Texte grec :
[2,38] 38. τοὺς δὲ βοῦς τοὺς ἔρσενας τοῦ Ἐπάφου εἶναι νομίζουσι, καὶ τούτου εἵνεκα
δοκιμάζουσι αὐτοὺς ὧδε· τρίχα ἢν καὶ μίαν ἴδηται ἐπεοῦσαν μέλαιναν, οὐ καθαρὸν
εἶναι νομίζει. (2) δίζηται δὲ ταῦτα ἐπὶ τούτῳ τεταγμένος τῶν τις ἱρέων καὶ ὀρθοῦ
ἑστεῶτος τοῦ κτήνεος καὶ ὑπτίου, καὶ τὴν γλῶσσαν ἐξειρύσας, εἰ καθαρὴ τῶν
προκειμένων σημηίων, τὰ ἐγὼ ἐν ἄλλῳ λόγῳ ἐρέω· κατορᾷ δὲ καὶ τὰς τρίχας τῆς
οὐρῆς εἰ κατὰ φύσιν ἔχει πεφυκυίας. (3) ἢν δὲ τούτων πάντων ᾖ καθαρός, σημαίνεται
βύβλῳ περὶ τὰ κέρεα εἱλίσσων καὶ ἔπειτα γῆν σημαντρίδα ἐπιπλάσας ἐπιβάλλει τὸν
δακτύλιον, καὶ οὕτω ἀπάγουσι. ἀσήμαντον δὲ θύσαντι θάνατος ἡ ζημίη ἐπικέεται.
δοκιμάζεται μέν νυν τὸ κτῆνος τρόπῳ τοιῷδε.
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Traduction française :
[2,38] XXXVIII. Ils croient que les boeufs mondes (purs) appartiennent
à Epaphus, et c'est pourquoi ils les examinent avec tant de soin.
Il y a même un prêtre destiné pour cette fonction. S'il trouve sur
l'animal un seul poil noir, il le regarde comme immonde. Il le
visite et l'examine debout et couché sur le dos ; il lui fait ensuite
tirer la langue, et il observe s'il est exempt des marques dont
font mention les livres sacrés, et dont je parlerai autre part. Il
considère aussi si les poils de la queue sont tels qu'ils doivent
être naturellement. Si le boeuf est exempt de toutes ces choses,
il est réputé monde; le prêtre le marque avec une corde d'écorce
de byblos, qu'il lui attache autour des cornes ; il y applique
ensuite de la terre sigillaire, sur laquelle il imprime son sceau ;
après quoi on le conduit à l'autel ; car il est défendu, sous peine
de mort, de sacrifier un boeuf qui n'a point cette empreinte. Telle
est la manière dont on examine ces animaux.
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