Διόνυσον. (3) διότι δὲ μέζον τε ἔχει τὸ αἰδοῖον καὶ κινέει μοῦνον τοῦ σώματος, ἔστι
λόγος περὶ αὐτοῦ ἱρὸς λεγόμενος.
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Traduction française :
[2,48] XLVIII. Le jour de la fête de Bacchus, chacun immole un
pourceau devant sa porte, à l'heure du repas ; on le donne
ensuite à emporter à celui qui l'a vendu. Les Égyptiens célèbrent
le reste de la fête de Bacchus, excepté le sacrifice des porcs, à
peu près de la même manière que les Grecs ; mais, au lieu de
phalles, ils ont inventé des figures d'environ une coudée de haut,
qu'on fait mouvoir par le moyen d'une corde. Les femmes portent
dans les bourgs et les villages ces figures, dont le membre viril
n'est guère moins grand que le reste du corps, et qu'elles font
remuer. Un joueur de flûte marche à la tête ; elles le suivent en
chantant les louanges de Bacchus. Mais pourquoi ces figures ont-
elles le membre viril d'une grandeur si peu proportionnée, et
pourquoi ne remuent-elles que cette partie ? On en donne une
raison sainte ; mais je ne dois pas la rapporter.
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