Texte grec :
[2,76] 76. εἶδος δὲ τῆς μὲν ἴβιος τόδε· μέλαινα δεινῶς πᾶσα, σκέλεα δὲ φορέει γεράνου,
πρόσωπον δὲ ἐς τὰ μάλιστα ἐπίγρυπον, μέγαθος ὅσον κρέξ. τῶν μὲν δὴ μελαινέων
τῶν μαχομενέων πρὸς τοὺς ὄφις ἥδε ἰδέη, τῶν δ᾽ ἐν ποσὶ μᾶλλον εἱλευμενέων τοῖσι
ἀνθρώποισι (διξαὶ γὰρ δή εἰσι ἴβιες) (2) ψιλὴ τὴν κεφαλὴν καὶ τὴν δειρὴν πᾶσαν,
λευκὴ πτεροῖσι πλὴν κεφαλῆς καὶ αὐχένος καὶ ἀκρέων τῶν πτερύγων καὶ τοῦ πυγαίου
ἄκρου (ταῦτα δὲ τὰ εἶπον πάντα μέλανα ἐστὶ δεινῶς), σκέλεα δὲ καὶ πρόσωπον
ἐμφερὴς τῇ ἑτέρῃ. τοῦ δὲ ὄφιος ἡ μορφὴ οἵη περ τῶν ὕδρων, (3) πτίλα δὲ οὐ πτερωτὰ
φορέει ἀλλὰ τοῖσι τῆς νυκτερίδος πτεροῖσι μάλιστά κῃ ἐμφερέστατα.
Τοσαῦτα μὲν θηρίων πέρι ἱρῶν εἰρήσθω.
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Traduction française :
[2,76] LXXVI. Il y a deux espèces d'ibis : ceux de la première espèce
sont de la grandeur du crex ; leur plumage est extrêmement noir ;
ils ont les cuisses comme celles des grues, et la bec recourbé ;
ils combattent contre les serpents. Ceux de la seconde espèce
sont plus communs, et l'on en rencontre souvent : ils ont une
partie de la tête et toute la gorge sans plumes ; leur plumage est
blanc, excepté celui de la tête du cou, et de l'extrémité des ailes
et de la queue, qui est très noir : quant aux cuisses et au bec, ils
les ont de même que l'autre espèce. Le serpent volant ressemble,
pour la figure, aux serpents aquatiques ; ses ailes ne sont point
garnies de plumes, elles sont entièrement semblables à celles de
la chauve-souris. En voilà assez sur les animaux sacrés.
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