Texte grec :
[2,90] 90. ὃς δ᾽ ἂν ἢ αὐτῶν Αἰγυπτίων ἢ ξείνων ὁμοίως ὑπὸ κροκοδείλου ἁρπασθεὶς ἢ ὑπ᾽
αὐτοῦ τοῦ ποταμοῦ φαίνηται τεθνεώς, κατ᾽ ἣν ἂν πόλιν ἐξενειχθῇ, τούτους πᾶσα
ἀνάγκη ἐστὶ ταριχεύσαντας αὐτὸν καὶ περιστείλαντας ὡς κάλλιστα θάψαι ἐν ἱρῇσι
θήκῃσι· (2) οὐδὲ ψαῦσαι ἔξεστι αὐτοῦ ἄλλον οὐδένα οὔτε τῶν προσηκόντων οὔτε τῶν
φίλων, ἀλλά μιν αἱ ἱρέες αὐτοὶ τοῦ Νείλου ἅτε πλέον τι ἢ ἀνθρώπου νεκρὸν
χειραπτάζοντες θάπτουσι.
|
|
Traduction française :
[2,90] XC. Si l'on trouve un corps mort d'un Égyptien ou même d'un
étranger, soit qu'il ait été enlevé par un crocodile, ou qu'il ait été
noyé dans le fleuve, la ville sur le territoire de laquelle il a été
jeté est obligée de l'embaumer, de le préparer de la manière la
plus magnifique, et de le mettre dans des tombeaux sacrés. Il
n'est permis à aucun de ses parents ou de ses amis d'y toucher ;
les prêtres du Nil ont seuls ce privilège ; ils l'ensevelissent
de leurs propres mains, comme si c'était quelque chose de plus
que le cadavre d'un homme.
|
|