Texte grec :
[2,130] 130. αὕτη ὦν ἡ βοῦς γῇ οὐκ ἐκρύφθη, ἀλλ᾽ ἔτι καὶ ἐς ἐμὲ ἦν φανερή, ἐν Σάι μὲν πόλι
ἐοῦσα, κειμένη δὲ ἐν τοῖσι βασιληίοισι ἐν οἰκήματι ἠσκημένῳ· θυμιήματα δὲ παρ᾽ αὐτῇ
παντοῖα καταγίζουσι ἀνὰ πᾶσαν ἡμέρην, νύκτα δὲ ἑκάστην πάννυχος λύχνος
παρακαίεται. (2) ἀγχοῦ δὲ τῆς βοὸς ταύτης ἐν ἄλλῳ οἰκήματι εἰκόνες τῶν παλλακέων
τῶν Μυκερίνου ἑστᾶσι, ὡς ἔλεγον οἱ ἐν Σάι πόλι ἱρέες· ἑστᾶσι μὲν γὰρ ξύλιναι
κολοσσοί, ἐοῦσαι ἀριθμὸν ὡς εἴκοσι μάλιστά κῃ, γυμναὶ ἐργασμέναι· αἵτινες μέντοι
εἰσί, οὐκ ἔχω εἰπεῖν πλὴν ἢ τὰ λεγόμενα.
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Traduction française :
[2,130] CXXX. Cette génisse ne fut point mise en terre. De mon temps,
elle était encore exposée à la vue de tout le inonde, au palais
royal de Saïs, dans une salle richement ornée. Chaque jour on
brûle devant elle toutes sortes de parfums, et, la nuit, il y a
toujours une lampe allumée. Dans une autre salle près de celle
où est cette génisse, on voit plusieurs statues debout, qui
représentent les concubines de Mycérinus ; du moins les prêtres
de la ville de Saïs le disaient ainsi. Il est vrai qu'il y a environ
vingt statues colossales de femmes nues, qui sont toutes de bois ;
mais je ne puis assurer qui elles représentent : je n'en sais que
ce qu'on m'en a dit.
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