HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, Livre I

παρεόντα



Texte grec :

[1,76] LXXVI. Κροῖσος δὲ ἐπείτε διαβὰς σὺν τῷ στρατῷ ἀπίκετο τῆς Καππαδοκίης ἐς τὴν Πτερίην καλεομένην (ἡ δὲ Πτερίη ἐστὶ τῆς χώρης ταύτης τὸ ἰσχυρότατον, κατὰ Σινώπην πόλιν τὴν ἐν Εὐξείνῳ πόντῳ μάλιστά κῃ κειμένη), ἐνθαῦτα ἐστρατοπεδεύετο φθείρων τῶν Συρίων τοὺς κλήρους· (2) καὶ εἷλε μὲν τῶν Πτερίων τὴν πόλιν καὶ ἠνδραποδίσατο, εἷλε δὲ τὰς περιοικίδας αὐτῆς πάσας, Συρίους τε οὐδὲν ἐόντας αἰτίους ἀναστάτους ἐποίησε. Κῦρος δὲ ἀγείρας τὸν ἑωυτοῦ στρατὸν καὶ παραλαβὼν τοὺς μεταξὺ οἰκέοντας πάντας ἠντιοῦτο Κροίσῳ. (3) πρὶν δὲ ἐξελαύνειν ὁρμῆσαι τὸν στρατόν, πέμψας κήρυκας ἐς τοὺς Ἴωνας ἐπειρᾶτο σφέας ἀπὸ Κροίσου ἀπιστάναι. Ἴωνες μέν νυν οὐκ ἐπείθοντο. Κῦρος δὲ ὡς ἀπίκετο καὶ ἀντεστρατοπεδεύσατο Κροίσῳ, ἐνθαῦτα ἐν τῇ Πτερίῃ χωρῇ ἐπειρῶντο κατὰ τὸ ἰσχυρὸν ἀλλήλων. (4) μάχης δὲ καρτερῆς γενομένης καὶ πεσόντων ἀμφοτέρων πολλῶν, τέλος οὐδέτεροι νικήσαντες διέστησαν νυκτὸς ἐπελθούσης. καὶ τὰ μὲν στρατόπεδα ἀμφότερα οὕτω ἠγωνίσατο.

Traduction française :

[1,76] LXXVI. Après le passage de l'Halys, Crésus avec son armée arriva dans la partie de la Cappadoce appelée la Ptérie. La Ptérie, le plus fort canton de ce pays, est près de Sinope, ville presque située sur le Pont-Euxin. Il assit son camp en cet endroit, et ravagea les terres des Syriens. Il prit la ville des Ptériens, dont il réduisit les habitants en esclavage. Il s'empara aussi de toutes les bourgades voisines, en chassa les Syriens, et les transporta ailleurs, quoiqu'ils ne lui eussent donné aucun sujet de plainte. Cependant Cyrus assembla son armée, prit avec lui tout ce qu'il put trouver d'hommes sur sa route, et vint à sa rencontre. Mais, avant que de mettre ses troupes en campagne, il envoya des hérauts aux Ioniens, pour les engager à se révolter contre Crésus. N'ayant pu les persuader, il se mit en marche, et vint camper à la vue de l'ennemi. Les deux armées s'essayèrent mutuellement dans la Ptérie par de violentes escarmouches. On en vint ensuite à une action générale, qui fut vive, et où il périt beaucoup de monde des deux côtés ; enfin la nuit sépara les combattants, sans que la victoire se fût déclarée en faveur de l'un ou de l'autre parti.





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Dernière mise à jour : 3/03/2005