Texte grec :
[2,81] 81. ἐνδεδύκασι δὲ κιθῶνας λινέους περὶ τὰ σκέλεα θυσανωτούς, τοὺς καλέουσι
καλασίρις· ἐπὶ τούτοισι δὲ εἰρίνεα εἵματα λευκὰ ἐπαναβληδὸν φορέουσι. οὐ μέντοι ἔς
γε τὰ ἱρὰ ἐσφέρεται εἰρίνεα οὐδὲ συγκαταθάπτεταί σφι· οὐ γὰρ ὅσιον. (2) ὁμολογέουσι
δὲ ταῦτα τοῖσι Ὀρφικοῖσι καλεομένοισι καὶ Βακχικοῖσι, ἐοῦσι δὲ Αἰγυπτίοισι καὶ
Πυθαγορείοισι· οὐδὲ γὰρ τούτων τῶν ὀργίων μετέχοντα ὅσιον ἐστὶ ἐν εἰρινέοισι εἵμασι
θαφθῆναι. ἔστι δὲ περὶ αὐτῶν ἱρὸς λόγος λεγόμενος.
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Traduction française :
[2,81] LXXXI. Leurs habits sont de lin, avec des franges autour des
jambes : ils les appellent calasiris ; et par-dessus ils
s'enveloppent d'une espèce de manteau de laine blanche ; mais
ils ne portent pas dans les temples cet habit de laine, et on ne les
ensevelit pas non plus avec cet habit : les lois de la religion le
défendent. Cela est conforme aux cérémonies orphiques, que l'on
appelle aussi bachiques, et qui sont les mêmes que les
égyptiennes et les pythagoriques. En effet, il n'est pas permis
d'ensevelir dans un vêtement de laine quelqu'un qui a participé à
ces mystères. La raison que l'on en donne est empruntée de la religion.
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