HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, Livre I

ποταμὸς



Texte grec :

[1,181] CLXXXI. τοῦτο μὲν δὴ τὸ τεῖχος θώρηξ ἐστί, ἕτερον δὲ ἔσωθεν τεῖχος περιθέει, οὐ πολλῷ τεῳ ἀσθενέστερον τοῦ ἑτέρου τείχεος, στεινότερον δέ. (2) ἐν δὲ φάρσεϊ ἑκατέρῳ τῆς πόλιος ἐτετείχιστο ἐν μέσῳ ἐν τῷ μὲν τὰ βασιλήια περιβόλῳ μεγάλῳ τε καὶ ἰσχυρῷ, ἐν δὲ τῷ ἑτέρῳ Διὸς Βήλου ἱρὸν χαλκόπυλον, καὶ ἐς ἐμὲ ἔτι τοῦτο ἐόν, δύο σταδίων πάντῃ, ἐὸν τετράγωνον. (3) ἐν μέσῳ δὲ τοῦ ἱροῦ πύργος στερεὸς οἰκοδόμηται, σταδίου καὶ τὸ μῆκος καὶ τὸ εὖρος, καὶ ἐπὶ τούτῳ τῷ πύργῳ ἄλλος πύργος ἐπιβέβηκε, καὶ ἕτερος μάλα ἐπὶ τούτῳ, μέχρι οὗ ὀκτὼ πύργων. (4) ἀνάβασις δὲ ἐς αὐτοὺς ἔξωθεν κύκλῳ περὶ πάντας τοὺς πύργους ἔχουσα πεποίηται. μεσοῦντι δέ κου τῆς ἀναβάσιος ἐστὶ καταγωγή τε καὶ θῶκοι ἀμπαυστήριοι, ἐν τοῖσι κατίζοντες ἀμπαύονται οἱ ἀναβαίνοντες. (5) ἐν δὲ τῷ τελευταίῳ πύργῳ νηὸς ἔπεστι μέγας? ἐν δὲ τῷ νηῷ κλίνη μεγάλη κέεται εὖ ἐστρωμένη, καὶ οἱ τράπεζα παρακέεται χρυσέη. ἄγαλμα δὲ οὐκ ἔνι οὐδὲν αὐτόθι ἐνιδρυμένον, οὐδὲ νύκτα οὐδεὶς ἐναυλίζεται ἀνθρώπων ὅτι μὴ γυνὴ μούνη τῶν ἐπιχωρίων, τὴν ἂν ὁ θεὸς ἕληται ἐκ πασέων, ὡς λέγουσι οἱ Χαλδαῖοι ἐόντες ἱρέες τούτου τοῦ θεοῦ.

Traduction française :

[1,181] CLXXXI. Le mur extérieur sert de défense. L'intérieur n'est pas moins fort, mais il est plus étroit. Le centre de chacun de ces deux quartiers de la ville est remarquable : l'un, par le palais du roi, dont l'enceinte est grande et bien fortifiée ; l'autre, par le lieu consacré à Jupiter Bélus, dont les portes sont d'airain, et qui subsiste encore actuellement. C'est un carré régulier qui a cieux stades en tout sens. On voit au milieu une tour massive qui a un stade tant en longueur qu'en largeur ; sur cette tour s'en élève une autre, et sur cette seconde encore une autre, et ainsi de suite : de sorte que l'on en compte jusqu'à huit. On a pratiqué en dehors des degrés qui vont en tournant, et par lesquels on monte à chaque tour. Au milieu de cet escalier on trouve une loge et des siéger, où se reposent ceux qui montent. Dans la dernière tour est une grande chapelle ; dans cette chapelle un grand lit bien garni, et près de ce lit une table d'or. On n'y voit point de statues. Personne n'y passe la nuit, à moins que ce ne soit une femme du pays, dont le dieu a fait choix, comme le disent les Chaldéens, qui sont les prêtres de ce dieu.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 3/03/2005