Texte grec :
[2,144] 144. ἤδη ὦν τῶν αἱ εἰκόνες ἦσαν, τοιούτους ἀπεδείκνυσαν σφέας πάντας ἐόντας,
θεῶν δὲ πολλὸν ἀπαλλαγμένους. (2) τὸ δὲ πρότερον τῶν ἀνδρῶν τούτων θεοὺς εἶναι
τοὺς ἐν Αἰγύπτῳ ἄρχοντας, οὐκ ἐόντας ἅμα τοῖσι ἀνθρώποισι, καὶ τούτων αἰεὶ ἕνα τὸν
κρατέοντα εἶναι· ὕστατον δὲ αὐτῆς βασιλεῦσαι ὦρον τὸν Ὀσίριος παῖδα, τὸν
Ἀπόλλωνα Ἕλληνες ὀνομάζουσι· τοῦτον καταπαύσαντα Τυφῶνα βασιλεῦσαι ὕστατον
Αἰγύπτου. Ὄσιρις δὲ ἐστὶ Διόνυσος κατὰ Ἑλλάδα γλῶσσαν.
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Traduction française :
[2,144] CXLIV. Ces prêtres me prouvèrent donc que tons ceux que
représentaient ces statues, bien loin d'avoir été des dieux,
avaient été des piromis ; qu'il était vrai que, dans les temps
antérieurs à ces hommes, les dieux avaient régné en Égypte,
qu'ils avaient habité avec les hommes, et qu'il y en avait toujours
eu un d'entre eux qui avait eu la souveraine puissance ; qu'Orus,
que les Grecs nomment Apollon, fut le dernier d'entre eux qui fut
roi d'Égypte, et qu'il ne régna qu'après avoir ôté la couronne à
Typhon. Cet Orus était fils d'Osiris, que nous appelons Bacchus.
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