HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre II

εἶναι



Texte grec :

[2,134] 134. πυραμίδα δὲ οὗτος ἀπελίπετο πολλὸν ἐλάσσω τοῦ πατρός, εἴκοσι ποδῶν καταδέουσαν κῶλον ἕκαστον τριῶν πλέθρων, ἐούσης τετραγώνου, λίθου δὲ ἐς τὸ ἥμισυ Αἰθιοπικοῦ· τὴν δὴ μετεξέτεροι φασὶ Ἑλλήνων ῾Ροδώπιος ἑταίρης γυναικὸς εἶναι, οὐκ ὀρθῶς λέγοντες. (2) οὐδὲ ὦν οὐδὲ εἰδότες μοι φαίνονται λέγειν οὗτοι ἥτις ἦν ἡ ῾Ροδῶπις· οὐ γὰρ ἄν οἱ πυραμίδα ἀνέθεσαν ποιήσασθαι τοιαύτην, ἐς τὴν ταλάντων χιλιάδες ἀναρίθμητοι ὡς λόγῳ εἰπεῖν ἀναισίμωνται· πρὸς δὲ ὅτι κατὰ Ἄμασιν βασιλεύοντα ἦν ἀκμάζουσα ῾Ροδῶπις, ἀλλ᾽ οὐ κατὰ τοῦτον. (3) ἔτεσι γὰρ κάρτα πολλοῖσι ὕστερον τούτων τῶν βασιλέων τῶν τὰς πυραμίδας ταύτας ἦν λιπομένων ῾Ροδῶπις, γενεὴν μὲν ἀπὸ Θρηίκης, δούλη δὲ ἦν Ἰάδμονος τοῦ Ἡφαιστοπόλιος ἀνδρὸς Σαμίου, σύνδουλος δὲ Αἰσώπου τοῦ λογοποιοῦ. καὶ γὰρ οὗτος Ἰάδμονος ἐγένετο, ὡς διέδεξε τῇδε οὐκ ἥκιστα· (4) ἐπείτε γὰρ πολλάκις κηρυσσόντων Δελφῶν ἐκ θεοπροπίου ὃς βούλοιτο ποινὴν τῆς Αἰσώπου ψυχῆς ἀνελέσθαι, ἄλλος μὲν οὐδεὶς ἐφάνη, Ἰάδμονος δὲ παιδὸς παῖς ἄλλος Ἰάδμων ἀνείλετο. οὕτω καὶ Αἴσωπος Ἰάδμονος ἐγένετο.

Traduction française :

[2,134] CXXXIV. Il laissa aussi une pyramide ; elle est carrée, et de pierre d'Éthiopie jusqu'à la moitié, mais beaucoup plus petite que celle de son père, ayant vingt pieds de moins, et chacun de ses côtés trois plèthres de large. Il y a des Grecs qui prétendent qu'elle est de la courtisane Rhodopis. Ils se trompent, et il me semble qu'ils ne connaissent pas même cette courtisane. S'ils l'eussent connue, ils ne lui eussent pas attribué la construction d'une pyramide qui, pour le dire en peu de mots, a coûté des millions de talents sans nombre : d'ailleurs Rhodopis n'a pas vécu sous Mycérinus, mais sous Amasis, c'est-à-dire un grand nombre d'années après la mort des rois qui ont fait construire ces pyramides. Rhodopis était originaire de Thrace, esclave d'Iadmon, fils de Héphestopolis, de l'île de Samos, compagne d'esclavage d'Ésope le fabuliste ; car Ésope fut aussi esclave d'Iadmon. On en a des preuves ; et une des principales, c'est que les Delphiens ayant fait demander plusieurs fois par un héraut, suivant les ordres de l'oracle, si quelqu'un voulait venger la mort d'Ésope, il ne se présenta qu'un petit-fils d'Iadmon, qui portait le même nom que son aïeul.





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Dernière mise à jour : 22/03/2005